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26/09/2013

Le Maroc "modéré" condamne à 30 mois de prison un homme pour conversion au christianisme

9216920-drapeau-du-maroc-gros.jpgC'est bien connu, le Maroc est le pays de l'islam cool, du "juste milieu" [al-wassatiyyah]. Les prescriptions de l'école juridique malékite -officielle dans le royaume de l'école primaire aux universités islamiques- ne sont heureusement pas appliquées dans toute leur rigueur. Le Conseil supérieur des oulémas fit polémique au début de l'année pour avoir rappelé la peine de mort prévue pour ceux qui se convertissent à une autre religion que l'islam. 

Un jeune converti peut donc s'estimer "heureux", n'ayant pas été condamné à mort mais à 30 mois de prison ferme. Le média marocain Yabiladi rapporte :

"Les membres de la famille du jeune marocain, condamné à 30 mois de prison, pour avoir embrassé le christianisme, vit isolée dans le village d’Ain Aicha. Les habitants les évitent. Un drame qui s’ajoute à l’incarcération de leur fils. Une détention qui se déroule dans de mauvaises conditions. Il a été tabassé par les autres détenus à cause de sa religion. Craignant pour sa vie, la direction de la prison l’a, finalement, mis dans une cellule individuelle. Lire l'article

 maroc,apostasie,prison,moussaoui,mohammed moussaouiPeu de français savent que le président du Conseil Français du Culte Musulman, Mohamed Moussaoui (photo), est marocain. Naturalisé français en catastrophe peu après sa nomination -ça faisait désordre- il dirige le Rassemblement des Musulmans de France (RMF), association fédérant des dizaines de mosquées, un rassemblement qui n'a de "français" que le nom... tous les membres de son bureau étant marocains, sans exception. Des sujets de sa Majesté en mission commandée pour encadrer la diaspora dans l'hexagone.

L'un des membres du bureau du RMF, Amine Nadji, imam à Toul et Nancy, président du Conseil Régional du Culte Musulman enseigne  doctement les sanctions de la charia sur son site internet, notamment envers les apostats. Soyons sûr qu'il se félicite de l'emprisonnement du Chrétien marocain. 

Le Conseil "français" du Culte Musulman n'a jamais condamné les lois islamistes du Maroc, comme l'article 220 du code pénal qui punit sévèrement les Chrétiens qui oseraient distribuer des bibles ou parler de Jésus Christ. Et pour cause, le RMF est très proche du Ministère des Habous, le ministère de l'islam marocain, et ses congrès se tiennent dans le royaume chérifien. Critiquer les lois islamiques liberticides du Maroc serait se critiquer soi même...

L'indécence de cette organisation islamiste est d'oser dénoncer l'islamophobie grandissant en France. L'histoire de la paille et la poutre...

Observatoire de l'islamisation- septembre 2013.

01:43 Publié dans 23- MAROC | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maroc, apostasie, prison, moussaoui, mohammed moussaoui | |  Facebook | |

21/04/2013

Les Oulémas marocains décident la peine de mort pour les musulmans qui changent de religion (Akhbar Al Youm)

Information -pourtant très importante- censurée sans surprise par les grands médias français.  Imaginons si la Conférence des évêques de France avait adopté une motion appelant à tuer les Chrétiens passés à l'islam, le tollé médiatique serait mondial ! 

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Lu sur le média marocain indépendant Lakom du 16 avril 2013:

"L'institution présidée par Mohammed VI, "Commandeur des croyants", vient d'émettre une fatwa affirmant que le musulman qui change de croyance (règle de l'apostasie) mérite la peine de mort, selon le quotidien Akhbar Al Youm.

 

Selon le quotidien «Akhbar Al Youm" de ce mardi, le Conseil supérieur des Oulémas vient d'émettre une fatwa interdisant aux musulmans la liberté de croyance (déjà interdite par le code pénal marocain). Cette fatwa a été sollicitée par la délégation ministérielle des droits de l'Homme, dirigée par El Mahjoub El Haiba, dans le cadre de la préparation du rapport périodique relatif aux droits civiques et politiques.

Le journal ajoute que le Conseil des Oulémas a émis cet «avis juridique» comme réponse officielle à la délégation interministérielle, affirmant que le musulman qui change de croyance (règle de l'apostasie) mérite la peine de mort.

Contacté par Lakome suite à l'information publiée ce mardi par Akhbar Al Youm, le Conseil Supérieur des Oulémas a tenu à clarifier la situation. C'est le ministère des Habous qui a demandé le point de vue du Conseil sur la liberté de religion. Ce dernier y a répondu en avril 2012. Le point de vue en question fait partie d'un recueil de fatwas (2004 – 2012) qui vient tout juste d'être publié par le Conseil Supérieur des Oulémas et dont Lakome détient une copie.

