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04/03/2015

Averroès dans le texte : conversion ou dhimmitude, esclavage et massacre pour les non musulmans.

averroes-ibn-rushd-muslim-scholar-philosopher-physician-twelfth-liz-sonneborn-hardcover-cover-art.jpgExtraits choisis de la fameuse oeuvre d'Averroès (1126- 1198) Bidayat al-Mujtahid wa-Nihayat al Muqtasid écrite en 1167 alors qu'il vient d'être nommé Cadi (juge islamique) de Cordoue :

 «  Selon la majorité des savants, la nature obligatoire du Jihad est fondée sur le verset (coranique) [2 :216] : « Il vous est prescrit de combattre, bien que vous y répugnez ». C’est une obligation collective et non personnelle, soit une obligation, sauf quand elle ne peut être menée à bien par un nombre minimum d’individus, elle est annulée pour la preservation des musulmans, fondé sur [9 :122] »

 

2- L’ennemi

 Les savants s’accordent sur le sort des polythéistes qui doivent être combattus. Cela est fondé sur [8 :39] « Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de persécution et que la religion reviennent à Dieu totalement » (…)

 3- Le Dommage autorisé à infliger aux différentes catégories d’ennemis

 Le dommage infligé à l’ennemi consiste à s’en prendre à ses biens, à le blesser ou à violer sa liberté personnelle, ou à le réduire en esclavage. Cela peut être infligé , selon le Consensus des savants (ijma’) à tous les polythéistes : hommes, femmes, jeunes et vieux, les notables ou personnes non importantes. L’opinion varie seulement sur les moines, qui doivent être laissés en paix et non captifs, et indemnes. Ils appuient cette opinion sur les mots du Prophète : « Laisse les en paix et aussi ce en quoi ils se sont consacré », et la pratique de Abu Bakr. 

La plupart des savants s’accordent sur le sort des captifs, plusieurs options s’ouvrent à l’Imam  [ tête de l’Etat islamique, le calife, dans le sens des écrits d’Averroès]. Il peut leur pardonner, les réduire en esclavage, les tuer, les relâcher contre une rançon  ou comme dhimmi, dans ce dernier cas le captif doit s’acquitter d’une taxe (jizya). (…) l’interprétation obvie du Coran  [47 :4]  « quand vous rencontrez les mécréants, frappez leurs cous, puis quand vous les avez largement massacrés, serrez bien leurs chaînes », l’Imam est le seul habilité à relâcher les captifs. D’un autre côté, [8:67] : « Ce n’est pas au prophète d’avoir des prisonniers tant qu’il n’a pas répandu un large massacre sur le terrain » est l’occasion de ce verset révélé (à la bataille de Badr) de prouver qu’il convient mieux de massacrer les captifs plutôt que de les réduire en esclavage. Le Prophète lui même a dans certains cas massacré les captifs en dehors du champs de bataille, alors qu’il pardonnait à d’autres. Il avait l’habitude de réduire en esclavage les femmes. Abu ‘Ubayd a relaté que le Prophète ne faisait jamais d’esclaves parmi les hommes arabes. Après lui le Sahaba  statua à l’unanimité sur les règles à appliquer aux Gens du Livre (ahl al-kitab), aussi bien hommes que femmes, qui doivent être réduits en esclavage (…)

 4- Les conditions de la Guerre :

 Selon tous les savants, la condition de l’entrée en guerre est la sommation à la conversion à l’Islam  de l’ennemi. Cela implique qu’il n’est pas permis de les attaquer tant que la sommation ne les a pas atteint (…)

 Les musulmans s’accordent sur le but de la guerre contre les Gens du Livre (Chrétiens et Juifs), à l’exception de ceux d’entre eux qui appartiennent à la tribu Quraysh, est double : soit la conversion à l’Islam, ou le paiement d’une taxe (jizya). Cela est basé sur le coran  [9 :29] : «  Combattez ceux qui ne croient pas à Allah et au Jour Dernier et qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son Messager ont interdit, et qui ont le livre sans pratiquer la religion véritable, jusqu’à ce qu’ils paient le tribut directement et humblement » . La plupart des juristes s’accordent sur le paiement de la taxe également par les Zoroastriens (madjus) selon les mots du Prophète « traitez les comme les Gens du Livre »

Sur le même sujet lire nos précédents articles:

-Grand cadi d'Al Andalus, le grand père d'Averroès exigea la déportation des chrétiens

-Averroès, référence méconnue des djihadistes contemporains

-Averroès aurait-il été censuré par le CSA ?

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25/02/2015

"Tout ce qu'affirme l'Etat Islamique se trouve bien dans le droit musulman" affirme un présentateur égyptien (Vidéo)

Ibrahim Issa: "Chaque fois que l’EI commet des actes de barbarie, tels que décapiter, égorger ou brûler vive une personne, comme ils l’ont fait aujourd’hui, différents cheikhs déclarent – lorsqu’ils prennent la peine de s’exprimer – que cela n’a rien à voir avec l’islam, que l’islam n’est pas en cause, etc. Pourtant lorsque les membres de l’EI massacrent, assassinent, violent, immolent et commettent tous ces crimes barbares, ils affirment se fonder sur la charia. Ils déclarent que leurs actes sont fondés sur un certain hadith, sur un chapitre du Coran, sur une affirmation d’Ibn Taymiyyah ou sur une source historique. Il faut dire la vérité : tout ce que dit l’EI est exact.

Cela ne devrait surprendre personne, et personne ne devrait être choqué par ce que je vais dire. Toutes les preuves et les références que l’EI apporte pour justifier ses crimes, sa barbarie et sa violence horrifiante, criminelle et condamnable… Tous les preuves et les références qu’apporte l’EI, affirmant qu’elles peuvent être trouvées dans les livres d’histoire, de jurisprudence et de droit, s’y trouvent effectivement, et celui qui dira le contraire commet un mensonge. Lire la suite

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19/01/2015

Le professeur Brague ose souligner les meurtres commandités par Mahomet dans Le Figaro

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Rémi Brague est membre de l'Institut professeur de philosophie médiévale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilians-Universitàt de Munich. Sa tribune du 18 janvier dans Le Figaro disponible intégralement ici.

Extrait :

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Lire aussi sa mise au point sur l'intolérance de l'islam dans Le Point de cette semaine.

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12/01/2015

Les livres pro djihâd pullulent à l'Institut du Monde Arabe (Vidéo)

(En cas de censure la version Youtube est ici)

Documentaire présentant les ouvrages de Charia de l'Institut du Monde Arabe:

Djihad contre les mécréants, assommer les moines, tuer les Juifs,  lapider les fornicateurs, couper les têtes des apostats, violer les femmes captives issues du butin de guerre, la conversion ou la mort, payer l'impôt islamique ou la mort, interdiction d'édifier des églises, interdiction de faire sonner les cloches. Voilà le contenu de l'islam classique en livres, dans la boutique pour touristes de l'IMA.  

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"Environ 20% des musulmans voient dans le Coran un permis de tuer" lâche l'imâm de Drancy Chalghoumi

Sur Atlantico l'imâm de Drancy Hassan Chalghoumi ose enfin mettre les pieds dans le plat :

"A l’origine, il y a un livre, le Coran.

Environ 20% des musulmans, qu’on appellera les radicaux fondamentalistes, y voient un livre de guerre et d’intolérance, un permis de tuer au nom de Dieu." Lire l'article.

Est-ce à dire que sur les 6 millions de musulmans en France (estimation officielle basse), 1,2 millions sont des djihadistes en puissance ? 

Extrait de la sourate IX, traduction de Jean Grosjean approuvée par l'université islamique Al Azhar (Egypte), la plus respectée par les sunnites :

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30/09/2014

Grand cadi d'al-Andalus, le grand père d'Averroès exigea la déportation des chrétiens

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Professeur de pensée et civilisation arabes à l'université de Toulouse-II, Dominique Urvoy est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Les Penseurs libres dans l'Islam classique (Albin Michel, 1996), Histoire de la pensée arabe et islamique (Seuil, 2006). Il revient dans sa biographie d'Averroès (Ibn Rushd) sur l'attitude de son grand-père vis-à-vis des chrétiens andalous, alors qu'il est le gardien de l'orthodoxie musulmane de par sa fonction :

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28/09/2014

Les combats de Mahomet: escarmouches, grandes batailles et crimes de guerre.

