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06/03/2010

Epuration ethnico-religieuse à Roubaix

Le journal Nord Eclair a reçu le témoignage d'un couple de commerçants de Roubaix harcelés physiquement par la diversité musulmane de la ville. Les plaintes au commissariat ne servant à rien, ils décident de fuir à la manière des derniers Serbes du Kosovo.

Cette lectrice s'interrogeait ainsi : « Il sera bientôt impossible de trouver à proximité une côte de porc ou du jambon de qualité. Est-ce parce que cela demande trop de travail que plus personne ne reprend ce genre de commerce ? » Il est exact qu'à Roubaix, les boucheries traditionnelles se comptent sur les doigts d'une main mais Martine et Jean-Luc Delcour ne se plaignent pas de la pénibilité de l'activité. Ils dénoncent un environnement hostile. Durant 30 ans, ils ont tenu la boucherie installée au 267 rue de Lannoy. « C'est vrai que notre clientèle, composée de personnes âgées, ne se renouvelait pas beaucoup , dépeint Martine Delcour. Mais la fréquentation restait suffisante. Nous aurions pu continuer... » Il est indéniable que les habitudes alimentaires ont changé. (...) De leur côté, les Delcour ont préféré fermer boutique en novembre 2009, vendre l'immeuble et tirer un trait sur le fonds de commerce. Ils ont emménagé à quelques dizaines de kilomètres, profitent de leur retraite mais gardent un goût amer de leur départ prématuré. « Des jeunes ont manifesté leur écoeurement parce que nous n'étions pas une boucherie hallal, relate Jean-Luc Delcour.
Une fois, un adolescent a même craché sur mon comptoir... » Son épouse poursuit : « Nous recevions des jets de soda ou de yaourt sur notre vitrine. » . Un autre professionnel, exerçant dans les quartiers Est, et préférant conserver l'anonymat, complète laconiquement : « La situation est explosive... » Nathalie Desfrennes, présidente de l'association Commerces et Quartiers et de l'union des commerçants de la rue de l'Épeule, se souvient à son tour d'une anecdote : « Un client a protesté dans mon magasin parce que je mangeais une clémentine en période de ramadan ! »
(...)Lassitude et désarroi ont subrepticement pris le dessus : « Les cinq dernières années ont été un enfer ! » , résume Mme Delcour. Jusqu'au jour, le 30 août 2008, où elle a été agressée par un occupant non identifié de la maison voisine : « Nous faisions des travaux dans la cour. De l'eau a dû passer par-dessus le mur... Un homme a surgi perché sur une échelle pour nous menacer, puis a frappé à la porte du garage, j'avais toujours le tuyau d'arrosage dans les mains... » L'individu s'empare alors du tuyau, le coince dans la bouche de Mme Delcour et lui tord le bras, relate-t-elle.
« Si sa femme n'était pas intervenue, je serais morte ! » Cette agression vaudra à Martine Delcour trois semaines d'arrêt. Elle dépose plainte (procès verbaux et certificats médicaux ont été présentés à la rédaction, ndlr). La suite, elle l'ignore. « Pour notre part, nous avons continué à vivre dans la peur. » « C'est le procureur qui décide de la procédure. Les plaintes contre X sont difficiles à résoudre », indique-t-on au commissariat. « Nous avons également alerté la municipalité, relate Jean-Luc Delcour. M. Rousselle (maire adjoint des quartiers centre, ndlr) nous a rencontrés mais les problèmes ont persisté. » « Je les ai vus à plusieurs reprises, confirme Jean-Pierre Rousselle. À chaque fois, j'ai fait le nécessaire : appelé la police municipale ou nationale, sollicité les services municipaux. J'ai même organisé une réunion en mairie avec le propriétaire du bâtiment voisin ! » Des actions qui, selon l'élu, ont calmé temporairement les tensions. « Puis les problèmes ressurgissaient, les locataires changeaient... » Et le couple Delcour a baissé les bras... et le rideau. source

 

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