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Turquie : Bruxelles supplétive des islamistes
Reproduction partielle de l’article de Pascal Nari dans l’Action Française du 17 au 30 juillet 2008 « Incertitudes turques » :
« le plus dangereux pour le gouvernement et la stabilité politique du pays est sans doute la possibilité, voire la certitude nous disent certains amis turcs, de l’interdiction de l’AKP, le parti au pouvoir, et la mise « hors politique » de plus de soixante-dix personnalités, dont le Premier ministre Erdogan, voir le président Gul, que la Cour constitutionnelle pourrait décréter « pour atteinte avérée à la laïcité de l’Etat » inscrite dans la Constitution.
Le Gouvernement menacé
« Coup d’Etat judiciaire » en préparation, dit-on déjà dans les milieux européens à Bruxelles. Mais attitude totalement conforme à la constitution turque, avec quelques précédents. En quelques minutes, le gouvernement pourrait s’effondrer, le parti au pouvoir cesser d’être légal – ses dirigeants ont déjà entamé le processus de création d’une nouvelle formation, le Nouveau Parti, pour le remplacer –et des dizaines d’hommes politiques se verraient interdits d’exercer leur activité, privés d’une partie de leur droits civiques. Tels sont le droit et les traditions en Turquie. A la menace d’un coup d’Etat judiciaire brandie par Bruxelles, répond celle d’un « coup d’Etat contre la Constitution » évoquée par les partisans de la laïcité et les adversaires de l’islamisme.
Le vaste coup de filet antinationaliste lancé à Ankara, et l’arrestation de nombreux militaires en retraites de haut rang dans la capitale et plusieurs villes du pays, ont été considérés comme une riposte du pouvoir, un avertissement à l’opposition laïque. Une attitude jugée maladroite et révélatrice d’une grande nervosité selon de nombreux commentateurs. Ne fait-on pas ainsi de l’ancien commandant en chef de la gendarmerie, du président de la chambre de commerce d’Ankara, et de quelques autres personnes des héros d’une cause chère à une large partie de l’opinion, donc des personnalités emblématiques ?
Tout cela révèle un grand malaise. « La Turquie traverse des jours difficiles », vient de déclarer officiellement le commandant en chef de l’armée de terre turque »
Lire l’intégralité de l’article en achetant l’Action Française.
«Le modèle d’islam modéré préconisé pour la Turquie vise en fait à établir un Etat gouverné par la charia», affirma le procureur général de la Cour de cassation, Abdurrahman Yalçinkaya, en mars dernier.
Le 24 juin 2008, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) lança une sévère mise en garde aux institutions turques, concernant la procédure engagée contre l’AKP. En les incitant à « respecter la séparation des pouvoirs » et à travailler de concert à poursuivre la démocratisation. Stupides eurocrates préférant la séparation du pouvoir militaire laïc et du gouvernement, plutôt que la non séparation entre la charia et le gouvernement. Les européistes ont beau jeu de faire valoir le dogme démocratique portant le Hamas au pouvoir en Palestine, demain les Frères musulmans en Egypte et le PJD au Maroc, eux qui ne sont même pas capables de respecter les référendums des peuples français, hollandais et irlandais disant Non au TCE (maintenant Traité de Lisbonne).
Voir l’intégralité de nos articles sur la Turquie dans notre catégorie dédiée.
Aux jeunes : face au soft-totalitarisme de Bruxelles, rejoignez l'Action Française Etudiante.
21/07/2008 | Lien permanent
Marseille, c'était la France.
Petit tour au marché des Capucins qui fut, naguère, un vrai marché provençal avec ses spécialités régionales, ses buveurs de pastaga, son folklore marseillais et, par-dessus tout ça, l’assent qui vous emporte. Aujourd’hui, cela tient du bazar oriental et du souk maghrébin. Le patron de L’Univers alimentaire, Ridha, est fin prêt pour le ramadan :
— J’ai rentré les indispensables du ramadan, les ingrédients du ftour, le repas de rupture du jeûne : dattes algériennes, pâtes d’abricots de Syrie, olives tunisiennes, halva marocain, loukoums turcs.
Même mobilisation à la boucherie halal « Galia » et chez « Drogy », grand bazar qui trône sur La Canebière, comme dans toutes les boutiques adjacentes à l’avenue qu’on appelait jadis « les Champs-Elysées marseillais »…
Le même Vincent Geisser, cité plus haut, ne cache pas son enthousiasme :
—Cette extrême [tu l’as dit, bouffi…] visibilité de l’islam a pu déboucher sur les représentations stigmatisantes dans les années 1980. Certains hommes politiques parlaient de la casbah de Marseille. Ce discours a aujourd’hui complètement disparu.
Il a peut-être complètement disparu chez les hommes politiques (qui semblent avoir eux aussi complètement disparu), mais il n’est que de parler, sur le Vieux Port, avec les « desouche », sortes d’Astérix dans un village gaulois encerclé et quasiment envahi, pour entendre une autre chanson. Mais peut-être aurait-il fallu se réveiller plus tôt…
« La culture musulmane et ses rites en passe de faire partie de la carte postale marseillaise ? demande passivement Le Journal du Dimanche. Signe des temps, le 26 juillet, le New York Times se fendait d’un long reportage tourisme sur la cité phocéenne : “Marseille se balance au rythme du Maghreb”. »
Oui, signe des temps comme le dit le JDD…
ALAIN SANDERS
19/08/2009 | Lien permanent
Décès d'Abdewahab Meddeb : son débat historique avec Tariq Ramadan.
« Ce que je voyais monter au fur et à mesure, un islam qui changeait de plus en plus, que je n’aimais plus, que je trouvais très inquiétant.