Le point de vue du Conseil, page 291, sur le châtiment à infliger aux apostats est explicite : « le musulman qui change de croyance mérite la peine de mort ». Source

 

Un camouflet pour les islamologues de salon vantant la modération supposée de l'islam de l'école juridique malékite, officielle au Maroc et en Algérie. L'Observatoire de l'islamisation a ces dernières années publié des extraits des ouvrages de l'école malékite enseignant les peines corporelles ou le djihad offensif. Ils sont disponibles à l'Institut du Monde Arabe et vendus en Fnac...

 

Le président du Conseil Français du Culte Musulman, Mohamed Moussaoui, marocain, dirige la principale fédération de mosquées en France, le RMF (Rassemblement des Musulmans de France) dont tous les membres du bureau sont aussi marocains...

 

Observatoire de l'islamisation, avril 2013.

09:53 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM, 23- MAROC | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peine de mort, maroc, apostasie | |  Facebook | |

25/11/2011

Pourquoi les Marocains votent islamiste > le sondage qui fait peur.

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 (note publiée en décembre 2007)                           

       L’hebdomadaire marocain Telquel a publié en décembre 2007 les résultats d’un sondage de grande ampleur, réalisé par Mohammed El Ayadi, Hassan Rachik et Mohammed Tozy, deux politologues et un anthropologue. L’islam au quotidien est le nom de cette enquête de terrain, publiée par les éditions Prologues, qui a mobilisé « une vingtaine de chercheurs, étudiants et doctorants, adressant un questionnaire de près de 150 entrées à un échantillon représentatif de population de seize régions du royaume », soit au total 1156 Marocains et Marocaines, selon une méthode inspirée du Haut commissariat au plan.                                  

Voici les principaux enseignements :                                               

57%  désapprouvent la mixité sur les plages                                            

83%  approuvent le port du voile                                     

40%  refusent toute interaction entre juifs marocains et musulmans marocains                               

44%  sont favorables à la polygamie                                   

61%  n’acceptent pas la cohabitation entre croyants et non croyants                                                     

75%  refusent qu’un musulman change de religion 

49,8% des 18-24 ans se définissent d'abord par leur identité musulmane, l'identité marocaine venant au second plan.                                       

66%  pensent que dans l’islam il y a une solution à tout (médecine, science, économie, politique, technologie)                                               

21%  des jeunes approuvent les mouvements djihadistes, 17,6 % pour la population totale.

 La question initiale est "êtes vous d'accords avec les mouvements djihadistes?" : 17,6% de oui, 32,2% "ne sait pas", 20,8% de "sans opinion".

Donc seulement 28,9% ne sont clairement pas d'accord avec les mouvements djihâdistes...                                                                                                

Proportionnellement, les marocains souhaitant lancer le djihâd sont 2,5 fois plus nombreux que tous les électeurs extrémistes réunis (PT,LCR,PCF) en France. A noter que les élections marocaines de septembre (2007) ne permettent de tirer aucune conclusion : 30% seulement des marocains en âge de voter l’ont fait. Sur les votants, 20% de nuls. Le mouvement islamiste Justice et Bienfaisance du Cheik Yassine, plus important mouvement islamiste du pays... avait appelé à l’abstention. De quoi relativiser l’échec des islamistes du PJD, ne recueillant que 46 sièges sur 325, recul qui a tant rassuré les médias français…                                                                         

Ce sondage inquiète la rédaction du journal Telquel, média objectif et sérieux disponible en France, dont nous recommandons la lecture. Karim Boukhari et Youssef Mahla notent :                                                   

   « L’islam au quotidien a l’immense mérite de pointer des vérités chiffrées sur les musulmans que nous sommes. En valeur absolue, le constat est inquiétant. […] On s’inquiètera vraiment plus, demain, si le soupçon d’intolérance, de traditionalisme forcené, se confirme […] notre identité musulmane prime sur la marocaine. » l'article intégral                                                        

    De quoi mieux comprendre pourquoi des dizaines de milliers de marocains ont sifflé la marseillaise lors du match France-Maroc, de quoi mieux comprendre aussi  l’avertissement  de Hassan II :                              

« Je n’aimerais pas du tout que les Marocains fassent l’objet d’une tentative d’intégration car ils ne seront jamais intégrés. Ce seront de mauvais français. » Hassan II, 7/7, TF1, 16 mai 1993.                                 

Observatoire de l’islamisation

22:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maroc, islamisme, pjd, benikrane | |  Facebook | |

15/02/2010

Maroc: 14 heures de garde à vue pour des bébés Chrétiens

Pas un mois ne se passe sans que le Maroc n'applique l'article 220 de son code pénal interdisant la diffusion des religions non musulmanes, en étant assuré d'aucune protestation internationale, la "Gauche Marrakech" (expression du journaliste André Bercoff) et la droite d'intérêt craignant pour la tranquilité de ses weekends dorés...