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  Présentation synthétique des combats menés ou planifiés par Mahomet, proposée par l' Observatoire de l'islamisation d’après la biographie « Mahomet, contre-enquête » (éd.de l’Echiquier) de l’arabisant René Marchand, se basant sur la Sîra (biographie islamique officielle) et la Sunna.

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19/09/2014

Le Jihâd selon Ibn Khaldûn

ump,ps,MoDem,jeunes populaires,politique,france,2007(initialement publié en juin 2007)

Spécialiste du jihâd, Majid Khadduri est l’ auteur d’un livre phare sur la question (malheureusement non disponible en langue française),  «  War and peace in the law of Islam » (The Johns Hopkins Press, Baltimore et Londres, 1979)

Le chapitre V, est consacré à la doctrine du jihâd. Khadduri se réfère justement au grand historien musulman  Ibn Khaldûn (1332-1406) :

(P.70) «  Les guerres, selon ibn Khaldûn, sont de 4 sortes. La première est la guerre  tribale, telle qu’elle existait parmi les tribus arabes. Deuxièmement, les querelles  (feuds) et les escarmouches (raids) propres aux peuples primitifs. Troisièmement, les guerres prescrites par la Sharia,i-e, le Jihâd. Quatrièmement, les guerres contre les rebelles (déviationnistes, réformistes, schismatiques insoumis à l’autorité islamique[1]) et les dissidents. Ibn Khaldûn soutient que si les deux premières sont injustifiées, car elles sont des guerres de désobéissance, les deux autres sont des guerres justes. »

Ibn Khaldun qui notait justement dans ses fameux Prolégomènes (Muqqadima) :

« Dans l’islamisme, la guerre contre les infidèles est d’obligation divine, parce que cette religion s’adresse à tous les hommes et qu’ils doivent l’embrasser de gré ou de force. On a donc établi chez les musulmans la souveraineté spirituelle et la souveraineté temporelle, afin que ces deux pouvoirs s’emploient simultanément dans ce double but »

Ibn Khaldoun, Les Prolégomènes, tred. M. G. de Stane, Paris 1862-1868, t. I, p.469

Ibn Khaldoun enseignait en son temps  la charia à l’université islamique Al-Azhar en Egypte…Son nom été choisi pour un collège privé musulman de l'UOIF à Marseille.


[1] La catégorie des « rebelles » fait l’objet d’une définition précise dans les Statuts Gouvernementaux de El-Mawerdi (1058 +) , ouvrage majeur du droit public musulman.

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17/09/2014

Averroès, référence méconnue des djihadistes contemporains

averroes.jpgLe professeur Luis Gomez Garcia (Madrid, 1967) est professeur titulaire de la chaire d'Etudes Arabes et Islamiques de l'Université Autonome de Madrid. Dans son Diccionario del islam, éditions Espasa, paru en 2008 avec le concours du Ministère de la culture espagnol, l'entrée "Jihad" rappelle que le paragon de l'islam des lumières, référence obligatoire d'un islam présenté tolérant, était lui même favorable au jihad offensif (nous l'avions déjà évoqué dans un article) :

"Le Jihad belliqueux, s'il recouvre un caractère défensif, recouvre, plus fréquemment, un caractère offensif et économique (> Butin). Son origine est liée à l'expansion de l'Etat islamique, et, comme le signale Averroès (1126-1198) dans son Bidâyat al-muchtahid wa-nihâyat al-muqtasid, ne fut pas une fin en soi (le jihad est le résultat du fâsad, du désordre et de la corruption), mais bien mieux un moyen légitime pour que l'Etat puisse accomplir sa mission ultime: la concrétisation de l'ordre universel islamique. Le jihâd tenait un caractère subsidiaire, auparavant devaient être remplies certaines conditions, comme le recours à des moyens pacifiques pour convaincre la population de rejoindre d'ordre islamique. Dans ce sens, selon Averroès, l'objectif du jihad dans le sentier de l'islam n'était pas exclusivement la conversion, mais également, une fois soumise l'Arabie paienne, la capitulation de la population dhimmi limitrophe (Chrétiens et Zoroastriens) et leur soumission au pouvoir califal, symbolisée par le paiement de l'impôt de la capitation ou jizya. Ce jihad de caractère offensif fut consubstantiel à l'Empire islamique, ou, ce qui revient au même, à l'expansion de l'islam vers les territoires non islamiques ( > dar al -harb, rabita) , et, en termes politiques, il servit tant pour légitimer le califat que pour souder la oumma. Il est symptomatique que Abd Allah Azzam (1981-1989); "l'imam du jihad" pour le jihadisme moderne, recourre, entre autres, à Averroès dans sa démonstration doctrinale de l'obligation du jihad en islam." (page 362)

Le professeur Gomez Garcia présente le profil du théoricien jihadiste à l'entrée "djihadisme" de son dictionnaire page 365 :

"Abd Allah Azzam fut un militant actif des Frères Musulmans jordaniens, diplomé de l'Université islamique d'Al-Azhar. Il rompit avec les Frères jordanniens en 1980 lorsque ceux-ci refusèrent de s'engager militairement en Afghanistan en se contentant d'aide humanitaire. Deux oeuvres de Azzam sont des classiques du jihadisme: Ilàn al-jihad  (La déclaration du jihad, 1984) et Rejoins la caravane, (1987). Dans le premier ouvrage, Azzam établit que le jihad est une obligation individuelle (fard al-ain) et soutient qu'il est la majeure forme de dévotion, pour la sauvergarde de l'islam et de ses maux internes - impiété (kufr) et sédition (fitna)- et surtout, contre le pire mal qu'est l'idolatrie (shirk) dans toutes ses formes, mêmes modernes -consumérisme, matérialisme, individualisme, athéisme-. Azzam s'appuie sur toute la réserve des hadith, présents dans Al-Manar (le phare), la volumineuse compilation du juriste neohanbali Ibn Qayyim Al-Jaziya (1290-1350)"

Al-Jaziya, élève de Ibn Taymiya, est cité comme référence par l'imâm de Bordeaux Tareq Oubrou dans son livre Profession imâm, Albin Michel 2010 (tout comme Ibn Taymiya à trois reprises!). Nous avions explicité dans Ces Maires qui courtisent l'islamisme (Tatamis, 2010) la théorie du djihad offensif chez Al-Jaziya, auteur cher aux imams de l'UOIF soutenus localement par l'UMP et le PS...

Observatoire de l'islamisation, avril 2013

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12/09/2014

L'Etat islamique est un "retour aux sources de l'islam médiéval" analyse-t-on à Saint-Cyr

Thomas Flichy, ancien de l'Inalco et agrégé d'histoire, professeur de relations internationales à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr est interrogé par le bi mensuel L'Homme Nouveau du 13 septembre 2014 :

"L'avancée de l'Etat islamique se présente avant tout comme un retour aux sources de l'Islam médiéval. Il ne faut pas oublier que la création d'une confédération centrée sur une action militaire au service d'une conquête fut l'élément premier et originel de la fondation de l'islam. 

"Islam" fut dès le départ un terme équivoque: il signifie à la foi la soumission individuelle que le croyant doit avoir à l'égard de Dieu et le ralliement ou la soumission à un pouvoir nouveau instauré par un prophète qui en définit les lois au nom de Dieu et dont les assises politiques sont appuyées par une action militaire permanente.

Un des propos les plus anciennement transmis de Mahomet (Muhammad) est le suivant: "j'ai reçu l'ordre de combattre les hommes jusqu'à ce qu'ils disent "point de divinité excepté Allah". Le combat militaire est par conséquent consubstantiel à l'Islam, particulièrement en temps de réveil religieux"

Lire l'intégralité du dossier sur l'Etat Islamique dans L'Homme Nouveau

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02/09/2014

La définition du Jihâd enseignée aux Universités de Paris et Tunis.

