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09/07/2009

Prof agressée: Marianne rompt le silence médiatique

 

 Avec quelques semaines de retard, Marianne 2 s'est décidée à reprendre  l'information  de l'agression d'un professeur membre de Riposte laique par des salafistes,  étant donné l'impossibilité de camoufler ce qui a fait le tour de la toile Internet. Pour autant, Marianne 2 entend se démarquer de l'association car "s'il convient de défendre pied à pied la laïcité dans l'espace public, il faut craindre qu'en se focalisant sur l'islam radical, on finisse par déclencher des réactions de solidarité propres à renforcer le communautarisme ". Voilà pour le courage du magazine "politiquement incorrect". Car comment défendre "pied à pied" la laicité en ménageant le seul groupe qui aujourd'hui y porte atteinte, et de manière massive ? (Qu'on arrête avec l'inexistant danger "intégriste" catholique).

Voici un extrait de l'article daté du 6 juillet :

" Voici quelques semaines, une vingtaine de lycéens ont fait irruption dans une salle de classe d'un lycée de banlieue parisienne. Pendant de longues minutes, ils ont vilipendé, agressé, menacé une enseignante à cause d'articles qu'elle avait publiés dans le e-journal Riposte Laïque. Ce groupe de lycéens se réclame ouvertement du salafisme et semble très lié à l'une des mosquées locales.

Cela n'évoque rien pour vous ? C'est tout à fait normal : aucun média - y compris Marianne et Marianne2 - ne s'est fait l'écho de cette affaire. Pas (ou pas seulement) par censure et soumission au politiquement correct. En fait, le corps enseignant de cet établissement est terrorisé. L'enseignante aimerait que l'information sur son agression soit diffusée, mais elle ne veut pas que l'on cite son nom ni celui de son lycée, ni même celui de la ville où elle s'est déroulée. L'administration du lycée, pusillanime, un peu comme dans le film
La journée de la jupe, a joué l'apaisement, si bien que des sanctions mineures ont été prononcées contre les agresseurs". Lire la suite.

   Où est le Front républicain si prompt à "résister" face à la menace des fascistes à Henin-Bomont ? Où sont les féministes, Isabelle Alonso de "la bande à Ruquier" par exemple ?

Joachim Véliocas.

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