Les visites que je faisais en Egypte, entre l’Egypte de 1975, dix ans après 1985 je vois une Egypte totalement changée, incompréhensible pour moi, je reviens en 1997 le mal est encore pire.
La concession faite par l’islam officiel, l’islam des états, au message des islamistes, des prêches terribles que j’entendais à la télévision officielle, un certain Charaoui par exemple, un diffuseur de superstition, d’obscurantisme « tout est dans le coran de l’atome à l’électricité », des choses aberrantes !
Je suis arrivé en Egypte pour un séjour en septembre à la veille des attentats de Louxor, et quand ces attentats ont eu lieux personnellement je n’étais pas du tout surpris car j’ai eu l’impression que ces attentats étaient le passage à l’acte de tout ce que j’entendais »
Extrait d' Abdewahab Meddeb dans Ce Soir ou jamais face à Tariq Ramadan :
L’écrivain, poète et philosophe Abdelwahab Meddeb est décédé ce 6 novembre à Paris. Biographie.
Il se disait non croyant, et n'est donc pas récupérable par ceux qui croient à "l'islam des lumières".
Auteur de l'étude très remarquée La maladie de l'islam (Seuil), il n'hésite pas à affirmer que la violence de l'islam dont en premier lieu le jihâd offensif, provient des sources mêmes de la Charia (Coran+Sunna). Bien que de culture musulmane, Meddeb n'est pas pratiquant et ne saurait donc être représentatif d'une pensée libérale toujours introuvable chez les sunnites pratiquants. Penseur nietzchéen, ses références intellectuelles sont plus les philosophes allemands de la modernité que les oulemas, cadis et autres cheikh incultes...
Il a dépeint sur la chaîne première, sans état d'âme, les musulmans : «90% des musulmans actuels sont bêtes». Il blâme également la burqa qu’il trouve tout simplement «abominable» et ne veut surtout pas voir les femmes circuler dans les villes dans ces «cercueils verticaux».
Parmi d'autres citations, nous pouvons citer Meddeb dans Libération du 23.9.2006 :"Nous avons à faire à un Prophète qui a été violent, qui a tué et qui a appelé à tuer. La guerre avec les Mecquois fut une guerre de conversion. Il y a eu aussi la guerre avec les juifs et le massacre des juifs à Médine, décidé par le Prophète (...)L'islamisme est, certes, la maladie de l'islam, mais les germes sont dans le texte lui-même. "
Sur la oumma en terre d'islam, dans le Nouvel Observateur du 17.1.2008 : "La crainte que suscitent les femmes et les étrangers est le signe d'une communauté grégaire fermée sur elle-même, empêtrée dans l'endogamie, la réclusion des femmes, la xénophobie"
Sur la dangeurosité de la Charia: "Chaque fois qu'il y a contradiction flagrante entre les droits de l'homme et la charia, prééminence doit être donnée aux droits de l'homme. En tous les cas, il importe de faire constater l'incompatibilité et de dénoncer surtout les compromis qu'aucune ruse juridique ne peut soutenir."
06/11/2014 | Lien permanent
L'UE étend sa définition du terrorisme
Observatoire de l'islamisation- 30/11/2008
Vendredi dernier, les ministres de la Justice des 27, réunis à Bruxelles, ont approuvé l'extension de la définition du terrorisme qui comprendra dorénavant les mouvements ou personnes s'adonnant à de la « provocation publique ». Cette définition qui correspond à celle du Code Pénal Espagnol sera étendue aux pays membres, avec également les notions de « recrutement », « entrainement » et « apologie ». Jusqu'alors, la définition du terrorisme correspondait à une directive de 2002, quasiment restreinte au passage à l'acte.
Les ministres européens ont déclaré lors de cette réunion que les attentats de Bombay « démontrent que la menace terroriste sera toujours présente », et s'engagent à « une action déterminée et coordonnée de l'UE pour prévenir et combattre [le terrorisme] », ainsi qu'à une « coopération renforcée » avec les pays tiers, comme l'Inde.
Ainsi, il sera plus compliqué pour les imams en Europe de soutenir les djihadistes, comme c'est le cas en Grande Bretagne où l'imam Anjem Choudary vient de justifier dans le Daily Star les attaques de Bombay, s'effectuant dans le cadre de la lutte contre les « Croisés ».
Aussi, cette nouvelle définition ouvre une brèche à exploiter par la résistance européenne, étant donné les milliers d'ouvrages de droit musulman faisant l'apologie du meurtre des infidèles, polythéistes et « gens du livre » récalcitrants à l'islamisation, dans les librairies musulmanes. Première institution qui peut commencer à se poser des questions, l'Institut du Monde Arabe qui vend dans sa Librairie-Boutique et expose dans sa Bibliothèque des ouvrages dont nous avions scannés les passages relevant de l'incitation à la haine religieuse ( voir les Risâla malékite ou chaféite). Incitation au Jihâd offensif, justification des châtiments corporels, parmi d'autres éléments basiques de la Charia sunnite, paradent tranquillement dans les rayonnages de l'Institut dirigé par Dominique Baudis. L' IMA accueille 25 000 élèves de la Seine-Saint-Denis chaque année afin de leur faire découvrir les richesses de leur « culture d'origine »...Quel journaliste osera faire son travail ?
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation.
