Mosquée salafiste de Champs sur Marne : les habitants réagissent

    Le Monde, dans son édition du 23 mars, a publié un article sur l’exaspération des habitants de Champs sur Marne (Seine-et-Marne), face à l’irruption d’une mosquée, qui, comme d’habitude, ne dit pas son nom. Propriété de l’ Association musulmane amitié Noisy-Champs, l’endroit est un ancien ensemble de bureaux réaménagé de 390m2. Tous les vendredi, à l’heure de la prière, 100 personnes affluent vers l’endroit, qui est présenté comme un « centre culturel ayant des activités commerciales » par le président de l'association, Sébastien Cheutin, énième converti des banlieues.

Salafiste, la mosquée et son cortège de burqas et djellabas inquiète les riverains qui demandent au Maire (PCF) Maud Tallet de réagir. A juste titre, madame le Maire fait remarquer que « le droit de préemption est de plus en plus difficile à exercer, depuis que le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, a envoyé une lettre aux préfets leur demandant de vérifier qu'il ne soit pas utilisé contre la création de lieux de culte. » (….)

   Il est important de rappeler que selon un rapport des Renseignement Généraux, datant de février 2004, rien qu’en Ile de France, 32 mosquées et salles de prières étaient recensées comme salafistes, soit 10 lieux de plus que 2003. Nicolas Sarkozy était Ministre de l’Intérieur en 2003 et a donc laissé proliférer le phénomène. Un autre rapport de la DCRG plus récent, en février 2005, montre, toujours  selon le quotidien Le Monde que « le salafisme a étendu son influence ces dernières années sur la quasi-totalité du territoire, notamment dans des villes moyennes comme Brest, Rouen ou Châteauroux. En 2000, cette conception radicale de l'islam rassemblait des adeptes dans six régions ; aujourd'hui quatre seulement sont épargnées (la Basse-Normandie, la Corse, le Limousin, Poitou-Charentes). »

Nicolas Sarkozy a laissé proliféré le salafisme de manière irresponsable. Sur les 32 mosquées djihadistes d’Ile de France, à part celle d’Argenteuil, aucune n’a été fermé.