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Dans l'ouvrage "Vocabulaire de l'islam" paru dans la collection "Que sais-je" des Presses Universitaires de France (PUF, 2008), Dominique Sourdel et Janine Sourdel-Thomine, Professeurs émérites à l'Université de Paris-Sorbonne, co dirigeant la collection "Islamiques" aux PUF, écrivent pour l'entrée "Jihâd":

" JIHÄD- "Lutte", au sens originel.- Désigna d'abord, dans les traités de droit religieux ou fiqh, l'"effort de guerre" devant être entrepris contre les infidèles ou kâfirs, au nom de la Loi ou sharî'a, pour faire triompher la vraie religion. D'où le sens de "guerre légale", plutôt que "guerre sainte", décidée par le chef de la communauté, c'est-à-dire par un calife qui gouverne réellement ou par l'un de ses représentants, l'émir ou, plus tard, le sultan.

-C'est donc un "devoir collectif" ou fard kifâya et non individuel, destiné à assurer l'expansion de l'islam en tant que religion universaliste et instituant un état de guerre permanent avec les territoires non musulmans appelés dâr al-harb, envers lesquels seule une forme de trêve ou hudna, et non une paix durable, peut être consentie.

-Explique les diverses entreprises guerrières ayant assuré l'extension du monde musulman, à partir de la victoire ou fath de Muhammad sur les habitants de la Mekke qui suivit ses diverses batailles et expéditions oumaghâzi, et lors des grandes conquêtes qui se déroulèrent aussitôt après sa mort. -Plus ou moins observé par la suite, n'a plus été décrété officiellement depuis 1914, mais est souvent entrepris à l'époque contemporaine  par des groupes de combattants indépendants.

- A partir du Xeme siècle, certains auteurs [note de l'Observatoire: loin d'être majoritaires chez les juristes sunnites] avaient infléchi le sens du terme en y voyant seulement un combat défensif  (par exemple contre les Francs et les Mongols) ou un combat contre l'hérésie.

- Les soufis sont allés jusqu'à l'interpréter comme un combat contre les passions. D'où les expressions jihad majeur pour l'effort intérieur et jihad mineur pour l'effort guerrier." page 61

Note de l'Observatoire : cette distinction entre jihâd mineur et jihâd majeur est issue d'un propos de Muhammad, qui fait du jihâd guerrier dit "mineur" un préalable avant d'engager l'effort spirituel. Le grand juriste sunnite Al-Ghazâlî (1058-1111) enseigne dans La mesure des Actes que la distinction entre petit et grand jihâd aurait été défini par les compagnons de Mahomet :

« Combattre effectivement est aussi malaisé que de reprendre le souffle. Seul le connaîtra celui qui cherche à extirper l’appétit de son âme. C’est pourquoi les compagnons ont dit « nous revenons du « petit jihâd » pour aborder le « grand jihâd » ils ont donné à la lutte à l’épée contre les mécréants le nom de « petit jihâd ». C’est ainsi que quand on a demandé au prophète « quel est le meilleur des jihâd Ô envoyé de Dieu » il a répondu « Le combat contre tes passions ».( Ghazali, La Mesure des Actes, éditions Albouraq, 2005 ).

 29978140-jpeg_preview_medium.jpgProfesseur à l'Université de Tunis, Hamadi Redissi (photo) un des meilleurs spécialistes de l'islam politique, écrit dans son dernier ouvrage La tragédie de l'islam moderne (Seuil, 2011) :

"Certes, les soufis subliment le jihâd contre soi, mais, à mon humble connaissance, il n'y en a aucun qui ait déclaré le "petit jihâd" (le combat) obsolète" note de bas de page, page 144.

Dans ce même ouvrage, le professeur Redissi explique que :

"Un lecteur occidental ne manquera pas d'être dérouté par la table des matières de tout manuel de droit (musulman).(...) Le manuel inclut immanquablement le "Livre du jihad", devoir collectif incombant à la communauté dans son ensemble et non à une personne particulière. Il est exclusivement consacré à la "guerre sainte", et ce, contrairement à une opinion aujourd'hui courante qui voudrait nous faire croire que le corpus juridique se souciait de "jihad spirituel". C'est l'occasion d'épiloguer sur le statut des non-musulmans, la cible justement du jihad- il arrive qu'un chapitre entier leur soir consacré" page 109

Dans un autre ouvrage, L'exception islamique (Seuil, 2004) Hamadi Redissi se penchait dans son chapitre sur "l'exception militaire" de l'islam sur "les trois alternatives meurtrières" :

" La théorie de la guerre sainte, légale et juste est bien connue. Je voudrais simplement reconstituer une cohérence plus significative qu'historique, en insistant sur trois types de rationalités: prosélyte, fiscale et étatique. Les deux premiers font partie de la guerre sainte, la troisième relève seulement de la guerre d'intérêt général. Mais tous trois portent en eux le dispositif cognitif qui fabrique de l'ennemi. Ils reposent sur trois alternatives logiques, et à chaque fois un double bind: l'islam ou la mort, l'islam ou l'humiliation, le repentir ou la mort" page 87

Lire aussi les écrits du professeur Yadh Ben Achour, collègue de Hamadi Redissi à l'université de Tunis, qui n'enseigne pas autre chose.

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01/09/2014

Etat islamique: le viol des captives de guerre est halal dans l'islam sunnite

9782841612307.jpgAu cours du jihâd, la femme de l’ennemi fait partie du butin. A ce titre, le musulman dispose de son corps une fois qu’il l’a réduit en esclavage. Le rite malékite, officiel au Maroc et en Algérie, choisi par l’Institut de théologie de la Grande mosquée de Paris, se base sur un ouvrage fondamental : Al-Muwatta’  "synthèse pratique de l’enseignement islamique" de Abdu-llah Mâlik, jurisconsulte médinois du septième siècle appelé communément "l’imam des imams". Al-Muwatta’ est tellement populaire chez les musulmans qu’il s’en vend à la Fnac et au Virgin Mégastore, ainsi qu'à la "librairie-boutique" de l'Institut du Monde Arabe.

    Voici ce qu’on peut y lire à la page 450 de la traduction de Muhammad Diakho pour les éditions Albouraq :

    (1262) 95- « Ibn Muhayriz a rapporté : « j’entrai à la mosquée et à la vue de Abû Sa’îd al-Khudrî, je m’assis près de lui et je lui demandai au sujet de l’éjaculation en dehors de l’utérus. Il me répondit : « Nous quittâmes Médine avec Mahomet dans une expédition contre les Banû al-Muçtaleq. Nous prîmes pour captives les meilleures femmes arabes. Comme nous les désirions, et que nous souffrions de notre célibat, nous avions voulu avancer des rançons en échange des captives, puis de cohabiter avec elles en éjaculant en dehors de l’utérus. Alors, nous nous dîmes : « Ferons nous cela sans le demander à Mahomet qui est parmi nous ? » En le lui demandant il répondit : « Il n’y a pas de mal à faire cela » »

 Autre justification de taille de la pratique du viol, les enseignements du cheik sunnite Yussuf Al-Qaradawi, animateur vedette d’une émission sur Al-Jazira (La charia et la vie), directeur du Centre européen de la fatwa et de la recherche (CEFR), structure juridique mère de l’UOIF, dont Tariq Ramadan préface les livres. Son analyse sur les causes du tsunami asiatique en 2005 fut particulièrement odieuse : les victimes méritaient leur sort en raison des « actes d’abominations » pratiqués dans les zones touristiques, qui auraient provoqué la colère d’Allah. A savoir de s'être adonné à la fréquentation des boites de nuits et des plages indonésiennes où les femmes sont logiquement peu vêtues. Pour ce qui est des occidentales violées, souvent par ses coreligionnaires, il tient à préciser leur part de responsabilité : les femmes violées « provocatrices parce que non habillées  décemment devraient être punies […]  pour qu'elle soit affranchie de la culpabilité, une femme violée doit avoir montré la bonne conduite. »

     Autrement dit, une femme occidentale en jupe, en débardeur, ou, comble de l’offense à Allah, en décolleté, ne doit pas s’étonner si elle se fait violer par un musulman.

