12/09/2011
Hyères: le responsable de l'association islamique -déjà condamné pour viol- récidive.
Les violeurs étrangers, fussent-ils islamistes, condamnés par la justice restent en France à l'issue de leur peine. Une volonté de Nicolas Sarkozy lors de son passage à l'Intérieur, répondant au souhait de l'extrême gauche qui réclamait l'abolition de la dite "double-peine".
Lu dans La Provence du 11 septembre 2011:
Une épée de Damoclès pèse désormais sur la tête de Ahmed Souti, 60 ans. Le prévenu a été condamné à un suivi socio-judiciaire pendant cinq ans ; au risque d'effectuer une peine d'un an de prison.
Pieux et considéré comme un sage par sa communauté, il a toujours nié tout comportement inconvenant commis entre septembre 2003 et juin 2004 sur une enfant. « A 100 %, je n'ai rien fait. On a fait ça pour que je démissionne de mes fonctions. On me voulait du mal», a assuré le prévenu qui vit en France depuis 35 ans mais qui s'exprime à l'audience par l'intermédiaire d'un interprète.
À quelques mètres de ce sexagénaire aux cheveux blancs, le regard caché derrière des lunettes rondes, se trouve S., la victime âgée de 19 ans. Les yeux rougis, elle ne dit pas un mot. Impossible pour elle de s'exprimer sur ce qui est arrivé un dimanche, à la fin d'un cours de l'école coranique au Val des Rougières. Elle a d'ailleurs gardé pour elle, pendant trois ans, son lourd secret. Jusqu'à ce qu'elle recroise cet homme qui l'avait embrassé sur la bouche, lui avait caressé les seins et le sexe alors qu'elle n'avait que 11 ans.
Déjà condamné pour des faits similaires
« Ce qui fait mauvais effet, commente Mme Piazza, la présidente, c'est votre condamnation sur le casier judiciaire et votre obstination à dire que c'est une grosse bêtise ! » En 2007, la cour d'appel d'Aix l'a condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle sur une... jeune élève. Peine confirmée malgré un pourvoi en cassation.
Pourtant, sur le papier, jusqu'à ses « ennuis judiciaires», il a tout d'un individu respectable.
Gérard Jugnot se porte garant de sa moralité
Il est président de l'association des musulmans d'Hyères, il dispense des cours d'arabe et de Coran. Son employeur, le comédien Gérard Jugnot, pour lequel il travaille à Hyères en tant que jardinier, a fourni une attestation de bonne moralité. Sauf que des éléments troublants ont été révélés lors de l'enquête.
« Pourquoi mentirait-elle ?», demande la présidente. Le prévenu a, par le passé, abordé plusieurs hypothèses : la thèse du complot, un conflit entre musulmans intégristes et radicaux. «Et puis, je n'ai pas donné de cours en 2004. Je veux juste qu'elle dise la vérité ».
« La partie civile aimerait bien qu'il avoue enfin pour que cette jeune fille puisse tourner la page », riposte alors Me Benoit-Leck , avocate de la partie civile qui ne demande pas de dommages et intérêts.
Le représentant du ministère public a requis 18 mois avec sursis et 2 000 e d'amende pour un prévenu « aux déclarations évolutives. Un homme qui agit dans un contexte particulier : une école religieuse. » Lire la suite dans La Provence
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