Auteur de L'islamisation de la France, Godefroy de Bouillon, 2007
30/11/2008 | Lien permanent
L'exode des Chrétiens d'Irak continue
Déjà 400 000 déplacés, et l'épuration continue, les islamistes suivant l'ordre de Mahomet : " On rapporte d'Ibn 'Omar qu'il avait entendu le Prophète dire "Je jure que j'expulserai les juifs et les chrétiens de la Péninsule Arabe jusqu'à ce qu'il ne reste que des musulmans" [Hadith rapporté par Mouslim]
Excellent reportage de La Croix du 30 octobre :
"Plus encore que l’insécurité chronique qui touche l’ensemble de la population, une pression plus insidieuse mine les communautés chrétiennes. Menaces écrites ou verbales, racket au nom de l’« impôt islamique », diktats vestimentaires envers les femmes. Ce sont des persécutions invisibles, souvent motivées par le simple appât du gain chez des promoteurs immobiliers désireux de pousser un propriétaire chrétien à la vente. Comme si la culture hégémonique dominante au sommet de l’État, dans les institutions publiques et l’administration, avait désormais libre cours dans la société.
« Récemment, raconte Mgr Shlemon Warduni, évêque chaldéen, un médecin chrétien s’est vu réclamer successivement 10 millions, puis 5 millions de dinars, sous la menace que sa maison soit brûlée, et il a fini par quitter Bagdad pour le nord. » « Que peut-on faire s’il n’y a ni gouvernement, ni loi ? interroge le prélat. Vivre dans une société sans État de droit, c’est comme habiter une maison sans toit. L’émigration détruit notre culture, notre histoire, notre foi, nos églises et nos fidèles. C’est une maladie contagieuse et dangereuse face à laquelle nous ne pouvons rien. » (...)Au cœur du quartier chiite Al-Jadida, la paroisse Mar Eliya compte aujourd’hui moins de 300 familles contre 2 500 il y a dix ans.Lire l'article intégral
31/10/2011 | Lien permanent
Islamisation de la France : l'étude
En France, en 2010, une organisation inspirée par la plus grande organisation islamiste mondiale des Frères musulmans, l’UOIF, ouvre écoles et mosquées en toute quiétude. La référence juridique de l'organisation affirme qu'il faut tuer apostats et homosexuels, tandis que son site Internet traduit des versets coraniques intimant de "combattre les mécréants". Qu’importe ! La plus grande fédération musulmane française (400 mosquées, 250 associations, lycées et collèges privés...) siège au Conseil français du culte musulman (CFCM) et Nicolas Sarkozy affirme sur un plateau de télévision que « sur le plan de l’ordre public il n’y a rien à leur reprocher ». Inquiétant. Dalil Boubakeur, parangon de l’islam modéré selon la caste médiatique, parle pourtant de son « amitié d’une décennie » avec le président de l’UOIF et confie que « L'UOIF ne me paraît ni subversif, ni dangereux ».
S’appuyant sur une immigration dont les mécanismes sont analysés méticuleusement, chiffres officiels à l’appui, l’islamisation de la France n’en est qu’à ses débuts selon les démographes. Les mosquées fleurissent dans l’hexagone, avec la bénédiction des mairies qui offrent les terrains à bâtir, tandis que l’UMP comme le PS commencent discrètement à subventionner leur constructions avec l’argent des contribuables.
Le lecteur trouve avec cet ouvrage qui se veut le plus complet possible, des réponses claires à ses interrogations : que dit le Coran ? Quel est le contenu de la charia ? La distinction entre islam et islamisme est-elle pertinente ? Que pèsent les vrais modérés ? Après leurs récents succès démocratiques en Turquie, Egypte et Palestine, les islamistes ont-ils une stratégie de conquête en France ?
L’auteur : jeune chercheur en sciences politiques, Joachim Véliocas livre ici le résultat d’une enquête de plusieurs années sur l’islamisation de la France
L'islamisation de la France, éditions Godefroy de Bouillon, décembre 2006, 500 pages, 33 euros.
Table des matières détaillée ICI
Achat:
Table des matières :
1- Mahomet
2- Fondamentaux de la loi islamique
Le Coran, un contenu intouchable
La Sunna, deuxième source de la loi islamique
Le jihâd
Petit et grand jihâd
Philosophie musulmane et jihâd
Géopolitique musulmane
Homogénéité communautaire contre liberté de conscience
Paradis et enfer
La femme
La dissimulation (takkya), une stratégie islamique de subversion
L’interdiction des innovations : une religion sclérosée
Laïcité et islam, deux concepts irréconciliables
Al-Dhimma : le statut des judéo-chrétiens en terre d’islam
L’esclavage en islam
3- Le malékisme, l’islam du Maghreb
Al-Muwatta’, traité de jurisprudence islamique fondateur du rite malékite
La Risala, épître selon le rite malékite
Les gouvernements algérien et marocain face au malékisme : des réformes en butte à l’islam classique
4- Al-Azhar, le « Vatican » de l’islam
L’universalité selon Al-Azhar
La confusion des sphères privées et publiques, du politique et du religieux
Le devoir de la prise de pouvoir
La théorie du complot
Al-Azhar contre les réformistes
Al-Ahzar et le jihâd
Al-Azhar et les Frères musulmans
Les dhimmis égyptiens, victimes de l’idéologie d’Al-Azhar ?