   Récemment, dans un article documenté s'appuyant sur l'observation de plusieurs pays occidentaux, le journaliste israelien Sharon Lapkin a lancé un pavé dans la mare, démontrant la corrélation entre une forte colonisation musulmane et la recrudescence des viols d'européennes et d'australiennes, analyse factuelle à l'appui.

  Dans une étude du docteur Patrice Huerre,  psychanalyste, directeur médical de la clinique médico-universitaire G. Heuyer (Fondation Santé des Etudiants de France), psychiatre auprès de la Cour d’Appel de Paris, la surreprésentation de la population arabe parmi les violeurs est flagrante. Dans un document intitulé "Viols et agressions sexuelles en réunion", le docteur donne des statistiques ethniques sur l'origine des agresseurs :

 Sur un échantillon de 52 expertises psychiatriques, 52% sont originaires des pays du Maghreb, 20% d’Afrique Noire, les autres sujets étant soit d'origine antillaise, soit issus de l'immigration européenne (Roms inclus), soit issus de familles d’origine française. 
Pour le cas des familles issues des pays du Maghreb, plus de 75% des sujets concernés par l’expertise sont nés sur le territoire français. Et leurs parents comme eux mêmes sont d’obédience musulmane.

Le lundi 17 décembre 2007, Rima Elkoury, journaliste canadienne au magazine La Presse, dans un article intitulé Du voile et du viol s’étranglait de ce qu’on enseigne dans les « centres culturels musulmans » :

« Mets un voile, sinon tu pourrais être violée. C'est ce que l'on recevait comme message jusqu'à tout récemment sur le site Internet du Centre communautaire musulman de Montréal, sous une rubrique visant à informer l'internaute non voilée des supposés dangers liés à sa condition. Ne pas porter le hijab peut entraîner «des cas de divorce, d'adultère, de viol et d'enfants illégitimes», disait l'avertissement pour le moins ahurissant. On y disait aussi que celle qui enlève son voile voit sa «foi détruite», adopte un «comportement indécent» et sera punie en «enfer». On y traitait aussi la femme occidentale de «prostituée non payée».

 La liberté religieuse est une chose. La propagation de propos offensants et sexistes sous couvert de religion en est une autre. Il est tout à fait scandaleux qu'ici même à Montréal, en 2007, on intimide des femmes et des filles avec des idées aussi abjectes que fausses, drapées dans la vertu. Inacceptable qu'on leur fasse croire que ce crime qu'est le viol ait quoi que ce soit à voir avec leur tenue vestimentaire. Car sous couvert de prescription religieuse, on banalise ici un crime grave, on laisse entendre de façon éhontée que la femme violée est responsable de son sort et qu'elle aurait pu éviter tout ça en s'habillant convenablement. »

La récente affaire des 1400 filles anglaises violées par des pakistanais, et les viols publics en plein jour place Tharir au Caire durant la révolution islamiste,  ont définitivement fait sauté le tabou : les musulmans ont un problème avec les femmes. 

Observatoire de l'islamisation, 1 septembre 2014.

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19/08/2014

Les 3 visages du Coran: origines, construction et remaniements d'un livre humain.

Concernant le thème du paradis coranique, où le vin est abondant, rejoignant le thème des vignes vierges du paradis présent dans les hymnes de Ephrem le Syrien (306-373),  le philologue libanais Christophe Luxenberg souligne la qualité mauvaise de la traduction du syriaque "Houris" qui seraient seulement des "raisins blancs", dommage pour les kamikazes qui n'auront que du jus de raisin !

 Interview de Leila Qadr pour son ouvrage "Les 3 visages du Coran" aux éditions de Paris (2014) co écrit avec Arrun Amine Saad Edine, faisant le point sur les dernières recherches historiques, archéologiques, scripturaires, expliquant la construction du Coran. La construction progressive du livre a compilé des bribes de la Bible, des apocryphes bibliques, de midrash juifs, et des fabliaux de l'époque. Chaque récit coranique trouve sa source dans des textes pré existants. "Le Rappel" est le mot désignant le coran dans…le coran. Rien de nouveau dans cette recomposition. Le nom de Muhammad est présent seulement 4 fois sans parenthèses, et est massivement présent entre parenthèse. Pourquoi ? 

Selon le projet de recherche corpus coranicum de l'université de Berlin-Branderburgishe qui dispose d'un fond unique au monde de photos de primo corans (voir ce documentaire Arte sur le sujet) :

"L’épigraphie himyarite et aksûmite, domaines dans lesquels des découvertes majeures ont été faites au cours du dernier demi-siècle, modifie radicalement la chronologie de certains emprunts : on a découvert que des termes aussi importants que salât (« prière ») et zakât (« aumône légale ») sont déjà utilisés dans l’épigraphie himyarite plus de 200 ans avant l’islam"

 Voir ces 12 exemples d'emprunts du Coran à des textes pré existants, d'où ont été "pompés" les thèmes coraniques du paradis sensuel, des sanctions pénales, du ramadan, du sauvetage d'Abraham de la fournaise par l'Ange Gabriel, etc.

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17/08/2014

Les origines chrétiennes syriaques des mots-clés du Coran : la philologie déconstruit l'islam (Video).

Extrait de l'interview (intégrale à venir) de Leila Qadr pour son ouvrage "Les 3 visages du Coran" aux éditions de Paris (2014) co écrit avec Arrun Amine Saad Edine, faisant le point sur les dernières recherches historiques, archéologiques, scripturaires, expliquant la construction du Coran. 

Les mots d'origine syriaque, un dialecte de l'araméen usité par les chrétiens de Syrie dans leur diversité (jacobites, nestoriens) dans les premiers siècles du Christianisme, se retrouvent dans le Coran, avec un sens transformé pour que "Le Loué" participe passé décrivant le prophète Daniel dans la Bible devienne Muhammad.

L’arabisante et islamologue de l'université  Marie-Thérèse Urvoy dans son ouvrage Abécédaire du christianisme et de l’islam (éditions de Paris, 2008), à l’entrée Esprit Saint nous éclaire sur la transformation du Paraclet en Muhammad, principal argument des musulmans pour faire croire que leur prophète est annoncé dans la Bible :

 "Le Coran récuse totalement l’idée de Trinité divine. Il parle seulement de l’ « Esprit du Saint» (Rûh al-Qudus) par lequel Dieu « a assisté » Isâ ibn Maryam (Jésus), et qui « a fait descendre » (du) Seigneur (le Coran) avec la Vérité, comme Direction et annonce pour les musulmans, afin de confirmer ceux qui ceux qui croient ». C’est aussi seulement « (S)on esprit » que Dieu a insufflé en Marie pour qu’elle conçoive, bien que vierge.

L’apologétique musulmane a cru voir dans le syriaque Mnahmânâ (qui traduit le grec «Paraclet») le nom de Muhammad, ce qui est linguistiquement inadmissible (racines n-h-m et h-m-d respectivement), puis a pensé que le grec paraklètos était une mauvaise lecture pour périklutos (illustre, renommé, ce qui est la signification de Muhammad), ce qui soit reviendrait à traiter une langue indo-européenne comme une langue sémitique où priment les consonnes, soit découlerait de l’accusation d’ «altération» des textes lancée par le Coran contre les Juifs et les Chrétiens."   Marie-Thérèse Urvoy, Abécédaire du christianisme et de l’islam (éditions de Paris, 2008), page 69 

Pour en savoir plus sur l'origine de l'islam, secte post chrétienne, voir ce site.

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12/06/2014

"Le salafiste n'est pas un pauvre égaré de l'histoire de l'islam" Yadh Ben Achour, islamologue.

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Le Salafisme, un islam déviant, marginal et non représentatif ?

