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10/05/2010

Finance islamique: le gouvernement avance

Note : le libéralisme outrancier du système financier actuel sert des arguments sur un plateau aux musulmans. L'affirmation d'absence d'intérêt peut surprendre car à première vue, une banque n'aurait donc aucun avantage à prêter. En réalité, ceci est une vaste fumisterie, car les intérêts sont remplacés par une marge, une sorte de droit d'entrée, qui revient exactement au même, sauf que le coût n'est plus lissé dans la durée. Mais les musulmans sont content, ils ne payent plus d'intérêt mensualisés...

Tant que les dérives financières systémiques perdureront, les musulmans auront toujours beau jeu de mettre leur finance en avant. Mais les Chrétiens ne sont pas en reste et développent des fonds ethiques prémunisant l'investisseurs contre les mauvais adossements et en garantissant des produits responsables, non spéculatifs et compatibles avec leur foi. Malheureusement, les chrétiens de conviction sont moins nombreux que les musulmans de conviction, d'où le décalage énorme en terme de taux de pratique, ce qui est vrai dans l'assiduité dominicale est aussi vrai pour la finance religieusement compatible.

22:13 Publié dans 15- FINANCE ISLAMIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : finance islamique | |  Facebook | |

14/10/2009

Finance islamique : l'UMP retoquée par le Conseil constitutionnel

Chantal Brunel , députée UMP voulant islamiser le droit français.

Lu dans Le Monde du 14/10/2009

 " Le Conseil constitutionnel a censuré, mercredi 14 octobre, deux articles d'une loi sur le financement des PME, dont l'un prévoyait une disposition en faveur de la "finance islamique". Ces dispositions législatives auraient permis l'émission en France d'obligations islamiques, dites "sukuk".

  Les sages, saisis par le groupe socialiste à l'Assemblée nationale, ont estimé que ces deux articles étaient des "cavaliers", c'est-à-dire qu'ils "étaient sans lien avec l'objet initial de la proposition de loi qui tendait à favoriser l'accès au crédit des petites et moyennes entreprises", a expliqué le Conseil dans un communiqué.  "Il les a donc déclarés contraires à la Constitution".

  Le Parlement avait adopté définitivement le 17 septembre une proposition de loi de la députée UMP Chantal Brunel qui proposait de modifier le code civil pour permettre l'émission, sur la place de Paris, d'instruments financiers conformes aux principes de la finance islamique". Lire la suite

  Chantal Brunel, dans une lettre d'info programmatique en février 2006, concentrait son édito sur la déferlante migratoire et les menaces en découlant à l'encontre des "valeurs républicaines", faisant allusion à la polygamie etc. Ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui d'avoir voulu islamiser le droit français.

21:45 Publié dans 04 - COLLABORATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chantal brunel, finance islamique | |  Facebook | |