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12/08/2011

Le maire de Saint-Gratien ne cède rien aux musulmans

Jacqueline Eustache-Brinio, maire UMP de Saint-Gratien, reste droit dans ses bottes depuis plusieurs années houleuses, où ses relations avec les musulmans de cette ville bourgeoise du Val d'oise se sont tendues. Le refus du responsable de la communauté musulmane de serrer la main de Mme le maire car elle est une femme, puis l'envahissement des terrains de sport pour réaliser des prières de protestation, furent les deux provocations qui ont rendu les rapports électriques. Le Parisien revient sur les débuts du conflit :

- 2005. L’Association franco-musulmane de Saint-Gratien décide de se porter acquéreur d’un bien privé pour y bâtir un lieu de prière. Le bien convoité est préempté par la ville.

- 29 août 2010. Une centaine de musulmans répondent à l’appel lancé sur Internet et participent à une prière collective sur le terrain de sport des Raguenets. 

- 5 septembre 2010. Le terrain de sport étant fermé par la mairie, deux cents musulmans se retrouvent place du Forum pour une nouvelle prière en pleine rue. La maire UMP, Jacqueline Eustache-Brinio, prend un arrêté interdisant les rassemblements religieux sur la voie publique.

- 12 septembre 2010. Une nouvelle séance de prière en plein air aux Raguenets est stoppée par la police en vertu de l’arrêté municipal.

- 8 janvier. Lors de la cérémonie des vœux à la population, Jacqueline Eustache-Brinio fustige « un islam radical ». Elle prolonge pour 2011 l’arrêté municipal.

- 17 mars. Estimant que cet arrêté est un « excès de pouvoir » de la maire, l’association des musulmans de Saint-Gratien saisit le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. L’affaire est toujours en cours.

- 5 juillet. L’association demande la mise à disposition gracieuse ou la location d’une salle communale un soir en fin de semaine pour des réunions et prières pendant le ramadan. La maire rejette cette demande au motif que la commune « ne met pas à disposition de salle communale aux fins de pratiques cultuelles ».

- 8 août. Le juge des référés, saisi par l’association, enjoint à la commune de lui mettre à disposition une salle communale les vendredis ou samedis d’août.

Source : Le Parisien

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