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12/05/2011

Le préfet Carenco annule sa visite à la Grande Mosquée de Lyon...après nos révélations sur le Cheikh Al-Bouti

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Jean-François Carenco a annulé sa visite, à cause d’un contexte «tendu» titre Le Progrès aujourd'hui. L'hebdommadaire Minute ainsi que Novopress et Agoravox ont relayé nos révélations sur la venue du cheikh islamiste Said Ramadan Al-Bouti le 28 mai prochain à la Grande Mosquée de Lyon, dont les écrits ne laissent aucun doute sur son orientation jihadiste. Le lien entre la reculade du préfet, la personnalité de Al-Bouti et une  manifestation du Bloc identitaire samedi mettant en avant la venue de l'islamiste, est plus que probable.

Muhammad Said Ramadan al-Bouti, né en Turquie en 1929, diplômé de l’université islamique de Al-Azhar, fut doyen de la faculté de loi islamique de Damas. A l'heure actuelle, il est le directeur du département des Croyances et Religions (Al-`Aqâ'id wal-Adyân) à l'Université de Damas. Autant dire que ses prises de positions font autorité dans le monde sunnite. Ses avis juridiques (Fatawas), consultables en arabe ou en anglais sur son site Internet, sont lus avec une grande attention chez les musulmans ayant fait souche en Europe.

 Dans son livre Islamistes, apologistes et libres penseurs (Presses universitaires de Bordeaux, 2006) Ghassan Finianos -lui aussi syrien- professeur de pensée arabe à l’université de Bordeaux, présente de manière synthétique les principaux positionnements de Muhammad Said Ramadan al-Bouti à la page 71 :

« Comme chez les islamistes, l'islam, selon al-Bouti, est valable en tout temps et en tout lieu [1] ; il est facteur de force, car il est dogme (‘aqîda), éthique et code ( nizâm)[2] et non un phénomène social. Il est l’avenir de l’humanité[3], ce qui signifie qu’il n’est pas un legs (turât) [4] La sûrâ se substitue, chez lui, à la démocratie. Malgré son importance, il n’est pas, pour le gouvernant, une obligation stricte[5]. De plus, il ne concerne pas les masses populaires qui doivent obéir, sans jouir pourtant d’aucun rôle dans la vie politique[6]. Cela est contradictoire avec le libéralisme et le pluralisme politique[7]. Donc la souveraineté n’appartient qu’à Dieu, ou peut être à son représentant terrestre[8]. Al-Bouti justifie la violence en vue de la conquête du pouvoir et, par conséquent, de la propagation des valeurs de l’islam[9] 

Certains livres de Al-Bouti ont été traduits en français et ne laissent aucun doute sur la dangerosité de l'homme. A l'instar de son livre Fiqh as-Sîra édité par Dar-al-Fiker en 1995. A la page 187 nous pouvons lire: 

 "Le Jihad désigne en son sens exact, la lutte pour la cause de Dieu et l'établissement d'une société islamique; le combat constitue en lui-même un aspect de cette lutte; il vise à fonder une nation islamique authentique. Quand à ses étapes: Le Jihad, comme nous l'avons vu, était au début de l'ère islamique, un appel à l'Islam impliquant la nécessité de résister aux difficultés et aux épreuves par la voie pacifique, cet appel s'accompagna au début de l'Hégire par le combat défensif rendu légitime, autrement dit par l'autorisation de répondre à la force par la force. A une étape suivante, l'Islam rendit légitime le combat de tous ceux qui empêchent la constitution d'une société islamique; en particulier les athées, les idolâtres et les polythéistes à cause de leur impossible intégration à l'Islam. Quand aux gens du livre, Ils peuvent coexister avec les musulmans à condition de se soumettre aux lois qui gouvernent la société musulmane et de s'affilier à la nation islamique en payant au gouvernement un tribu, l'équivalent de la zakat imposée aux musulmans. Cette dernière étape consacra la nécessité du Jihad dans l'islam sous la forme définitive en tant qu'un devoir imposé aux musulmans à toute époque, au cas où ils disposent d'une force armée suffisante. Dieu dit à propos de cette dernière étape du jihad 'Combattez ceux des incrédules qui sont près de vous. Qu'ils vous trouvent durs. Sachez que Dieu est avec ceux qui le craignent' [Coran Sourate IX ]Le prophète parle de cette étape du jihad en ces termes: "J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils disent: Il n'y a qu'un seul Dieu professant leur foi en un seul Dieu. Alors seulement auront-ils la vie sauve. Mais s'ils sont coupables, Dieu jugera de leur sort." 

 

 Sur son site Internet[10], al-Bouti répond aux questions des visiteurs voulant le consulter sur toutes sortes de sujets. A l’un d’entre eux il répond : 

   « Si vous voulez dire que les masses doivent se gouverner par elles-mêmes, cela rentre en contradiction avec les règles de l’islam, car celui qui fixe les règles est seulement Allah et les lois islamiques[11] »

  A un autre, se présentant comme un étudiant étranger en France ne sachant si la charia l’autorise à pratiquer du sport avec des filles en short, al-Bouti répond :

  « Le consensus de la majorité des juristes sur la question est que la partie située entre les anches et les genoux est privée. Ainsi, si le pantalon recouvrant le genoux est permis, il n’est pas permis qu’un pantalon s’arrête au dessus [12]»

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Plusieurs questions :

- Syrien, lié au régime de Bachar Al-Assad, islamiste, comment le ministère de l'Intérieur peut-il délivrer un visa d'entrée à un tel personnage, venant animer un séminaire de formation pour les musulmans de la Grande mosquée de Lyon !

- A quoi sert de dépenser des milliards d'euros dans notre budget de défense nationale si la France est ouverte à tous les islamistes du monde ? (en cas de doute lire mes livres)

- La DCRI connaissant parfaitement l'identité de Al-Bouti, est-elle écoutée par les autorités ? Un déficit d'analyse ou de compétence du renseignement français explique-t-il cette bévue ?

- Le préfet Carenco est responsable de l'ordre public en Rhône-Alpes, va-t-il fermer les yeux sur un scandale qui est dorénavant médiatisé ? Compte-t-il demander des explications à la Grande mosquée de Lyon ?

Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation. Dernier livre paru ;Ces Maires qui courtisent l'islamisme (éditions Tatamis, 2010 ) 

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