L’influence saoudienne
5- le Conseil français du Culte Musulman (CFCM)
La genèse du CFCM
Les premières élections d’avril 2003
Le renouvellement de juin 2005
6- L’UOIF
a) La plus puissante organisation musulmane en France
Les meetings géants du Bourget
Une expansion soutenue
b) Le Conseil européen de la fatwa et de la recherche : le cerveau juridique
c) L’UOIF et les mouvements terroristes
d) Quand l’UOIF s’autocensure
L’affaire des fatwa
L’affaire Iquioussen
e) Une idéologie islamiste
L’UOIF et les idéologues des Frères musulmans
Le site Internet de l’UOIF : « tuez les »
Lutter contre l’assimilation
S’imposer par les urnes et non par l’épée
Les coups médiatiques de l’UOIF: l’affaire des otages et la fatwa « anti-émeute »
f) Face à l’UOIF, la lâcheté politique
7- Dalil Boubakeur : une modération contestable
Le partenariat avec Al-Ahzar
« Al-Ahzar offre le meilleur niveau »
Des « convergences trop fortes » avec l’UOIF
L’Algérie : le vrai pays de Boubakeur
Quand Boubakeur veut violer la loi de 1905
Quand Boubakeur veut censurer Iznogoud
8- Le Tabligh, les missionnaires de l’islam
Un islam épuré
Un incubateur à jihâdistes
9- L’Islamisme Saoudien à l’assaut de la France
Fondements juridiques et historiques du wahhabisme
Le Département des Affaires Islamiques
La question des libertés religieuses
11 septembre : l’évidence de la responsabilité saoudienne
Ménager islamistes et américains, l’équilibrisme de la monarchie saoudienne
L’endoctrinement des masses à la haine anti-occidentale
Etendue de la contagion en France
La politique française mise en cause
Des intérêts économiques français considérables
10- La FNMF
11- L’école réformiste libérale, l’ultime espoir
Les origines historiques
Les réformistes libéraux contemporains
L’école libérale tunisienne
Le cas Malek Chebel
Ghaleb Bencheik, ou l’islam édulcoré
12- L’islam francophone sur Internet
Oumma.com, la référence du web musulman.
Islamyia.info
Assabyle.com
Muslim.fr
Islamophile.com, airislam.com
L’islam, ses principes fondamentaux
islamfrance
Saphirnews.com
Al Mourabitoune
Sajidine
Le Musulman Francophone
Islam paradise
Nouralislam
13- Loi de 1905 : le grand contournement.
a) La République fête l’islam
Quand la République célèbre le ramadan
Le ramadan fêté au Quai d’Orsay
L’Aïd-el-Kebir, fête officielle à Marseille
b) La République finance l’islam
Le financement des camps de jeunesse musulmans
Le scandale du financement des mosquées par l’Etat
Le cache sexe des « instituts culturels »
Le scandale des terrains communaux gratuits
Quand la République garantie les emprunts islamiques
14- L’alliance rouge-vert
Le collectif des indigènes de la république, l’alliance entre Marx et Mahomet
Le PCF et Tariq Ramadan
Le Mrap : une collusion rouge-verte totale
Le Mrap et le PS défendent les rappeurs islamistes, racistes et anti-français
Le Mrap, les Mouadjahidine du peuple, et les parlementaires de gauche.
L’intolérable financement public du Mrap
A Roubaix , un cas d’école de l’alliance rouge vert
Le Monde Diplomatique : la version intellectualiste de l’alliance rouge-vert
Ligue de l’enseignement : quand des profs deviennent les idiots utiles de l’islamisme
Le Monde et Xavier Ternisien
15- L’immigration, marche pied de l’islamisation
a) L’immigration légale
La filière étudiante
Les titres de séjours : l’inflation galopante
Naturalisations : la voie royale
Le regroupement familial
Le droit du sol, un gigantesque appel d’air
L’explosion du nombre de mariages mixtes
b) Les techniques illégales d’immigration
Le droit d’asile : quand l’abus devient la règle
Les visas : entrer légalement, rester illégalement
Les reventes de pièces d’identité volées
Les déclarations de « perte »
L’inscription à l’école
Les reconduites à la frontières : 2005 la fin du laxisme ?
c) L’avenir de la population française
L’islamisation par les berceaux et l’ouverture des frontières
Les différentiels démographiques mondiaux, le jeu des vases communiquant
L’électorat musulman, un nouvel enjeu politique
d) La désinformation au service de la propagande d’Etat
Les rapports de l’INSEE
Le rapport Héran
Le projet de loi Sarkozy : beaucoup de bruit pour rien
16- Intégration contre assimilation, vers l’implosion de la société française.
a) Multiculturalisme contre culture française
Un musée symbolique
Les musulmans intégraux : une minorité
Les médias musulmans entretiennent une société parallèle
Culture orale contre culture de l’écrit
b) L’islam à l’école
Le rapport alarmant de l’éducation nationale
Le rapport alarmant d’un collectif de professeurs
c) L’administration déstabilisée par l’islam, le rapport de l’Inspection de l’administration
d) Le patriotisme douteux des musulmans
e) La difficile intégration des Turcs en France
Le Milli Görüs Exemple de diffusion
Le lynchage anti-arménien de Valence
La manifestation anti-arménienne de Lyon
Quand les religieux turcs en France somment aux évêques de se convertir
f) L’application de la charia en France
g) Emeutes de novembre-décembre 2005 : entre malaise social et jihâd
17- Islam, immigration : de la libre pensée à la persécution juridique
Une époque révolue
L’après guerre : une parole toujours libre
Clichy-sous-Bois en 1992 : l’avertissement prophétique du maire
1990, un évêque fait face à l’islamiquement correct
Epuration idéologique à l’Office des migrations internationales
Le lynchage juridique et médiatique de Brigitte Bardot
Selon que vous serez puissant ou misérable
FN : un harcèlement judiciaire obsessionnel
SOS Racisme ou SOS islamophobie ?
