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16/01/2012

De quelle "secte soufi" parle Hatem Ben Arfa ?

L'"artiste" Abd-el-Malik membre de la confrérie Boutchichiyya, porte plainte contre le footballer après ses propos durs contre cette "secte" qui l'aurait coupé de ses proches.

Rien d'une obscure secte -certes inconnue en France- la confrérie soufi Qadirriyya Boutchichiyya est une des plus vieilles confréries de ce courant marginal de l'islam sunnite, remontant au XIIème siècle. Elle est notoirement connue au Maroc pour être réputée proche de Mohamed VI, et fait office de caution spirituelle. Elle ne pose aucun problème sécuritaire, il est important de le noter. La sénatrice PS de Paris, Bariza Khiari, en fait partie.

Son guide spirituel a pour particularité de rester en permanence avachi sur un gros matelat :

chaykhi-l7abib-9a4679.jpg

La présentation de Wikipédia est la suivante :

"Sidi Hamza al Qâdiri al Boutchichi est l'actuel guide spirituel de la confrerie Qadirriyya Boutchichiyya. La confrèrie Qadiriyya remonte à Abd al Qadir al-Jilani(1083-1166) mais ne connut son plein essor que par l'action de ses descendants, quelques décennies plus tard. La branche Boutchich de cette confrèrie est née au milieu du XVIIIe siècle, dans le nord-est du Maroc. C'est là que se situe la maison-mère, près de Berkane, à Madagh(prononcé;Madar) .

Sidi Hamza est désigné par ses disciples comme un héritier du "secret initiatique" (sirr) et le "pôle spirituel" (qotb) de son temps. Dans le soufisme on considère qu’un "shaykh vivant" est un "héritier Muhammadien" dans la mesure où il a pu hériter du "secret spirituel" (appelé ainsi car il se situe au niveau de l’ineffable, de ce qu’aucun terme du langage usuel ne peut décrire) du Prophète et qu’il a été lui-même "autorisé" à la fois par une source transcendante, divine, et par son propre maître qui confirme ainsi la véracité et l’authenticité d’une telle désignation. Comme on le dit dans le soufisme, c’est une transmission de "cœur à cœur". Pour être ainsi authentifiée, chaque tariqa, ou "voie" soufie, doit être inscrite dans une chaîne ininterrompue (silsila) de maîtres spirituels, héritiers chacun de ce "secret" (sirr), jusqu’au prophète de l’Islam et, à travers lui, toute la chaîne des saints et des prophètes antérieurs. Le "secret" n’est rien d’autre que celui du sens ultime et divin de l’Être. Le découvrir, ou s’en rapprocher, est la finalité même de toute existence." suite

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