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22/12/2010

Les occupants des rues Myrha, Polonceau et Poissonnière arrivent en RER et en voitures. De toute l'Ile-de-France.

priere_rue_myrha.jpg

Les journalistes, même de gauche, ne peuvent camoufler la réalité: les musulmans occupants les rues parisiennes viennent de loin pour faire pression sur la mairie afin d'obtenir plus de mosquées à Paris :

David Desgouille de Marianne2 :

"Tout le monde est bien obligé de constater que les prières de la rue Myhra ne déclenchent pas forcément l’empathie la plus évidente dans l’opinion. Tout ce joli monde, notamment le PS en colloque, va donc commencer à condamner cet état de fait, contre lequel on n’a strictement rien fait depuis des mois, préfecture de police et mairie de Paris réunies. Mais c’est pour mieux regretter le manque de lieux de culte musulmans, qui en serait à l’origine. Pas de bol : si, globalement en France, ce manque demeure un réel problème, ce n’est pas le cas pour l’histoire qui nous occupe. La Grande Mosquée de Paris - avec son superbe minaret - est vide à la même heure que les prières de rue du XVIIIe arrondissement. Et le recteur Boubakeur a déjà invité tous les fidèles à venir y exercer leur culte plutôt que de bloquer la circulation. Boubakeur n’est pas fou. Il sait bien que l’origine de cette occupation n’a rien de pieuse mais est belle et bien politique. Une grande majorité ne vient pas du XVIIIe arrondissement mais de tout Paris et même des départements limitrophes(...) faire croire que les deux mille prieurs de la rue Myhra habitent tous le quartier, c’est encore bien plus irresponsable que d’y jeter de l’huile sur le feu en organisant en apéro-saucisson." Lire la suite

 

Hugues Seraf de Rue89 :

"Les gens qui prient dans les rues, pour autant, sont-ils vraiment ces « musulmans lambda » affectés par un manque cruel de mosquées ? Rien n'est moins sûr. 

Les prieurs de rue prennent le RER pour se retrouver rue Myrha

D'abord, l'estimation la plus courante du nombre de musulmans dans l'Hexagone est de quelque six millions. Une estimation sans fondement, à la française, puisqu'aucune donnée officielle n'existe, mais qui permet tout de même de comprendre à quel point les quelques centaines de fidèles agenouillés rue Myrha ou boulevard de Belleville sont des marginaux.

Ensuite, et c'est d'une facilité déconcertante à vérifier puisqu'il suffit de leur poser la question, un grand nombre de ces prieurs réside en banlieue et se rend à la Goutte d'Or en métro ou en RER… So much pour cette exigence d'une « mosquée de proximité » ! Lire la suite


La première enquête sur le terrain fut réalisée par Victoire Florent pour Enquête&Débat, le 15.06.2010 :

"Nous sommes le 23 octobre 2009 dans le XVIIIe arrondissement de Paris, à l’angle de la rue Léon et de la rue Myrha, dont l’intégralité de la chaussée est occupée par des musulmans en prière. Je me tiens, immobile, derrière les barrières de sécurité bloquant l’accès. J’observe sans prendre de notes, sans, dans un premier temps, manifester le désir de photographier ce flot serré d’hommes prosternés.

« Mademoiselle, circulez s’il vous plaît. Vous n’avez pas à être là ». C’est un individu se présentant comme l’un des responsables de la mosquée de la rue Myrha qui m’interpelle ainsi. Alors je me présente comme journaliste désireuse de prendre un cliché. Une poignée de fidèles le rejoignent, m’encerclent et se font menaçants, me répétant que je dois partir, « laisser les gens prier en paix ». 

Inutile de rappeler que la rue est un espace public – le mien autant que le leur -, que j’ai le droit de m’y trouver comme de photographier ce qui s’y déroule. Inutile également de menacer d’aller au commissariat : « Allez-y! Dites-leur que vous venez de la part d’un responsable de la mosquée, ils vous diront la même chose que moi. » J’en doute. Les policiers ne sont jamais loin lors de la prière du vendredi. Je croise l’un de leurs véhicules à hauteur de la rue Doudeauville. A l’intérieur, trois agents de la Police nationale. Je leur fais part de mon problème : on m’interdit de circuler et de prendre des photos rue Myrha. Réponse des fonctionnaires de l’État : « Normal, c’est la prière du vendredi, la grande prière. En plus, vous êtes une femme. » Lire la suite

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