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04/12/2009

Abdelwahab Meddeb: «90% des musulmans actuels sont bêtes»

 Abdelwahab Meddeb, franco-tunisien, enseigne la littérature comparée à l'Université Paris X. Il est aussi professeur invité dans de nombreuses universités (dont Yale et Genève). Il anime l'émission Cultures d'islam sur France Culture.  Il s’est exprimé jeudi matin sans langue de bois sur les ondes de la «Première» pour expliquer pourquoi les Suisses ont voté oui à l’interdiction des minarets et pourquoi près de 50% Français seraient prêts à voter oui à une telle loi.

  Auteur de l'étude très remarquée La maladie de l'islam (Seuil), il n'hésite pas à affirmer que la violence de l'islam dont en premier lieu le jihâd offensif, provient des sources mêmes de la Charia (Coran+Sunna). Bien que de culture musulmane, Meddeb n'est pas pratiquant et ne saurait donc être représentatif d'une pensée libérale toujours introuvable chez les sunnites pratiquants. Penseur nietzchéen, ses références intellectuelles  sont plus les philosophes allemands de la modernité que les oulemas, cadis et autres cheikh incultes...

  Il a dépeint sur la chaîne première, sans état d'âme, les musulmans : «90% des musulmans actuels sont bêtes». Il blâme également la burqa qu’il trouve tout simplement «abominable» et ne veut surtout pas voir les femmes circuler dans les villes dans ces «cercueils verticaux».

Parmi d'autres citations, nous pouvons citer Meddeb dans Libération du 23.9.2006 :"Nous avons à faire à un Prophète qui a été violent, qui a tué et qui a appelé à tuer. La guerre avec les Mecquois fut une guerre de conversion. Il y a eu aussi la guerre avec les juifs et le massacre des juifs à Médine, décidé par le Prophète (...)L'islamisme est, certes, la maladie de l'islam, mais les germes sont dans le texte lui-même. "

Sur la oumma en terre d'islam, dans le Nouvel Observateur du 17.1.2008 :  "La crainte que suscitent les femmes et les étrangers est le signe d'une communauté grégaire fermée sur elle-même, empêtrée dans l'endogamie, la réclusion des femmes, la xénophobie"

 Sur la dangeurosité de la Charia: "Chaque fois qu'il y a contradiction flagrante entre les droits de l'homme et la charia, prééminence doit être donnée aux droits de l'homme. En tous les cas, il importe de faire constater l'incompatibilité et de dénoncer surtout les compromis qu'aucune ruse juridique ne peut soutenir."

                                                

Il fut invité cette année dans un débat télévisé face à Tariq Ramadan :

00:41 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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