14/02/2010
Mustafa Cherif tombe le masque
Mustafa Cherif, professeur de lettre et de philosophie, éphémère ministre de l'Education en Algérie en 1990-91, est incontournable dans les médiats dès qu'il s'agit d'évoquer l'islam "de paix et d'amour"'. Il s'est fait remarqué pour avoir été à l'initiative d'une lettre ouverte de 138 "savants" musulmans adressée au Pape Benoit XVI après l'affaire Ratisbonne. Il s'est également fendu d'une lettre aux évêques de France intitulée Vivre ensemble une réalité irrésistible. Il est le fondateur du Groupe d'Amitié islamo Chrétienne, qui a pour but une meilleure acceptation de l'Autre...surtout quand il est musulman en terre chrétienne, et quand il est un Chrétien converti à l'islam.
Effectivement, le mielleux Mustafa Cherif a été obligé de dénier devant un parterre de dignitaires musulmans la légitimité des conversions de musulmans au Christiannisme. L'apostat mérite la mort selon la Charia, et les non-musulmans n'ont pas le droit de faire de prosélytisme. Cherif est avant tout un musulman et il se doit de respecter les "basiques" de l'islam sans quoi il perdrait tout crédit vis à vis des des professeurs des Universités islamiques algériennes :
Lors d’un colloque organisé à Alger par le ministère des Affaires religieuses, l’archevêque d’Alger, Ghaleb Bader, a exprimé ses inquiétudes en matière de liberté de conscience et de culte. Le ministre Bouabdallah Ghlamallah a dévoilé sans fard le fond de sa pensée. Le journal algérien l'Expression nous rapporte les faits :
" Les musulmans accueillent des chrétiens convertis à l’Islam, pourquoi les chrétiens n’en feraient-ils pas de même? a demandé l’archévêque. Tout le monde lui oppose une fin de non-recevoir.
Le professeur Mustapha Chérif, présent à ce colloque en sa qualité d’islamologue, s’est étonné de cette demande de réciprocité. Ces soupçons de prosélytisme ont été relayés par plus d’un dans la salle de conférences de Dar El Imam, y compris des professeurs venus des facultés des sciences islamiques d’Oran, de Constantine et d’Alger
La liberté religieuse et la liberté de choisir sa foi sont aussi réclamées en plus de la liberté du culte, qui est insuffisante, selon Ghaleb Bader qui ajoute qu’il faut accepter que des gens se convertissent. Il se plaint aussi du fait qu’il n’arrive pas à faire parvenir en Algérie de nouveaux pasteurs ou des livres de prière.Les réticences de l’Algérie à répondre favorablement à ces demandes sont justifiées par le ministre des Affaires religieuses par des considérations de sécurité nationale. «Personne ne veut qu’il y ait des minorités religieuses en Algérie car cela risque d’être un prétexte pour les puissances étrangères de s’ingérer dans les affaires intérieures du pays sous couvert de protection des droits des minorités», assène-t-il. Source : L’expression.dz
Qu'il n'y ait pas de minorités Chrétiennes en Algérie, cela doit être normal (Cherif n'a pas protesté face à ces propos odieux). Par contre, que toutes les fédérations islamiques en France soient des instruments d'ingérence étrangère (Mosquée de Paris/Algérie, RAMF/Maroc, Milli Gorus/Turquie, Ditib/Turquie, UOIF/Frères Musulmans...) cela doit être accepté par les Français sous peine d'être taxés de "xénophobes"...
Sur son site Internet, Mustafa Cherif s'inquiétant du refus de l'entrée de la Turquie et de l'hostilité aux minarets des européens, compare ces légitimes aspirations à conserver notre intégrité culturelle...à la montée du fascisme des années 30. Voilà pour le sérieux du mégalomane se définissant sur son site Internet comme "un penseur, aujourd’hui conférencier international. Philosophe, théologien, chercheur en sciences humaines et sociales, en relations internationales et dialogue des cultures". Lire Regain de la xénophobie en Europe.
Observatoire de l'islamisation, février 2010
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