Lu sur Portes Ouvertes- ONG au service des Chrétiens persécutés :

"Pas moins de 15 véhicules militaires ont entouré la maison. Les chrétiens présents n'en revenaient pas : ils s'étaient juste réunis pour participer à une formation biblique. Les faits se sont déroulés le 4 février dernier à Amizmiz, une petite ville au Sud de Marrakech. 18 personnes, dont 5 enfants, étaient réunis dans une maison privée lorsqu'environ 60 officiers, deux capitaines et un colonel des forces armées royales marocaines ont fait irruption dans le bâtiment. Ils ont arrêté tout le groupe, confisquant les bibles et deux ordinateurs.
Les chrétiens marocains ont été retenus en garde à vue pendant plus de 14 heures avant d'êtres libérés. Deux bébés de six mois et trois enfants de moins de 4 ans étaient avec eux. « Pendant tout ce temps, ils nous répétaient que ces arrestations avaient été personnellement ordonnées par le nouveau ministre de la justice marocaine et par le plus haut commandement de la gendarmerie, le général Housni Benslimane » explique le responsable de cette formation dont nous ne pouvons pas révéler le nom pour des raisons de sécurité. Dans le groupe, se trouvait aussi un étranger qui a été immédiatement expulsé du pays. Selon une agence de presse arabe, l'opération a été ordonnée « suite à des informations sur une réunion secrète destinée à initier des gens au christianisme et qui pourrait ébranler la foi des musulmans et les valeurs du Royaume ».
  En mars et en décembre derniers, la police avait déjà interrompu deux autres formations réunissant des chrétiens d'origine musulmane. Tous les participants avaient aussi été arrêtés et interrogés pendant plusieurs heures avant d'être relâchés le lendemain.(...)
L'article 220 du code pénal condamne toute tentative destinée à faire changer d'avis un musulman au sujet de sa foi. Un porte-parole du gouvernement marocain a déclaré en avril 2009 : « La liberté de religion ne signifie pas la liberté de choisir sa foi ».
  Pourtant, les chrétiens marocains ne se sentent pas en contradiction avec les valeurs nationales, bien au contraire. Comme nous l'explique un pasteur : « Les chrétiens marocains sont fiers d'être Marocains. Ils désirent simplement avoir leur droit à la liberté religieuse reconnue et acceptée par le gouvernement.»

15:21 Publié dans 23- MAROC | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maroc | |  Facebook | |

08/12/2009

Epuration religieuse au Maroc : ça continue

Le rêve des Chrétiens au Maroc : débattre un jour de la présence ou non de clochers sur leurs églises.

LCI- dépêche 17h53  :

"Cinq ressortissants étrangers ont été expulsés récemment du Maroc pour "réunion non déclarée et prosélytisme évangéliste", selon la préfecture de police d'Oujda, dans le Nord-Est du pays. L'intervention des services de police a eu lieu "suite à des informations faisant état d'agissements douteux en relation avec le prosélytisme évangéliste, de nature à porter atteinte aux valeurs religieuses du royaume", a précisé un communiqué du ministère de l'Intérieur. Les perquisitions effectuées sur place "ont permis la saisie de plusieurs supports de prosélytisme, dont des ouvrages et des CD en arabe et en langues étrangères", ajoute le communiqué. En mars dernier, cinq missionnaires étrangers (quatre Espagnols et une Allemande) avaient été également expulsés alors qu'ils tenaient une "réunion de prosélytisme avec des ressortissants marocains", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur."

Maroc Hebdo rapportait l'année dernière le dernier cas évoqué :« Deux touristes français ont été arrêtés, le 31 mars 2008, dans un camping à Zagora, au sud du Maroc, en possession d’un nombre important de livres et de CD Rom en français et en arabe sur le christianisme. Ces étrangers sont soupçonnés de vouloir convertir la population locale. Selon la loi marocaine, ils risquent une peine de six mois à trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 à 500 dirhams pour avoir ébranlé la foi d’un musulman. »

Rappel 1 : l'article 220 du code pénal marocain interdit tout prosélytisme autre que l'islamisme.

Rappel 2 : un Chrétien ne peut obtenir la nationalité marocaine, c'est...constitutionnel. Quant au droit du sol, il est évidemment inexistant.

Rappel 3le conseil des Oulémas du Maroc condamne l’interdiction des minarets en Suisse, la considérant comme « une forme d’extrémisme et d’exclusion » et «contraire à l’image civilisée que les Musulmans se font de la Suisse».

Rappel 4 : Le Maroc ne reconnait pas la double nationalité. Chaque individu de la diaspora marocaine est un sujet du Roi.

« Je n’aimerais pas du tout que les Marocains fassent l’objet d’une tentative d’intégration car ils ne seront jamais intégrés. Ce seront de mauvais français. » Hassan II, 7/7, TF1, 16 mai 1993.                               

20:36 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM, 23- MAROC | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maroc, évangélisme | |  Facebook | |