Michel Onfray sur BFM "250 versets du Coran justifient le Jihad" (vidéo)

Bourdin direct: Michel Onfray - 24/05 par BFMTV

Fidèle à son intégrité de philosophe athée, Michel Onfray affirme ce qu'aucun éditorialiste, politique ou "intellectuel" n'a le courage de dire. Les racines du Jihad sont dans le coran. Le chiffre de 250 parait cependant surrévalué, Onfray doit confondre avec les versets s'opposants aux lois de la république (le coran étant aussi un code civil et pénal). Le chiffre d'une cinquantaine de versets semble plus juste, mais cela ne change pas grand chose. La deuxième partie de l'entretien sur sa condamnation de l'engagement français au Mali n'est pas notre ligne, les premières victimes des islamistes étant les Maliens, peuple tranquille pratiquant un islam apaisé car superficiel. 

Lire en complément nos articles:

 

- Djihad littéraire à l'Institut du Monde Arabe 

- La définition du Jihad aux universités de Paris et Tunis 

- Averroès référence méconnue des djihadistes contemporains

Un collège musulman fait sa rentrée à Marseille

 

Photo: collège lyonnais Al-Kindy de l'UOIF déjà opérationnel depuis la rentrée 2007, ce malgré l'avis du recteur d'académie...sur pression de Nicolas Sarkozy Voir notre article.

  Le nouveau collège privé musulman Ibn Khaldoun, situé dans le 15e arrondissement de la cité phocéenne, a inauguré sa première rentrée ce jeudi 3 septembre. Il accueille une quarantaine d’élèves, répartis sur deux classes de sixième. Si seules deux classes sont ouvertes cette année, l’objectif du directeur de l’établissement est de doubler l’effectif l’an prochain. A terme, douze salles devraient être disponibles. Le tout pour un coût total d’un million et demi d’euros.

  Le directeur, Moshen Nghazou, est un cadre de  l'UOIF , organisation radicale dont nous avons largement commenté la dangerosité.

  Le choix de l'historien Ibn Khaldoun (1332-1406), reconnu comme un précurseur de la sociologie moderne, n'est pas anodin. Il s'agit de rassurer l'opinion publique en s'associant au nom d'un penseur à l'aura reconnue, mais en évitant soigneusement  de rappeler les commentaires de l'Andalous de naissance sur la race Arabe. En effet, dans son oeuvre majeure, "AI Muqaddima", l'histoire des conquérants arabes n'est guère édulcorée :

"En raison de leur nature sauvage, les arabes sont des pillards et des destructeurs. Ils pillent tout ce qu'ils trouvent sans combattre ou sans s'exposer. Puis ils se replient sur leurs pâturages au désert. Ils n'attaquent ou ne combattent que pour se défendre. Ils préfèrent éviter les forteresses ou les positions difficiles: ils ne les attaquent pas. Les tribus que protègent d'inaccessibles montagnes sont à l'abri de la malfaisance et des déprédations des Arabes. Ceux-ci ne franchiront pas de collines ou ne prendront pas de risque pour aller chercher les montagnards. Au contraire, les plaines sont livrées à leur pillage et en proie à leur avidité, si leur dynastie est faible ou qu'elles n'aient pas de troupes pour les défendre.(...)

  Que leurs yeux tombent sur n'importe quel bien, mobilier ou ustensile, et ils s'en emparent. S'ils arrivent à la domination et au pouvoir royal, ils pillent tout à leur aise. Il n'y a plus rien pour protéger la propriété et la civilisation est détruite. D'autre part, étant donné qu'ils font travailler de force les artisans et les ouvriers, le travail leur parait sans valeur et ils refusent de le payer. Or, comme on le verra plus loin, le travail est le fondement du profit (al- a'mâl, aslu I-makâsib). Si le travail n'est pas apprécié, s'il est fait pour rien, l'espoir de profit disparaît, et le travail n'est pas productif. Les sédentaires se dispersent et la civilisation décline. Autre chose encore : les Arabes ne portent aucun intérêt ('inâya) aux lois (ahkâm)."Lire la suite de ce texte

  Il va sans dire que si Ibn Khaldoun écrivait ceci en 2009, il serait poursuivit pour "haine raciale" au titre des lois Pleven et Gayssot,  par les mêmes qui utilisent son patronyme aujourd'hui...