Le Mrap et le PS contre Villiers
Deux poids, deux mesures
L’affaire Bouziane, ou la soumission de la justice à l’islam
L’affaire de la soupe au cochon
La démocratie en danger
18- Islamisation : les responsabilités de l’UE
A l’origine d’ Eurabia
Les résolutions de Strasbourg : l’antichambre de l’immigration de peuplement
Le regroupement familial en France, imposé par le Conseil Européen
Les séminaires euro arabe
Septembre, 1991 : l’approfondissement
Damas, 1998 : toujours plus
La Fondation Euro Méditerranéenne pour le Dialogue des Cultures
Les compétences de L’UE en matière d’immigration
Ce que signifiait vraiment « l’espace Schengen »
Le Traité d’Amsterdam, le travestissement de Schengen et les nouvelles compétences
Ce que veut le projet de Constitution européenne
Divergences nationales : la grande pagaille européenne
La politique d’immigration voulue par la Commission
La Commission européenne s’oppose au durcissement de la politique migratoire des Pays-Bas.
Le Conseil de L’Europe interdit « la peur de l’islam »
Le droit de vote des étrangers approuvé à Strasbourg
Le rapport Portas, ou quand Bruxelles sabote l’assimilation
Le lexique anti-islamophobie secret de Bruxelles
Annexe 1 : le pacte -ou charte- du Calife Omar (634-644) , traité normatif de la dhimmitude.
Annexe 2 : évolution annuelle du nombre de naturalisations, de titres de séjours longue durée, de régularisations de clandestins et de reconduites à la frontière.
15/06/2010 | Lien permanent
Bertrand Delanoe trébuche dans son grand écart communautaire
Alors que Betrand Delanoe s'évertue à flatter toutes les communautés, son incohérence clientéliste ne laisse pas indifférent des musulmans, de moins en moins dupes. En effet, puiser 20 millions d'euros pour financer un Institut des cultures musulmanes, aider à la reconstruction de la sulfureuse mosquée Addawa' du XIXeme, risque de ne pas suffire quand on fait citoyen d'honneur Gilad Shalit, soldat de Tsahal avant d'être Français de papier (il n'aurait jamais vécu en France et a encore moins choisi l'armée française). Si les protestations de FreePalestine peuvent diviser nos lecteurs, on ne pourra pas leur reprocher leur pertinence, ne serait-ce qu'en regard du droit international violé par la colonisation israelienne. Nous ignorons les orientations précises de FreePalestine, si par exemple ses préférences vont vers le Hamas ou des mouvements laiques, l'étendue des territoires revendiqués. Défendre des soldats combattant sous bannière étrangère, ne participant pas à une guerre commune, c'est importer des conflits sur notre territoire. Cette attitude est totalement irresponsable vu le contexte actuel.
Pour plus d'informations sur le clientélisme musulman du maire de Paris, lire Ces maires qui courtisent l'islamisme.
Pour plus d'informations sur son clientélisme à destination des Juifs Français, où l'auteur fait notamment état de subventions aux extrémistes Loubavitch, lire :
18/10/2010 | Lien permanent
Al-Azhar, l'université de l'islamisme mondial qui a aceuilli Barack Hussein Obama
L’Université islamique d’Al-Azhar, institution multiséculaire formant des dizaines de milliers d’imams, confirma l’effectivité de la peine de mort pour les apostats dans une fatwa (sentence religieuse) du 21 août 2007 . Cette sentence condamna à mort un jeune de 25 ans, Mohamed Hegazy, et sa femme, qui ont embrassé le christianisme. La fatwa fut lancée par le recteur de la faculté d’études islamiques de la prestigieuse université, Mohammed Tantaoui...
Extrait du discours de Barack Obama le 4 juin à l'université du Caire :
" Je vous remercie. Bonjour à tous. C’est pour moi un honneur de me trouver dans cette ville intemporelle qu’est le Caire et d’être reçu par deux institutions remarquables. Depuis plus de mille ans, Al-Azhar est un haut lieu de transmission du savoir dans le monde musulman et, depuis plus d’un siècle, l’université du Caire est une source de progrès pour l’Égypte. Ensemble, vous représentez l’harmonie entre la tradition et le progrès(...) Féru d’histoire, je sais aussi la dette que la civilisation doit à l’islam. C’est l’islam - dans des lieux tels qu’Al-Azhar -, qui a brandi le flambeau du savoir pendant de nombreux siècles et ouvert la voie à la Renaissance et au Siècle des Lumières en Europe." Le discours intégral.
Dans mon étude L'islamisation de la France ( éditions de Bouillon, 2007), j'ai consacré un chapitre entier à exposer le contenu des enseignements de la plus prestigieuse université islamique sunnite du monde, qui n'a point été la cause de la Renaissance européenne...mais bien plutôt la cause de l'arriération du monde musulman : suite
" (...) Jouissant d’une autorité incontestée, l’université souffle le chaud et le froid dans les esprits réceptifs des croyants du globe. A ce titre, surveiller ce qu’il s’y enseigne paraît indispensable pour forger le discernement et l’esprit critique de nous autres, occidentaux, afin de mieux appréhender un dialogue inter-civilisationnel.
Le site Internet officiel de l’illustre institution est riche d’enseignement[1]. Traduits en anglais, des articles dédiés à la présentation de l’islam sont proposés aux visiteurs. Se plonger dans la lecture des textes émis par Al-Azhar est nécessaire pour analyser le type d’islam enseigné. En l’occurrence, c’est l’islam classique qui est proposé aux étudiants. L’article “Islam versus ahl al kitab past and present” du Docteur Maryam Jameelah, est un condensé d’islam radical. Les citations énoncées plus bas sont tirées de ce texte.