Yadh-Ben-Achour-constitution-tunisie.jpgLe professeur de droit Yadh Ben Achour (Université de Tunis, bio Wiki), spécialiste de l'islam politique, nous éclaire dans son ouvrage  La deuxième Fâtiha, l'islam et la pensée des droits de l'homme paru aux Presses universitaires de France, 2011 :

"L'erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre égaré dans l'histoire de l'islam. Cessons de croire à la théorie de l'aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l'islam ou que c'est l'enfant maudit de la famille. Il faut rappeler que ce dernier ne manque ni de cohérence, ni de force de conviction et de persuasion. Derrière lui, pour le soutenir, se profilent les armées du savoir religieux, avec des chefs remarquables: les 'Ash'arî, Shâf'i (lire ses textes), 'ibn Hanbal, Bâqillânî, Ghazâlî, 'ibn 'Asâkir,Subkî, Fakh a-dine a-Râzi , 'ibn Taimiyya. Derrière lui, une tradition triomphant à travers les siècles de tous les adversaires, hérétiques, libres penseurs, poètes maudits, philosophes. Devant lui, sous sa bannière, sur tout l'espace de la planète, des peuples entiers se mobilisent pour la défense et l'intégrité de leur religion. Des Etats et des gouvernements se mobilisent pour le servir. La sainte alliance n'a jamais disposé d'autant de force" page 175

"La version intégriste représente une interprétation possible du texte fondateur lui-même ainsi que de son expression dans l'histoire. Ce point de vue serait même le plus proche de la vérité du texte. Mais le plus important est de garder à l'esprit que les différences entre les salafistes et les autres sont plus apparentes que réelles. C'est précisément de là que provient le malentendu le plus grave. Il convient, par conséquent, de rappeler l'existence d'accords fondamentaux, avec des divergences sur la seule action politique, entre cet islam intégriste et l'islam "de tout le monde". Sur le fond, les deux islams se retrouvent : la cité terrestre doit préparer la cité céleste, la parole incréee de Dieu définit les droits de Dieu et ceux des hommes, pour la restauration de l'ordre divin  et naturel le musulman est tenu par un "devoir de violence", qu'on ne peut nommer autrement et qui se manifeste notamment par la loi pénale (hudûd) et la théorie du djihâd. L'existence entière s'articule autour du culte et des prières qui rythment la vie, mais également autour des règles détaillées sur le licite et l'illicite moral et juridique. Le poid des anciens, salaf, pèse également sur les uns et les autres." page 179

 

Extrait des pages 91 et 92 de l'ouvrage La deuxième Fâtiha, l'islam et la pensée des droits de l'homme paru aux Presses Universitaires de France en 2011 :

"Naviguant entre la théologie et la politique, le fer coranique deviendra le glaive étatique. Tel est le socle de ces théories de la violence légitime, aussi bien celle de Dieu que celle de l'homme. La violence est un concept théologique et politique central. Les catégories de la raison politique et de la raison théologique sont identiques, puisque l'instauration de l'ordre de l'univers et de celui de la cité provient de la volonté de Dieu. C'est à partir de là que les théologiens ont distingué une violence reprochable, celle de l'homme désinstaurant par sa violence et sa malfaisance l'ordre instauré par Dieu, et une contre-violence irréprochable, celle de Dieu et celle de l'homme, réinstaurant l'ordre que l'homme a désinstauré. Sous ce jour, un devoir de violence s'exerce par les formes juridiques connues de la violence en terre d'islam : le jihâd, la violence pénale et toutes ses catégories (hudud et ta'zir)." 

(Le professeur de droit Yadh Ben Achour, spécialiste des idées politiques en islam, enseigne à l'Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman. Lors de la révolution tunisienne de 2011, il est nommé à la tête d'une commission de réforme des textes et des institutions, chargée de débarrasser le droit tunisien des dispositions du régime déchu de Ben Ali)

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14/03/2014

La pédophilie est possible dès que les filles ont 9 ans depuis Mahomet pour IslamWeb (site officiel de l'islam du Qatar)

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Photo : jour de mariage à Gaza pour les partisans des Frères Musulmans du Hamas...

Selon le très influent site IslamWeb "Le Centre de la fatwa est une grande structure scientifique ayant pour but la prédication du message islamique, il est un département essentiel du site internet islamique Islamweb, lequel dépend de l’administration de la prédication et de la bonne direction religieuse, elle-même dépendante du Ministère de l’Awqaf et des Affaires islamiques qatarien."

Au sujet des relations sexuelles avec des fillettes, voici la position du Centre de la fatwa :

"Le Prophète, , n’a eu de rapports sexuels avec elle que lorsqu’elle a été capable de les supporter : après avoir atteint l’âge de 9 ans.

Généralement à cet âge les filles peuvent avoir des rapports sexuels. Cette aptitude varie selon les personnes et les milieux. Aicha, qu’Allah soit satisfait d'elle, disait : « Quand une fille atteint l’âge de 9 ans elle devient femme (capable de supporter ce que les femmes supportent) » rapporté par Tirmidhi.

Nous signalons que notre mère Aicha, qu’Allah soit satisfait d’elle, a grandi rapidement, de ce fait lorsque le Prophète, , a eu des rapports avec elle, elle était déjà une femme malgré son jeune âge.

 

Certains des Oulémas tels que Malek, Chafiï et Abou Hanifa ont indiqué que la femme ne doit avoir de rapports sexuels que lorsqu’elle est capable de les supporter, ceci dépend du milieu où vie la femme et non de son âge.

Où est l’agression sur une enfant dans cela ? Le mariage de la femme jeune est la manière la plus parfaite pour conserver sa chasteté et sa pureté. C’est aussi le meilleur moyen de préserver les communautés des désirs immoraux et de la débauche." Source

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Pour IslamWeb, site islamique officiel du Qatar, le "djihad sur le sentier d'Allah" concernait la conquête de toute l'Espagne

libeqatar.jpgLu sur IslamWeb  site islamique  disposant selon lui d'une "une grande structure scientifique ayant pour but la prédication du message islamique, il est un département essentiel du site internet islamique Islamweb, lequel dépend de l’administration de la prédication et de la bonne direction religieuse, elle-même dépendante du Ministère de l’Awqaf et des Affaires islamiques qatarien."

 

Sur la conquête islamique de l'Espagne, on lit :

 

"V – La période du chambellan al-Mansûr (368 – 399 H)

 

C’est sans conteste sous le règne d’al-Mansûr qu’al-Andalus fut au fait de son essor et de son épanouissement ; par ailleurs, on appelle cette période « la période de la domination des princes », c’est durant cette dernière que le chambellan (hâdjib) al-Mansûr ibn abî ‘Âmir devint le véritable chef de l’Etat alors que le calife officiel Hichâm al-Mu`ayyid n’était en réalité qu’un homme de paille. Ce dernier devint calife à la mort de son père, al-Hakam II, il n’avait alors que dix ans. Ainsi, al-Mansûr fut incontestablement le plus puissant et le plus grand dirigeant de toute l’histoire d’al-Andalous, personne ne le concurrença, pas même ‘Abd al-Rahmân Ier. Le règne d’al-Mansûr a pour principale caractéristique le fait que le djihad dans le sentier d’Allah, exalté soit-Il, fut mené avec une grande constance, c’est ainsi qu’al-Mansûr organisa plus de cinquante expéditions militaires contre les régions septentrionales de la Péninsule où vivaient les ennemis chrétiens de l’Etat islamique, il faut noter que lors de ces expéditions les musulmans ne furent jamais défaits ; lors de ces dernières, les troupes d’al-Mansûr prirent notamment la ville de Barcelone, de plus ces expéditions permirent à al-Mansûr de dominer la totalité d’al-Andalus pour la première fois depuis la conquête. " Source

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02/03/2014

Le viol des captives de guerre fut encouragé par Mahomet: les textes islamiques sont clairs.

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1° Razzias : les femmes sont des esclaves sexuelles

Après chaque razzia, Mahomet et ses compagnons se partagent les femmes-butins de la même manière qu’ils se partagent le bétail. Ils peuvent posséder les femmes sans aucune contrainte, comme on possède un objet. Contrairement à ce que les imams essaient de faire croire, la condition féminine ne s’est pas améliorée avec l’arrivée de l’islam. Par exemple, les Arabes de la Jahiliya ont trouvé immoral que Mahomet fasse divorcer son fils adoptif Zayd pour pouvoir épouser Zayneb. Et tout le monde connait désormais l’histoire de la pauvre Aïcha, mariée à 6 ans et forcée à des rapports sexuels dès ses 9 ans.

