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23/07/2011

Jean-Louis Brochen et l'ambiguë Ligue des droits de l'homme

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Le 20 mars 2004, divorcée de Xavier Aubry dont elle a gardé le nom, Martine Aubry épouse en secondes noces l'avocat lillois Jean-Louis Brochen. Ancien bâtonnier du barreau de Lille et ex-adjoint à la culture à la mairie de Lille. Il convient de savoir que Brochen est un adhérent et militant de la Ligue des droits de l'homme (LDH). Cette association grassement subventionnée a des obsessions bien arrêtées : régulariser tous les clandestins, ne jamais déchoir de la nationalité française les naturalisés ayant commis des délits graves (ainsi la LDH a dénoncé ceux qui parlaient de retirer la nationalité française à Lies Hebbadj, ce salafiste polygame de Nantes couvrant ses femmes de burqas et fraudant les prestations sociales). La LDH s'était faite remarquée pour avoir milité contre l'extradition vers son pays de Mohamed Chalabi, à l'issue de sa peine de prison pour ses liens avec le GIA responsable d'attentats meurtriers en France. Robert Redeker, mis sous protection policière après une tribune dans le Figaro où il évoquait la biographie guerrière de Mahomet, s'est lui attiré les foudres de la LDH qui ne peut s'empêcher de « constater que ses propos sont une charge haineuse contre l'islam et non contre ses dérives". Fin 2006, deux membres du comité central de la LDH, Antoine Spire et Cédric Porin annoncent leur démission dans Le Monde en reprochant notamment à la LDH sa complaisance à l'égard de l'islam radical ou encore sa "culture de repentance postcoloniale". 

La défense des "droits" des islamistes étrangers est une habitude à la Ligue. Ainsi un autre fou d'Allah a vu sa "liberté d'expression" défendue par la LDH. L'imâm de Vesoul, pourtant, était surveillé de près par les Renseignements Généraux qui écrivaient dans une note de synthèse du 12 décembre 2006 : « Abakar Mahamat Zene propage une idéologie soutenant le djihad armé et incitant à la haine contre le monde occidental et les juifs, idéologie à laquelle une partie de la jeunesse musulmane de Vesoul se montre très réceptive ». Ainsi, selon les policiers, l’homme dont l’échéance de la carte de résident se profilait en novembre 2011 « contribue ainsi à poser les bases idéologiques nécessaires à la constitution de groupe à potentiel terroriste ». 

La justice vient d'établir, rapporte  L'Est républicain du 19/04/2011 initulé "L'imam de Vesoul, menace d'état", que le Tchadien âgé de 53 ans, "qui vivait d’un commerce dans le quartier populaire du Montmarin à Vesoul et de l’organisation de pèlerinages en Arabie Saoudite, dont la gestion est mise en cause par les enquêteurs, représenterait bien une menace à la sûreté de l’État". 

Mais lors de son expulsion en 2008, l'association franco-musulmane de Vesoul, soutenue par la LDH, fit appel et le rapporteur public a requis l’annulation de l’arrêté d’expulsion et la condamnation de l’État à délivrer un titre de séjour à Abakar Zene.  Le jugement fut  mis en délibéré. Par-delà l'étonnement que suscite  la requête du rapporteur, notre attention a été attirée par cette phrase extraordinaire de la LDH, martelée, même, selon le journaliste Sébastien Michaux : « quand bien même ces propos auraient été tenus, cela relève de la liberté d’expression ».

Une liberté d'expression à géométrie variable...

La LDH a fait condamner Jean-Marie Le Pen  à 5 000 euros d'amende pour provocation à la haine raciale, en raison de propos tenus dans une interview au quotidien Le Monde "Le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux" (jugement du tribunal correctionnel du 2 avril 2004, confirmé en cassation en 2006) .

La LDH a porté plainte récemment contre Riposte Laique, pour ces propos évoquant "un esprit de conquête":

"Nous affirmons que l’islam n’est pas une religion, mais un projet politico-religieux totalitaire, et qu’il ne sait exister que par la conquête. Il faut aujourd’hui être aveugle, sot ou complice pour ne pas voir, dans le quotidien, cet esprit de conquête, en France et dans nombre de pays européens." tout le détail de l'affaire ici

Voilà pour l'univers militant de Brochen. Ce qui éclaire la suite (cliquer) :


 En 1993, il représente les 17 lycéennes voilées exclues par le lycée Faidherbe. En 2001, aux assises de Douai, il défendra l’un des trois rescapés du gang de Roubaix. En 2003 il défend le groupe de rap musulman Sniper ayant récemment pris à partie Fadela Amara et Rachida Dati pour avoir "oublié leur race" , comprendre s'être mis au service de la république française.  