La confusion des sphères privés et publiques, du politique et du religieux
La sphère privée aussi bien que la sphère publique doivent être régies par l’islam. Rien ne saurait échapper à l’idéologie islamique, qui est en cela supérieure en matière d’ intrusion dans la vie personnelle aux totalitarismes européens du XXème siècle. L’exposé du docteur d’Al-Azhar est en cela remarquable de sincérité :
« Un musulman est enjoint à suivre l’exemple du prophète dans sa vie privée avec la même sincérité et foi qu’il est recommandée dans la sphère publique.[…] Seul l’islam constitue un mode de vie complet, embrassant tout, compréhensif, où l’individu contre la société et le matériel contre le spirituel se balancent en parfaite harmonie. Les lois de l’islam appelées charia fournissent une infaillible guidance à tous les aspects individuels et sociaux de la vie collective. La Charia embrasse le rite religieux, le caractère personnel, la morale, les habitudes intimes, les relations familiales, les affaires économiques et sociales, l’administration, les droits et les devoirs des citoyens, le système judiciaire, les lois de la guerre et de la paix et les relations internationales […] l’islam est un système réaliste qui suppose que le peuple vivant selon sa voie vivra dans une société gouvernée par l’islam »[3]
La confusion du politique et du religieux est totale, bien loin du fantasmé « islam à la française » qui se voudrait laïcisé, alors que les mêmes qui soutiennent son existence veulent former les imams en collaboration avec Al-Azhar (voir infra, chapitre 7 « Dalil Boubakeur : une modération contestable »).
Le devoir de la prise de pouvoir
« L’islam abhorre la doctrine du sécularisme. Le musulman ne peut que tendre vers un environnement islamique dont le devoir d’établissement lui revient. »[4]
Un « environnement » embrassant la société toute entière, totalement régie par l’islam, un « devoir d’établissement » dont on aimerait bien que soient précisés les moyens à entreprendre pour sa réalisation : prédication ou jihâd ?
La théorie du complot
La théorie du complot anti-musulman, constante chez les islamistes, ne manque pas à l’appel. le texte est très clair sur la définition des conspirateurs voulant détruire l’islam :
« Sur quelles bases pourrait on fonder une réconciliation entre musulmans, juifs et chrétiens ? Nous devons réaliser que selon les circonstances actuelles, aucune amitié n’est possible. Le judaïsme et le monde chrétien ont joints leur mains pour nous détruire. Sionisme, franc-maçonnerie, l’activité missionnaire chrétienne et l’orientalisme se sont combinés pour nous annihiler religieusement, culturellement et même physiquement. Ce serait une pure folie de vouloir embrasser ceux qui sont entrain de nous frapper ! »[5]
Le « docteur » parait ignorer les positions pacifistes de Jean-Paul II pendant le déclenchement de la deuxième guerre d’ Irak. Il ignore totalement les efforts des prélats européens afin de faire une place à l’islam, tel le Cardinal Decourtray (1923-1994) appuyant la réalisation de la Grande Mosquée de Lyon, tel Monseigneur Dore se prononçant pour l’extension du concordat à l’islam en Alsace, tels tous les membres du clergé assistant respectueusement aux inaugurations des mosquées en France. L’ « esprit d’Assise » est constamment loué par le clergé, se référant au sommet interreligieux dans la ville à l’initiative du Pape en 1986 qui mit symboliquement les religions sur un même niveau initiant la plus grand rapprochement œcuménique jamais vu dans l’histoire. Lors d’un voyage en Terre Sainte en mars 2000 Jean Paul II devant une assemblée de musulmans s’exclama « que saint Jean-baptiste bénisse l’islam » , le 5 mai de l’année suivante il se déchausse pour prier dans une mosquée de Damas. Le plus symbolique de tous ses gestes fut assurément le baiser sur le Coran, un 14 mai 1999, vénérant le « livre saint »[6]. Le docteur d’Al-Azhar place les églises évangélistes fondamentalistes américaines, dont le messianisme dévoyé incarné par Bush a poussé à la confrontation offensive en Irak, et le catholicisme, sur un même plan. C’est avec ce schéma simplificateur typique chez les islamistes que les Chaldéens irakiens sont expulsés de leur patrie et violentés ayant pour seul tort de croire en Jésus Christ, comme l’assaillant américain.
La théorie du complot va très loin à Al-Azhar, ainsi Abd Al-Sabour Shahin, un éminent professeur de l’université, nie que les musulmans furent impliqués dans les attaques des twins tower de septembre 2001, dans ces attaques il clame que la « sale main sioniste » fut derrière elles. Délirant.
Al-Azhar contre les réformistes
Les 5 et 6 octobre 2004 au Caire, se tint un colloque réunissant nombre des principaux intellectuels réformistes contemporains[7], intitulé « l'islam et la réforme ». Principal sujet d’achoppement, la Sunna et sa litanie de prescriptions obscurantistes. La déclaration de clôture soulignait «la nécessité d'appliquer des réformes à la fois religieuses et politiques pour parvenir à une réforme d'ensemble ». Elle appelait en outre à « la création d'un nouveau contexte intellectuel de pensée islamique basée sur des hypothèses claires et sur l'unité, prenant en compte tous les changements intervenus dans la société musulmane ces 11 derniers siècles. » A cette fin, la déclaration prône « une réévaluation de fond de l'héritage islamique, y compris de toutes les sciences islamiques ayant vu le jour au cours des trois derniers siècles de l'islam – les commentaires du Coran, les hadith, les racines de la religion et la loi religieuse », et enjoint « à se fonder sur les textes Coraniques comme seule source authentique dans la réévaluation de tout l'héritage islamique ».