Voici un "hadith Sahîh" soit une "tradition authentique" rapportant un épisode de la vie de Mahomet, sur qui tout bon musulman doit calquer son comportement  :

- L’apôtre d’Allah envoya une expédition militaire à Awtas lors de la bataille de Hunain. Ils se battirent avec leurs ennemis. Ils les vainquirent et prirent les survivants comme prisonniers. Certains des disciples de l’apôtre d’Allah hésitaient à violer les femmes capturées en présence de leurs maris qui étaient des infidèles. Alors Allah le grand, renvoya les fidèles au verset du Coran (Coran 4:24) « Il vous est aussi interdit d’épouser des femmes déjà mariées, à moins qu’elles ne soient vos captives de guerre ». (Abu Dawud, sahih 2150)

C’est sur la base du verset 4:24 du Coran qu’Allah autorise non seulement de capturer et de violer les femmes, mais aussi de le faire devant leur mari.

 

- Etant assis auprès du prophète, un homme dit : – Ô envoyé d’Allah, nous avons eu des rapports avec nos captives et nous voudrions ne pas en perdre de la valeur. Que penses-tu du retrait de la verge au moment de l’éjaculation ? – Pratiquez vous donc ce procédé ? s’écria le prophète, Eh bien, il n’y a aucun mal à ce que vous agissiez ainsi, car il n’est pas une seule âme pour laquelle Allah a décidé qu’elle sortirait du néant qui n’en sorte effectivement. (Bukhari, sahih 34:109)

Lire l'intégralité de l'article sur le blog du professeur Sami Aldeeb spécialiste reconnu du droit musulman.

Lire  la biographie de Mahomet avec toutes les guerres d'agression qu'il dirigea

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26/02/2014

Le "devoir de violence en islam", par le professeur Yadh Ben Achour

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Extrait des pages 91 et 92 de l'ouvrage La deuxième Fâtiha, l'islam et la pensée des droits de l'homme paru aux Presses Universitaires de France en 2011 :

"Naviguant entre la théologie et la politique, le fer coranique deviendra le glaive étatique. Tel est le socle de ces théories de la violence légitime, aussi bien celle de Dieu que celle de l'homme. La violence est un concept théologique et politique central. Les catégories de la raison politique et de la raison théologique sont identiques, puisque l'instauration de l'ordre de l'univers et de celui de la cité provient de la volonté de Dieu. C'est à partir de là que les théologiens ont distingué une violence reprochable, celle de l'homme désinstaurant par sa violence et sa malfaisance l'ordre instauré par Dieu, et une contre-violence irréprochable, celle de Dieu et celle de l'homme, réinstaurant l'ordre que l'homme a désinstauré. Sous ce jour, un devoir de violence s'exerce par les formes juridiques connues de la violence en terre d'islam : le jihâd, la violence pénale et toutes ses catégories (hudud et ta'zir)." 

(Le professeur de droit Yadh Ben Achour, spécialiste des idées politiques en islam, enseigne à l'Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman. Lors de la révolution tunisienne de 2011, il est nommé à la tête d'une commission de réforme des textes et des institutions, chargée de débarrasser le droit tunisien des dispositions du régime déchu de Ben Ali)

Lire tous les articles de notre catégorie Connaître l'islam.

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15/01/2014

Il est licite (halal) de coucher avec ses esclaves, captives issues du butin de guerre.

Zakir Naik n'est pas un clerc de l'islam marginal (voir biographie). Président de la Fondation pour la recherche islamique possédant sa propre chaîne de télévision Peace TV, basée à Dubai, et une école islamique, il prodigue ses conseils notamment sur les comportements sexuels.

Zakir Naik ne fait qu'expliquer ce qu'enseigne le Coran et la tradition musulmane :

Sourate 4, 3 : 
"Epousez comme il vous plaira, deux, trois ou quatre femmes, mais si vous craignez de n'être pas équitables, prenez une seule femme ou vos captives de guerre."

Sourate 4, 28 :
"Il vous est défendu d'épouser des femmes mariées, excepté celles qui seraient tombées entre vos mains comme esclaves. Telle est la loi de Dieu. Il vous est permis du reste de vous procurer avec de l'argent des épouses que vous maintiendrez dans les bonnes moeurs et en évitant la débauche."

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14/01/2014

Le djihâd offensif est légal rappelle un grand juriste de l'Université Al-Azhar

2013-635126285559649694-964_main.jpgUn article récent publié dans le quotidien égyptien Al Ahram , intitulé «Le Jihad est-il un terrorisme ?" a été rédigé par le "docteur" Abdul Fatah Idris , professeur et président du Département de droit comparé à la faculté de charia de l'Université Al Azhar, la première université islamique du monde. Il est un juriste sunnite de grande renommée. 

C'est l'occasion pour lui de rappeler la définition du Jihâd, qui n'est évidemment pas que spirituelle ou défensive, comme veulent le faire croire les islamophiles en France : 

"Le jihad dans le sentier d'Allah, pour rendre sa parole la plus élevée [note: que les autres religions], répandre sa religion, défendre l'honneur de la nation islamique [umma] et de riposter à l'agression contre les musulmans autour de la terre, c'est le djihad: quand un musulman combat un infidèle non bénéficiaire d'un traité [note: c-a-d qui n'a pas été humilié par le pacte de la Dhimma] pour rendre la parole d'Allah le Très-Haut supérieure, le forçant à combattre ou en envahissant son pays [ note: le pays de l'infifèle], c'est une action autorisée selon le consensus des juristes. En effet, il s'agit d'une obligation pour tous les musulmans. Maintenant, si lors des actions du jihad, y compris lors de la lutte contre les infidèles lorsque leur colonne vertébrale est brisée par tous les moyens possibles, cela étant autorisé conformément à la charia, il est néanmoins impossible de soutenir les actes de terrorisme, que les preuves basées sur la charia ont rendu illégitime. Un écart important existe entre eux [jihad et le terrorisme]. Et il n'y a aucun lien entre ce qui est obligatoire [djihad] et ce qui est interdit [le terrorisme]. " Lire la traduction du texte arabe d'Al-Arham par le professeur Raymond Ibrahim

 

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06/12/2013

Djihad littéraire à l'Institut du Monde Arabe (documentaire 2013)

(En cas de censure la version Youtube est ici)

Documentaire présentant les ouvrages de Charia de l'Institut du Monde Arabe:

"Djihad contre les mécréants, assommer les moines, tuer les Juifs,  lapider les fornicateurs, couper les têtes des apostats, violer les femmes captives issues du butin de guerre, la conversion ou la mort, payer l'impôt islamique ou la mort, interdiction d'édifier des églises, interdiction de faire sonner les cloches. L'islam classique en livres, dans la boutique pour touristes de l'IMA.  

La raison d'être de l'IMA est de "lutter contre les préjugés et les idées reçues" affirmait son premier directeur :

12:50 Publié dans 01 - COMMUNIQUES, 02- COMPRENDRE L'ISLAM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : documentaire, djihad, institut monde arabe | |  Facebook | |

23/11/2013

"Le pouvoir législatif n'existe pas en Islam. La loi vient d'Allah" (Communauté Islamique d'Espagne)

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L'islam compatible avec les démocraties européennes ? Les naïfs présentant l'islam soluble dans les républiques modernes où le droit positif est issu d'un pouvoir législatif composé d'assemblées démocratiques, devraient se pencher sur les écrits diffusés dans les Grandes mosquées européennes...

Le journal musulman gratuit "Islam Hoy", publié par la Comunidad Islamica en Espana, dont le siège est situé à la Grande Mosquée de Grenade (inaugurée en 2003 par le roi du Maroc), est diffusé dans de nombreuses mosquées ibériques affiliées à cette association de mosquées.

Nous l'avons trouvé le 16 novembre dernier à la Grande Mosquée de Grenade, institution officielle doté d'un Centre d'études islamique professant l'islam à nombre d'imâms et étudiants.

