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17/05/2012

La Justice fait plus confiance aux témoignages des proches du tablighi Hammami qu'à ceux de la police

 images?q=tbn:ANd9GcSK6csIRnY4DUIZ8-ruRGewRS8YdB2xbzyk1QpYZnxosU8zb5dCoQu7ddCpLu dans La Croix :

"La commission d’expulsion a rendu mardi 15 mai un avis défavorable à l’expulsion de l’imam tunisien Mohammed Hammami, qui avait été accusé par le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, d’avoir tenu des propos antisémites lors de ses prêches. À l’appui de cette décision, la présidente de la commission, composée de trois juges, a invoqué « des témoignages » contredisant des notes blanches accusatrices pour Mohammed Hammami. Elle a souligné « son insertion en France qui ne pose pas de problème » et jugé que son « expulsion porterait atteinte à sa vie familiale ». Âgé de 77 ans et ayant des difficultés pour se mouvoir, Mohammed Hammami, qui s’exprimait par le biais d’un interprète, a contesté la totalité des propos qui lui avaient été prêtés par Claude Guéant.

La préfecture de police de Paris n’est pas tenue de suivre l’avis de la commission qui se réunit pour des cas particuliers, notamment les « catégories protégées » parmi lesquelles les personnes ayant des attaches fortes en France. S’il relève que cet avis n’est que consultatif, l’avocat de Mohammed Hammami, Me Saleh Djemaï, y voit « un camouflet sévère à M. Guéant » source

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