La déclaration de clôture appelle également à « faire face à toutes les institutions[8] qui revendiquent le monopole de la religion et prétendent être seules habilitées à interpréter les Saintes écritures [le Coran]. Nous avons besoin d'une nouveau courant qui reconnaîtra le droit de tous à l' Ijtihad, au nom de la réforme islamique qui sied à ce siècle.»
L'Institut de recherche médiatique du Moyen-Orient (MEMRI) rapporte dans ses Enquêtes et analyses[9] les réactions du directeur d’Al-Azhar, le cheik Tantawi, ainsi que de Ibrahim Al-Khuli, maître de conférences à l'université Al-Azhar, face au mouvement des progressistes osant rouvrir les portes de l’interprétation individuelle et de l’esprit critique ( Ijtihad). En l’occurrence, les hauts dignitaires de l’université souhaitent les condamner à mort pour déviance (ridda). Se pencher sur le contenu de leurs propos permet de saisir les divergences de fond entre les réformistes refusant la lecture littérale coranique et la nature parfaite des hadith de l’islam traditionnel. Le lecteur pour approfondir les positions des deux parties, peut consulter librement de larges retranscriptions des propos échangés sur le site Internet du MEMRI. L’institut y présente la polémique:
« Près d'un mois après la tenue de cet atelier, Sayyed Tantawi, cheikh d'Al-Azhar, s'en est de nouveau pris aux détracteurs de la Sunna, qui voient le Coran comme unique source de décrets religieux, les qualifiant d' "ignorants, de menteurs et d'hypocrites", et avertissant le public de ne pas prêter attention à leurs opinions, dont le but serait de semer la confusion. Le 5 novembre 2004, dans une conférence organisée par le Conseil suprême pour les affaires islamiques, le cheikh Tantawi a déclaré: « (…) quiconque émet des doutes sur la validité de la Sunna prophétique comme source de lois, agit conformément à un plan hostile à l'islam (…) Nous n'avons pas de vie, d'avenir ou de grandeur parmi les nations si ce n'est par notre attachement au Coran et à la Sunna. Nous devons tous être unis dans une même pensée contre ceux qui attaquent et réfutent la Sunna, car les lois portant sur les affaires entre l'homme et Allah ne sont pas correctes sans la Sunna, laquelle explique en détails les régulations et met l'accent sur ce qui est important. »[10]
« Les milieux islamiques qualifient également d'apostasie toute approche critique ou scientifique du Coran. Un talk show hebdomadaire sur Al-Jazira évoquait la suppression de certains versets du Coran du programme scolaire dans les pays arabes et musulmans. Ibrahim Al-Khuli, maître de conférences à l'université Al-Azhar, a accusé un invité de l'émission, l'écrivain progressiste Shaker Al-Nablousi, de nier [l'existence] d'Allah, ajoutant qu'il devait être exclu de la communauté de l'islam. »
Exclu de la communauté, donc condamné à mort.
Al-Azhar et le jihâd
En 1968, eut lieu dans l’université un symposium devant clarifier la notion de jihâd. Le colloque qui fit plancher des dizaines de « savants », dont les principaux théologiens musulmans, accoucha d’une publication de mille pages[11]. Jamais un tel évènement ne s’était vu et ne se reproduisit ultérieurement, les théologiens firent le point de tous les textes des commentateurs et savants de l’islam sunnite. Il ressortit du colloque que le jihâd guerrier est toujours une obligation collective, les conclusions de cette véritable somme sont claires :
« Le jihâd ne se terminera jamais, il durera jusqu’au jour de la Résurrection, quand ses buts seront atteints, par le rejet de l’agression et la reddition de l’ennemi […]. Le jihâd a renforcé la religion et augmenté le nombre de fidèles d’Allah […]. Pour ceux qui sont loin, le djihâd est un devoir par procuration. Les différents moyens de soutenir et de consolider les combattants du jihâd, tels l’apport financier, l’usage de la langue et de la plume, le recours aux tactiques politiques, font partie du combat. Le jihad a été légitimé pour devenir un moyen de propagation de l’islam. ( ndlr : jihâd offensif). En conséquence, les non musulmans doivent venir à l’islam soit de leur plein gré, soit par la force. La guerre est la base des relations entre les musulmans et leurs adversaires, a moins qu’il y ait une raison valable pour faire la paix, par exemple l’adoption de l’islam par l’adversaire ou un traité de paix mutuel. Mais les musulmans sont libres de rompre leur pacte avec leurs ennemis s’ils suspectent ceux-ci de vouloir les trahir. »[12]
Depuis la publication du document, aucune voix de l’université, cheiks, oulémas ou professeurs ne l’ont jamais remis en cause. Et pour cause, le temple de l’orthodoxie islamique ne peut abroger des principes aussi fondamentaux, définis depuis des siècles par tous les grands juristes sunnites. Sayyed Al-Qimni, écrivain progressiste, professeur de sociologie et de religion à l'université du Caire, dénonça dans un article[13] de l'hebdomadaire Roz Al-Youssef certains manuels et textes de référence enseignés aux étudiants d’Al-Azhar. Parmi ceux-ci, on trouve un livre du théologien hanéfite ibn Mahmoud exposant que :
« la guerre contre les infidèles est une obligation pour tout homme valide, libre, intelligent et en bonne santé (…). Et quand les musulmans assiègent leurs ennemis dans une ville ou une forteresse, ils doivent les exhorter à se convertir à l'islam. S'ils se convertissent, [les musulmans] doivent cesser de les combattre, mais s'ils refusent de se convertir, ils doivent les exhorter à payer la jizya [impôt]. S'ils refusent de payer la jizya, les musulmans doivent demander l'aide d'Allah pour les combattre »[14]
Al-Qimni dénonce aussi l’ouvrage d’un diplômé d’Al-Azhar enseignant l’attitude discriminatoire à tenir envers les dhimmis :
« Il leur est interdit de construire de nouvelles églises ou de reconstruire celles qui sont détruites (…) Il leur est interdit de construire un monument dont la hauteur dépasse les constructions des musulmans (…) Il faut leur interdire d'élever la voix quand ils pleurent leurs défunts. Si un dhimmi invite un musulman à un mariage, ce dernier doit refuser l'invitation, parce qu'il convient d'humilier le dhimmi.'» [15]
Pour lire l'intégralité de ce long chapitre, se procurer l'ouvrage L'islamisation de la France. Voir le contenu détaillé et les liens pour achat.