Le numéro d'Islam Hoy de novembre 2013 rappelle à la page 5 un des fondamentaux de la Charia, la loi islamique, invariable dans l'islam sunnite :

"Que ocurre con el "poder legislativo"? En Islam no existe. La ley viene de Allah. La alternativa es que proceda del nihilismo y de la pura conveniencia.(...) En Islam prevalece la fysis ('ley natural') frente al nomos ('ley positiva')"

Traduction:

"Que se passe-t-il avec le pouvoir législatif ? En islam il n'existe pas. En Islam la Loi vient d'Allah.L'alternative procède du nihilisme et de la pure convenance(...) En islam prévaut la fysis ("loi naturelle") sur le nomos ("loi positive")"

Photo: Grande Mosquée de Grenade: 

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Il s'en suit que les musulmans pratiquants n'ont aucune considération pour les lois républicaines. Nombreux  sont les responsables musulmans qui l'avouent sans détours en France, les lecteurs de l'Observatoire de l'islamisation ont déjà lu d'innombrables exemples sur le sujet.

L'immigration musulmane représente une bombe sociale étant donné que le "pacte républicain" ou consentement à accepter les lois occidentales, peut à tout moment être rejeté avec la caution d'Allah. Le communautarisme se renforce avec la massification des fidèles de plus en plus encadrés par des Grandes mosquées radicales souvent financées par l'UMP et le PS, quand ce ne sont pas les terrains municipaux qui leur sont mis à disposition. 

Observatoire de l'islamisation- novembre 2013 

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27/08/2013

"Le Jihâd est indispensable à la prédication" écrivait Qutb, théoricien des Frères Musulmans

 Qutb.jpgSon nom n'était connu que des spécialistes avant la médiatisation des Frères Musulmans subséquente aux révolutions arabes (voir cet excellent documentaire). Sayyed Qutb (1906-1966) nommé dès 1951 responsable de la Section de propagande (dawa') des Frères Musulmans, membre du Bureau de l'orientation (irshâd) puis membre du Comité exécutif de la confrérie auprès du Guide suprême de l'époque al-Hudaybi (guide de 1951 à 1973). Dès 1954 il dirige La Revue des Frères Musulmans, l'hebdomadaire officiel de la confrérie, ce pendant dix ans entrecoupés de périodes d'interdiction de publication par le régime de Nasser.

En 1953 il représente les Frères au Congrès général islamique de Jérusalem aux côtés d'un certain Said Ramadan, père chéri de Tariq et Hani...

  Ses ouvrages sont disponibles dans les plus grandes librairies musulmanes de Paris, alignées rue Jean-Pierre Timbaud (voir). On orientera vers les biographies qui lui sont consacrées ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur les détails de la vie de celui qui fut pendu par Nasser en 1966, lui consacrant son statut impérissable de martyr (shahîd), en faisant un mythe chez les islamistes.

Le Monde, dans son édition du 21/08, souligne que le nouveau Guide suprême Mahmoud Ezzat, nommé suite à l'embastillement de Mohamed Badie, est un fervent dévot de la pensée de Qutb. 

L'ouvrage phare de la pensée de Qutb -sacralisant l'ultra violence au nom d'Allah- s'intitule "A l'ombre du coran" (Fî zilâl al-qur'ân). Il est largement diffusé en France, étant donné que la branche informelle des Frères Musulmans dans l'hexagone, l'UOIF, s'est vue livrer les clés des plus grandes mosquées françaises grâce à la reconnaissance de Nicolas Sarkozy en tant qu'interlocuteur au sein du CFCM ("l'islam plus épicé a toute sa place à la table de la république" affirma Sarkozy à l'Académie des sciences morales et politiques en 2005) puis aux aides matérielles des maires UMP et PS (voir notre dossier). Les Grandes mosquées de Nantes, Mulhouse, Lille, Poitiers, Caen-Hérouville, et bientôt Bordeaux à cause de l'islamophilie de Juppé, parmi 400 salles de prières plus modestes, font partie de cette fédération. L'UOIF fait venir les chefs de la confrérie islamiste en stars à ses congrès depuis vingt ans, et son président Ahmed Jaballah est allé visiter Mohamed Morsi en Egypte le 3 janvier dernier (source agence QNA).

Il est nécessaire de citer longuement Sayyed Qutb afin de mettre en évidence la nature violente, totalitaire, expansionniste, exclusiviste et frontalement anti-chrétienne de la pensée des Frères Musulmans (ikwans) qui se répand jusque dans les librairies islamiques de Paris . Voilà deux extraits tirés du livre "A l'ombre du Coran" : 

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14:33 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM, 06UOIF-FRERES MUSULMANS | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

14/07/2013

La doctrine al-Wala wal-Bara (l'amour et la haine au nom d'Allah)

Une étude de Poste de Veille

resizer.jpg"Un examen approfondi du noyau doctrinal de l'Islam s'impose à ceux qui s'étaient délectés de la panacée du multiculturalisme. Ils doivent approcher le système de croyances musulman de l'intérieur, en commençant par l'un de ses principes les plus fondamentaux, la doctrine al-Wala wal-Bara (l'amour et la haine au nom d'Allah).

Amour et haine au nom d'Allah

 

Dans son introduction de 2005 au principe al-Wala wal-Bara explicité par Mohamed Qahtani, le cheikh Abdar Razaq Afifi, président-adjoint du Département de la Guidance et membre du Conseil des grands oulémas d'Arabie Saoudite écrit :

Le sujet en question et de la plus grande importance et d'un intérêt extrême. Premièrement il se rapporte à l'un des principaux fondements de l'Islam et il repose sur deux conditions clés d'une véritable foi : al-Wala est une manifestation d'amour sincère pour Allah son Prophète et les Croyants ; al-Bara est une expression d'animosité et de haine envers le mensonge et ses adeptes. Ces deux aspects sont le cœur d'une foi véritable. En second ce principe est apparu à un moment véritablement crucial, où les musulmans n'étaient pas conscients de ces deux qualités qui permettent de distinguer les croyants des incroyants ; leur foi était devenue si faible qu'ils avaient pris les Infidèles pour amis et qu'ils réservaient leur animosité aux croyants.(3)

l'Islam et les infidèles

La question de la relation des musulmans avec les Infidèles et l'une des plus importantes en Islam. L'attention portée à ce sujet est considérable : 64 % du total du Coran traite de cette relation, 81 % de la Sira (biographie de Muhammad) et 37 % des hadith (propos attribués à Muhammad) sont aussi centrés sur ce thème. Au total, près des deux tiers de la charia (loi islamique) sont consacrés aux Infidèles. (9)

Ce qui apparaît clairement quand on se penche sur ce sujet, c'est que l'Islam ne s'intéresse pas à la fraternité universelle, comme on le dit souvent, mais à la fraternité entre les Croyants, les membres de la Oumma. (10) Le corollaire de ce principe est un antagonisme absolu envers « l'Autre. » (11) Il y a dans le seul Coran, plus de 400 versets qui décrivent les tourments qu'Allah a préparés pour les Infidèles en enfer. Le Coran déshumanise les Infidèles : ce sont de vils animaux, des bêtes, les pires des créatures et des démons, (12) des transgresseur pervers et des compagnons de Satan (13) qui doivent être combattus jusqu'à ce qu'il ne reste qu'une seule religion, celle d'Allah. (14) On doit les décapiter, (15), les terroriser, (16) les annihiler, (17) les crucifier, (18) les punir et les expulser, (19) et il faut utiliser contre eux des stratagèmes, ne pas hésiter à les mystifier. (20) Les Croyants doivent entretenir un état de guerre perpétuel avec les Infidèles. (21)

Selon Ibn Taymiya (dont les ouvrages sont à l'Institut du Monde Arabe ) :

"Puisque pour l'essentiel, la seule guerre légale est le jihad, et puisqu'il a pour objectif que la seule religion soit celle d'Allah [2:189, 8:39] et que la parole d'Allah occupe le rang le plus élevé, [9:40] il s'ensuit, pour tous les musulmans, qu'il faut combattre tout ce qui fait obstacle à cette orientation. Quiconque combat Allah mérite la mort. (22) Lire la suite sur Poste de Veille

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21/04/2013

Les Oulémas marocains décident la peine de mort pour les musulmans qui changent de religion (Akhbar Al Youm)

Information -pourtant très importante- censurée sans surprise par les grands médias français.  Imaginons si la Conférence des évêques de France avait adopté une motion appelant à tuer les Chrétiens passés à l'islam, le tollé médiatique serait mondial ! 

peine de mort,maroc,apostasie

Lu sur le média marocain indépendant Lakom du 16 avril 2013:

"L'institution présidée par Mohammed VI, "Commandeur des croyants", vient d'émettre une fatwa affirmant que le musulman qui change de croyance (règle de l'apostasie) mérite la peine de mort, selon le quotidien Akhbar Al Youm.

