La mosquée de Genève lapidée

plus de photos

Lu dans la Tribune de Genève : 

David Haeberli | 17.11.2009 | 09:24

"La Mosquée du Petit-Saconnex a subi un caillassage dans la nuit de dimanche à lundi.

C’est l’hypothèse de l’imam Youssef Ibram, qui a découvert deux vitraux cassés, à son arrivée, lundi matin. «Une tête de pilier en granit a été fracassée, ajoute-t-il. Deux portes en bois massif ont été cassées.

La police est venue et a emmenée pour cinq kilos de cailloux.» Plainte a été déposée par la Mosquée contre X.

Un poteau indiquant une interdiction de stationner a par ailleurs été installé devant la porte d’entrée du lieu de prière."

  La mosquée a été inaugurée en 1978 par le Roi Khaled ben Abdel Aziz d'Arabie séoudite et par Willi Ritschard, président de la Confédération suisse.  La mosquée se trouve dans l'enceinte de la Fondation Culturelle Islamique qui comprend aussi une salle de conférences, une bibliothèque, une école et laboratoire de langues, une cafetéria et une morgue pour la toilette rituelle funèbre. Afin de faire contre-feu à la votation populaire sur les minarets, la mosquée a réalisé une journée portes-ouvertes le 7 novembre dernier, journée durant laquelle un débat inter-religieux avec Mgr. Pierre Farine évêque catholique, le curé Jean-Claude Mokry, le pasteur Philippe Reymond, Jean Biondina, directeur de l'eglise protestante, le rabbin François Garai, et l'imam Ibram de la mosquée. Le thème du débat était "Présence musulmane et Paix confessionelle". Qu'en pensent les chrétiens d'Arabie Séoudite dont il devait être question dans une mosquée financée par le Royaume ? Célébrer clandestinement des messes afin d'éviter la prison est-elle une "paix confessionelle" acceptable ? Est-ce que les clercs catholiques invités ont dénoncé ce scandale? On aimerait le savoir.

Hafid Ouardiri, porte-parole de la mosquée de Genève,  affirma que «dans la tradition musulmane, jamais aucune guerre n'a été faite au nom de la religion. Même au tout début, il s'agissait de se défendre contre une agression.» (rapporté dans Le Courrier du 23 septembre 2006 en pleine affaire de Ratisbonne) Ahurissant lorsqu'on connait la vie de Mahomet émaillée d'agressions guerrières et crapuleuses, ainsi que l'histoire des premières conquêtes musulmanes.

Question : Qu'ont obtenu les curés participant à ce genre de dialogue biaisé avec ces rusés ? Ne se rendent-ils pas compte qu'ils sont instrumentalisés afin de légitimer  la colonisation de l'Europe, d'endormir leurs ouailles? On se reportera à l'Abécédaire du christianisme et de l'islam écrit par les islamologues Urvoy afin de poser des bases saines à un dialogue trop souvent biaisé dès le départ, faute à l'inculture des catholiques. Non que des discussions ne doivent se tenir afin de négocier des rapports francs et assurer la protection des minorités, d'un côté comme de l'autre, mais la nature d'un tel dialogue ne peut que pousser les catholiques à céder du terrain. En terre d'islam, ils n'ont pas desserré d'un pouce l'étreinte qui empêche les Chrétiens de se maintenir dignement malgré des décennies de "dialogue". Il est temps de tirer le bilan de ces rencontres inter-religieuses :

- négocier oui

- dialoguer non