[1] http://www.alazhr.org
[2] Maryam Jameelah, Islam versus ahl al kitab past and present, site Internet officiel d’Al-Azhar.
[3] Ibid.
[4] Ibid .
[5] Ibid.
[6] L’attitude de Jean Paul II décontenança de nombreux catholiques, et pour cause. Outre ce pape, la naïveté de nombreux prélats face à l’islam conquérant, pousse de nombreux fidèles à rejoindre les communautés intransigeantes, en premier lieu la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X.
[7] La déclaration de clôture a été signée par d'éminents progressistes et réformistes du monde arabe et islamique: le Dr Saad Al-Din Ibrahim, président du Centre Ibn Khaldun au Caire ; l'intellectuel égyptien Gamal Al-Banna ; l'intellectuel égyptien Dr Sayyed Al-Qimni ; l'intellectuel syrien Mohammed Shahrour ; le Dr Radhwan Masmoudi, directeur exécutif du Centre pour l'étude de l'islam et de la démocratie aux Etats-Unis ; le Dr Najah Kadhim, directeur du Forum islamique pour le dialogue islamique en Grande-Bretagne ; Sharifa Macarandas, présidente de la Ligue des femmes de Mindanao, aux Philippines ; l'intellectuel tunisien Salah Al-Din Al-Jurashi ; le Dr Abd El-Hamid Al-Ansari, ancien directeur du département de la sharia à l'université du Qatar, le Dr Fabyola Badawi, directrice de l'Union arabe européenne pour la démocratie et le dialogue en France ; Abdallah Ali Sabri, rédacteur en chef du quotidien yéménite Saut Al-Shura.
[8] Al-Azhar est évidemment visée.
[9] Enquêtes et analyses - No. 208, MEMRI, 24/02/2005 Des intellectuels musulmans accusés d'apostasie,
[10] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 7 novembre 2004.
[11] Al-Azhar, quatrième conférence de l’Académie des recherches islamiques, Al-Jihad, Rajab,1968.
[12] Op.cit,p 49-55
[13] Roz Al-Youssef (Egypte), le 10 juillet 2004
[14] Abdallah ibn Mahmoud Al-Mawsily, Al-Ikhtiyar fi Talil Al-Moukhtar', bibliothèque universitaire d’Al-Azhar.Traduction MEMRI.
06/06/2009 | Lien permanent
Ségolène Royal séduit le vote musulman
Selon un sondage CSA-Cisco, les électeurs musulmans ont voté massivement pour Ségolène Royal au premier tour (64%) 19% pour François Bayrou et 1% pour Nicolas Sarkozy.
La stratégie de séduction de l’électorat immigré n’a rien d’improvisé, elle a été confortée par une étude du CEVIPOF (septembre 2005) réalisée à partir d’un échantillonnage d’un millier d’immigrés naturalisés. Selon le centre d’étude de Science-po Paris, 78% des sondés sont « proches d’un parti de gauche »,le PS « écrasant les autres partis ». Les sondés sont aussi favorables à l’instauration d’un « quota d’emploi aux immigrés dans les administrations et les grandes entreprises », à 80% au droit de vote des étrangers non européens aux élections locales et partisans à 60% de l’adhésion de la Turquie à l’UE. D’après une étude de politologues américains de l’université de Boston, « à partir de 2010, le nombre d'électeurs africains noirs et musulmans en France dépassera 20% du corps électoral. Par la suite, cette proportion ne cessera d'augmenter. »[1]
Le droit de vote des étrangers aux élections locales préconisé aussi bien par Ségolène Royale que par Nicolas Sarkozy pourrait avoir des conséquences redoutables à moyen-long terme. Le démographe Alain Bourcier de Carbon de l’INED[2] relève : « Au recensement de 1999, on a pu mesurer qu’environ 7% de l’électorat potentiel était de culture musulmane. Cette proportion allait plus que doubler pour atteindre 15% d’ici 2030, et même 35% d’ici 2040. Devant cette croissance, il n’est pas douteux que, dès les prochaines élections, en particulier locales, municipales, dans plusieurs zones du pays, il y aura des appels ouverts à un vote musulman, pour des maires musulmans »[3]
24/04/2007 | Lien permanent | Commentaires (6)
Une cinquième mosquée au Mans
"Il existe quatre mosquées au Mans, mais celles-ci ne suffisent déjà plus aux fidèles de cette ville. La nouvelle association « Lumières d’Islam » regroupant des musulmans de toutes origines (magrébins, turcs, d’Afrique sub-sahariennes, reconvertis…) a présenté vendredi 16 septembre un projet de création d’un centre cultuel et culturel musulman.
(…) La communauté musulmane du Mans représente environ 11% de la population de la ville du Mans qui compte environ 300 000 habitants. Des chiffres qui démontrent indiscutablement qu’il est nécessaire d’avoir une nouvelle mosquée au Mans.
19/09/2011 | Lien permanent