 

Selon le quotidien «Akhbar Al Youm" de ce mardi, le Conseil supérieur des Oulémas vient d'émettre une fatwa interdisant aux musulmans la liberté de croyance (déjà interdite par le code pénal marocain). Cette fatwa a été sollicitée par la délégation ministérielle des droits de l'Homme, dirigée par El Mahjoub El Haiba, dans le cadre de la préparation du rapport périodique relatif aux droits civiques et politiques.

Le journal ajoute que le Conseil des Oulémas a émis cet «avis juridique» comme réponse officielle à la délégation interministérielle, affirmant que le musulman qui change de croyance (règle de l'apostasie) mérite la peine de mort.

Contacté par Lakome suite à l'information publiée ce mardi par Akhbar Al Youm, le Conseil Supérieur des Oulémas a tenu à clarifier la situation. C'est le ministère des Habous qui a demandé le point de vue du Conseil sur la liberté de religion. Ce dernier y a répondu en avril 2012. Le point de vue en question fait partie d'un recueil de fatwas (2004 – 2012) qui vient tout juste d'être publié par le Conseil Supérieur des Oulémas et dont Lakome détient une copie.

Le point de vue du Conseil, page 291, sur le châtiment à infliger aux apostats est explicite : « le musulman qui change de croyance mérite la peine de mort ». Source

 

Un camouflet pour les islamologues de salon vantant la modération supposée de l'islam de l'école juridique malékite, officielle au Maroc et en Algérie. L'Observatoire de l'islamisation a ces dernières années publié des extraits des ouvrages de l'école malékite enseignant les peines corporelles ou le djihad offensif. Ils sont disponibles à l'Institut du Monde Arabe et vendus en Fnac...

 

Le président du Conseil Français du Culte Musulman, Mohamed Moussaoui, marocain, dirige la principale fédération de mosquées en France, le RMF (Rassemblement des Musulmans de France) dont tous les membres du bureau sont aussi marocains...

 

Observatoire de l'islamisation, avril 2013.

09:53 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM, 23- MAROC | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peine de mort, maroc, apostasie | |  Facebook | |

08/03/2013

La Charia expliquée par la Ligue tunisienne des droits de l'homme

Salah Zeghidi, responsable de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme, décrit ce qu'est la charia au quotidien : héritage, mariage, conversion des non-musulmans, infériorité de la femme, incompatibilité avec la laïcité, mort pour les renégats, blasphème interdit, instauration de l'Etat musulman, réforme impossible, retour du voile...

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06/02/2013

La Tradition de l'islam (les "hadith") expliquée par l'islamologue Delcambre.

Avec les préceptes du Coran, les hadith forment la sunna d'où le nom d'islam sunnite pour le courant orthodoxe. Les hadith sont des propos du "prophète" Mahomet rapportés par une chaîne (isnad) de transmetteurs (râwî) remontant à ses compagnons et contemporains. Ils sont classés selon leur degré de fiabilité. Les hadith dits qudsi sont les propos de Mahomet inspirés par Dieu, les Sahîh les "Authentiques" reconnus complètement fiables, et dont les recueils se trouvent chez les traditionistes réputés comme Bukhâri (810-870) et Muslim (819-875). Il va en être question dans cette présentation vidéo.

Anne-Marie Delcambre présente ces hadith sur une radio canadienne. Elle est hautement qualifiée:

- Docteur de 3ème cycle de l’Université Paris IV en civilisation musulmane. Elle soutient en 1977  sa  thèse de troisième cycle intitulée La Profession de juge en droit musulman d'après l'“Adab al-qādī” de Māwardī : étude comparative.
- Docteur d’État en droit et agrégée d’arabe classique
- Professeur d’arabe littéraire
- Auteur de nombreux livres et articles sur Mahomet et l’islam
 

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18/10/2012

Malek Chebel gêné par Rémi Brague rappelant qu'il n'y eut jamais d'universités en terre d'Islam

Lors d'une conférence organisée à Science-po en avril dernier, le professeur de philosophie et de pensée arabe Rémi Brague (bio) a repris l'apologète de l'islam Malek Chebel (bio) quand celui-ci a voulu utiliser la terminologie habituelle islamique pour désigner les juristes de la charia ("savant"; "théologiens") et lui a rappelé au passage qu'il n'y avait aucune équivalence en terre d'Islam des universités européennes où on enseigne les sciences profanes (philosophie, sciences humaines, sciences dures) depuis le XIIIème siècle. Les dites "universités" du monde musulman, rappelle Brague, n'enseignaient que le droit islamique. C'est encore le cas aujourd'hui à l'université Abdelkader de Constantine, Qarawine à Fez ou Al-Azhar au Caire, où on apprend exclusivement le droit musulman, la Charia.

"Où et quand ?" demande le professeur Brague. Il reprend ensuite la définition toute personelle de Chebel voulant faire passer la medersa Al-Azhar pour une université.

"Où et quand y-a-t-il des universités où on enseigne les sciences profanes en dehors de l'Europe chrétienne à partir du XIIIème siècle?"

Chebel, acculé, est obligé d'admettre que l'enseignement de la philosophie et des sciences en terre d'islam durant le Moyen-âge était seulement un fait privé d'individualités et non un enseignement institutionnalisé.

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05/06/2012

Le doyen de l'Université islamique de Gaza rappelle le devoir de conquérir Rome et l'Andalousie

 

Le Dr Subhi Al-Yaziji, doyen des études coraniques à l'université islamique de Gaza a affirmé  sur Al-Aqsa TV le 25 mai 2012:

" La conquête de l'Andalousie est un vieux rêve, quelque chose que les musulmans doivent espérer et nous continuerons à l'espérer dans l'avenir. [...] Nous plaçons nos espoirs en Allah et dans la confiance que le jour viendra où notre triomphe ne sera pas limité à la Palestine. Nos espoirs d' aller au-delà - pour élever la bannière du califat sur ​​le Vatican, la «Rome» d'aujourd'hui (sic), en conformité avec le hadith du prophète Mahomet: «Constantinople doit être conquise, et ensuite  Rome."

La tradition musulmane rapporte en effet cette injonction de Mahomet, qui s'est en partie réalisée avec la chute de Constantinople en 1453.

Lors du 23 ème congrès de l'UOIF en avril 2009, le célèbre Frère Musulman koweitien Tareq Al-Suwaidan reçut des applaudissements nourris quand il rappella ce même hadîth de Mahomet. Nous avions été les seuls à alerter, voir notre article : Conquête de Rome évoquée au congrès de l'UOIF: 7 islamologues écrivent à l'Italie.

Le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, favorable aux mosquées en Europe, s'abstiendra encore cette fois de s'indigner (tout comme il fut atone lorsque le grand mufti d'Arabie Séoudite a réclamé récemment la destruction de toutes les églises de la Péninsule Arabe). Préserver l'amitié avec les musulmans requiert d'être extrêmement compréhensif...

Il est urgent de dissoudre l'UOIF et de fermer les 400 mosquées membres de cette fédération islamiste (dont les idéologues antisémites ont été interdits de séjour), qui s'édifient souvent grâce à l'aide matérielle du Parti Socialiste

Observatoire de l'islamisation-juin 2012.

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