01/08/2012
"Deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait avait fait un malaise".
L'hallalicité bat son plein : l'article du contrat de travail qui impose de déjeuner et de boire a été instauré parce que l'année dernière "deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait avait fait un malaise". Peu importe, depuis que le maire de Gennevilliers a légalement suspendu quatre animateurs qui ne respectaient pas ce point précis, les pressions se sont multiplé et l'élu a cédé :
"Nous sommes un peu dépassés par les événements" avouait en début d'après-midi une employée de la direction des vacances et du tourisme à la mairie de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Devant l'afflux de réactions indignées qui ont suivi sa décision de suspendre quatre animateurs pour avoir observé le jeûne du ramadan, au nom de la sécurité des enfants, la mairie PCF de Gennevilliers a décidé de ne pas imposer aux animateurs de déjeuner au mois d'août.
Au coeur de la polémique, l'article 6 du contrat de travail signé par les animateurs, selon lequel l'animateur "veille à ce que lui-même ainsi que les enfants participant à la vie en centre de vacances se restaurent et s'hydratent convenablement en particulier durant les repas" et doit être "en pleine possession de ses moyens physiques".
Le maire communiste de Gennevilliers, Jacques Bourgoin a déclaré à l'AFP. "Tout est parti d'un accident qu'il y a eu il y a deux ans, où deux enfants avaient été blessés parce que la conductrice du mini-bus, qui jeûnait avait fait un malaise".
"C'est pour cela qu'on a ajouté cet article au contrat de travail mais comme l'article apparaît pour certains discriminatoire, on souhaite que le débat soit posé de manière sereine", a poursuivi l'édile".
Pour le chef de l'UMP J-F Copé il vaut mieux donc prendre des risques avec les enfants plutôt que de froisser les islamistes. Dont acte.
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