Comment Jean-Louis Brochen a défendu Sniper...

 

 Jean-Louis Brochen défendit pour le compte de la salle de concert l’Aeronef le droit à se produire pour le groupe de rap musulman "Sniper" de passage à Lille en 2003. Me Eric Cattelain-Denu, au nom de l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF), réclama l’annulation du spectacle pour « incitation à l’émeute et à la haine raciale ». Effectivement, dans son titre « Brûle », composé après les émeutes urbaines du ramadan 2005, le groupe de rap ne prend guère de gants pour inciter les « jeunes » à recommencer : « t’étonnes pas si ta caisse est carbonisée, peu importe qui s’est senti visé » et « je veux t’entendre crier faut que tu hurles » ne sont que des échantillons des paroles de ceux qui exposent leur programme tranquillement sur les grandes chaînes musicales comme MTV et des radios comme Skyrock. Les paroles sur lesquelles l’Agrif basait sa plainte sont« La France est une garce et on s'est fait trahir. Le système voilà ce qui nous pousse à les haïr. La haine c'est ce qui rend nos propos vulgaires.On nique la France sous une tendance de musique populaire ».

                                   

  La Voix du Nord, dans son édition du 26 novembre 2003, rapportait la piètre défense de Brochen, inversant l’origine de la haine:  « Que de haine dans l’assignation, que d’abjections venant d’un temps que l’on croyait révolu », considère Me Brochen, avocat de l’Aéronef, qui souhaiterait que « Lille 2004 ne débute pas par un acte de censure ». 

                                  

   Car Lille 2004 auquel fait allusion le mari de Martine Aubry, fut l’évènement « Lille 2004 capitale européenne de la culture ». Brochen considèrerait-il  qu’une bande de "jeunes" appelant sans ambages à brûler les voitures d’honnêtes citoyens fasse partie d’une forme de « culture » musicale ? Le « temps qu’on croyait révolu » est une expression  faisant allusion aux  heures les plus sombres de notre histoire etc., un parallèle pour le moins grotesque !

 

 Voici le groupe de Rap Sniper  qui a pu se produite dans Lille sans que Martine Aubry ne réagisse, bien que prévenue par l'AGRIF, association trop francophile sans doute (dont le secrétaire général est Richard Haddad, éditeur franco-libanais ami intime de la famille Gemayel qui redoute aujourd'hui une libanisation de la France) :

                   

"niquer le système, ils auront le feu car ils ont semé la haine"  

 Concernant Martine Aubry et le recteur de la mosquée de Lille, Amar Lasfar, islamiste notoire, lire cet article révélant ce que les rédactions  parisiennes censurent encore. Un résumé du problème en vidéo :

 

                                   

 Joachim Véliocas- Juillet 2010. Dernier ouvrage paru : Ces Maires qui courtisent l'islamisme, éditions Tatamis, 2010

Présentation de l'éditeur:

Alain Juppé dit avoir  « d'excellentes relations » avec les « principaux leaders » de la communauté musulmane de Bordeaux. Tareq Oubrou, futur imâm de la Grande Mosquée de Bordeaux est pourtant un laudateur des Frères musulmans, un mouvement qui milite pour la restauration du Califat et la réunion des musulmans d'Istanbul à Bordeaux, la frontière étant "une méprisable hérésie".

Jean-Claude Gaudin ménage lui toutes les composantes de l'islamisme marseillais, sa mairie allant jusqu'à réaliser les dossiers de presse du mouvement Tabligh.

A Paris, Bertrand Delanoë offre 20 millions d'euros pour un Institut musulman, dont le site officiel Paris.fr nous informe comporter des salles de culte, c’est-à-dire une mosquée.

A Strasbourg, la nouvelle mosquée - financée par les collectivités locales - entretient des liens étroits avec l’islam radical.

Certains élus UMP demandent une loi punissant l’« injure au fondement d’une religion », soit le délit de blasphème prévu par la charia, suite à l'affaire des caricatures de Mahomet. Etc. etc. etc.


Après avoir dressé la longue liste des courtisans de l'islamisme, l'auteur s'interroge sur la capacité de nos démocraties modernes à endiguer les totalitarismes. 

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