30/03/2013
Manuel Valls autorise le séjour d'un saoudien qui bénit Ben Laden au congrès de l'UOIF
En février 2013, cheikh Mohamed Al-Arifi lors d'une émission télévisée affirme que Al-Qaida "ne tolère pas l'effusion de sang" et évoque le "cheikh Ben Laden, que Dieu le bénisse et prie pour son âme", conférant au psychopathe une légitimité islamique (même s'il dit ne pas partager toutes ses opinions), un cheikh étant un docteur de la loi. Les médias arabes avaient largement commenté le dérapage, lire les articles de Albawaba et Al Arabiya;
La polémique en direct :
- Actualisation 30/03: le média catholique La Vie signale la présence (une année de plus) de Mgr Dubost et du père Lelong dont les interventions viseront selon ce premier à "dépasser les stéréotypes" et à "renforcer les liens avec les musulmans", fussent-ils Frères Musulmans ou fans de Ben Laden donc.
- Actualisation 30/03: Atlantico est le premier média professionnel à reprendre nos informations sur la présence d'Al-Arifi au Bourget.
- Actualisation 29/03: Fabrice Madouas chargé des questions de société à Valeurs Actuelles :
Actualisation 29/03 : Libération titre L'UOIF présente dresse une liste plus lisse d'invités (SIC)
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L'année dernière, suite à l'indignation de l'Observatoire de l'islamisation dont les informations furent largement reprises, six "savants" orientaux appelant à la haine furent interdits de séjourner en France pour prêcher au congrès de l'UOIF. Manuel Valls s'était servi de nos informations révélées le 19 mars 2012 pour demander l'interdiction de séjour des islamistes en question le 24 mars, sans nous citer.
Cette année, l'UOIF n'a pas reconduit les invitations aux mêmes islamistes mais en invite d'autres tout aussi radicaux. sans que l'Intérieur s'en inquiète.
Le cheik saoudien Muhammed al-Arifi (photo) dont la présence est révélée par le média partenaire de l'évènement Saphirnews, professeur à l'Université de Riyad, où est enseigné l'islam wahhabite le plus extrémiste, sera un des invités vedette du rassemblement de l'UOIF se tenant au Bourget ce weekend des 30 et 31 mars.
Invité en Suisse en novembre dernier, sa présence avait déclenché la polémique dans les médias helvétiques.
Voici l'article du quotidien suisse Le Matin sur la polémique :
"Le cheikh saoudien Mohammed al-Arifi s’exprimera le 15 décembre à Fribourg dans le cadre de la conférence annuelle du Conseil central islamique suisse (CCIS). Une intervention qui ne plaît guère à l’Association des ex-musulmans de Suisse, qui demande aux autorités d’intervenir pour l’empêcher de s’exprimer. Un avis partagé par les politiques fribourgeois de gauche comme de droite
«On ne peut pas croire que la Suisse tolère les discours de haine, de fanatisme et d’intolérance, explique au «Matin» Kacem el-Ghazzali, président de l’Association des ex-musulmans. Un homme qui veut tuer les non-croyants et dit qu’il n’y a pas d’âge minimum pour le mariage d’une jeune fille devrait être en prison.»
Les propos que l'association des ex-musulmans reproche au Cheikh :
Les musulmanes
Sur YouTube, le prédicateur explique comment un bon musulman doit battre sa femme: les coups doivent être «light» et ne pas rendre son visage laid. Il y dit aussi qu’il n’y a pas d’âge minimum pour le mariage d’une jeune fille.
Les femmes occidentales
Sur une chaîne saoudienne, il a affirmé que les femmes occidentales mariaient des chiens et des ânes.
Les danoises en particulier
Sur la même chaîne saoudienne, il a dit que les Danoises marient «un chien, un âne et ainsi de suite», et que 54% d’entre elles ne savent pas qui est le père de leurs enfants.
Les juifs
«Il y a un juif derrière moi, viens et tue-le», dit-il dans un autre extrait de YouTube.
Sur un média iranien, dans un article du 4 janvier 2013, ses positions sur le Jihad en Syrie ont fait aussi polémique:
" Un dignitaire religieux saoudien, Cheikh Mohammed al-Arifi , qui appelle à longueur de journée à l’enrôlement de mercenaires, pour aller faire le Jihad, en Syrie, vient d’émettre une fatwa intitulée ”ouverture de la porte du djihad, par le mariage, en Syrie”.
Ce décret religieux tend à rendre légal d’un point de vue religieux, les rapports sexuels avec des filles syriennes, pour les mercenaires islamistes présents sur le sol syrien, non mariés ou loin de leurs épouses, qui pourront, grâce à cette fatwa, contracter mariage, pour une durée ne dépassant pas quelques heures, avec celles qui ne sont pas mariées ou celles qui ont été répudiées ou divorcées.
Après avoir assouvi ses plus bas instincts, le “moudjahid Fi Sabil Illah”, se doit de prononcer trois fois la fameuse répudiation et le tour est joué. Dès que la répudiation est prononcée, un autre mercenaire prend la même, pour “épouse”, et ainsi de suite.
Les auteurs de cette fatwa affirment que cette autorisation licite a pour objectif “de permettre aux combattants d’exercer leur droit aux rapports sexuels, ce qui renforce leur courage et augmente leur capacité et leur moral, dans le combat”.
“le Jihad des femmes, contre Bachar al-Assad”
Aussitôt dit aussitôt fait. Dans les régions syriennes sous contrôle des combattants islamistes, la propagande a commencé par inciter, au “djihad par le mariage”, les filles âgées de 14 ans et plus et celles qui ont été répudiées à appliquer cette fatwa considérée comme “le jihad des femmes contre Bachar al-Assad”.
Sur Ben Laden le très sérieux média arabe Al-Arabiya, qui est tout sauf islamophobe,dans un article de février 2013 rappelle les propos tenu sur Al-Jayzira par Al-Arifi sur le fondateur d'Al-Qaida qui ont déclenché une autre polémique. En effet, celui qui a l'autorisation de venir en France a présenté Ben Laden comme "le Cheikh Oussama" et a appelé à prier pour lui tout en le bénissant. (source)
Donc Manuel Valls entend lutter contre le "fascisme islamiste" mais délivre des visas de séjour à ses agents d'influence en France. Comme l'éditorialiste du Figaro Yves Thréard et le spécialiste de l'islamisme Alexandre del Valle, nous croyons qu'il faut d'urgence interdire l'UOIF en France et renvoyer ses imams dans leurs pays d'origine.
Mais il est vrai que la ligne au PS est plutôt à son financement avec l'argent des contribuables, comme Jean-Marc Ayrault le fait à Nantes. Sans que personne ne s'en émeuve pour "ne pas stigmatiser". Les journalistes oseront-ils faire leur travail pour révéler cela aux Français?
Observatoire de l'islamisation, 28 mars 2013.
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