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11/04/2007

Actes du colloque: partie 2, l'UOIF

L’UOIF

 

    L’Union des organisations islamiques de France a été créée en 1983 par deux étudiants étrangers . L’un, Abdallah Ben Mansour, est un Tunisien proche du parti islamiste En Nahda, interdit de représentation parlementaire par le Président Ben Ali, et ce  à juste titre : ce parti est la branche tunisienne des Frères Musulmans.  

     Jusqu’au milieu des années 90, l’UOIF s’appelait Union des organisations islamique en France et non de France. Ce qui change tout. Cela change, de son point de vue, que la France est en passe de devenir une terre d’islam (Dar al islam). Il est vrai que lorsque l’on observe des mosquées sortir de terre  tous les mois, que l’on trouve déjà normal que la charia soit appliquée dans les écoles (pas de porc dans les cantines) et dans les piscines (horaires spéciaux dans plusieurs villes), avec un Aid el Kebir férié concédé par une circulaire de l’Education nationale, on ne saurait leur donner tort.


   L’UOIF est présidée actuellement par Lhaj Thami Breze, binational franco-marocain titulaire d’un DEA de sciences politiques.

 

     L’UOIF est de tendance salafiste réformiste, c'est-à-dire le courant qui a inspiré les Frères musulmans. La réforme prétend revenir aux sources de la foi du prophète, en recréant la société islamique des 4 premiers Califes, dit Rachidin (bien guidés).  Le mot salafisme tire son nom des pieux ancêtres compagnons du prophète.

 

Quel est le type d’islam diffusé par l’UOIF ?

 

     Dans son école d’imam de Saint léger du Fougeret dans la Nièvre est recommandée la lecture d’Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans dont la charte fondatrice écrite en 1928 stipulait :

" Par sa nature, l'Islam tend à dominer, à imposer sa loi à toutes les nations et à étendre son hégémonie sur la planète toute entière [...] l’islam est foi et culte, patrie et citoyenneté, religion et Etat, spiritualité et action, livre et sabre"

Fouad Alaoui, Secrétaire général de l’UOIF, reconnaît publiquement que l’UOIF partage la pensée des Frères Musulmans. Aussi, il a déjà avoué  que  Faycal Mawlawi, chef de la branche libanaise des Frères musulmans, la Jaamat Islamya, organisation terroriste, est une de ses références religieuses.

Ahmed Jaballah, président de l’UOIF à la fin des années 80 dirige dorénavant les études de l’école d’imams. Il s’était fait remarquer dans les médias pour son expression très explicite «  Le Coran est notre constitution » Tout un programme. Dans un texte, « Nos religions et leurs interdits, le cas de la religion musulmane » il énonce une série d’agissements méritant des sanctions pénales. Parmi les différentes actions répréhensibles, on peut lire « L'apostasie est totalement prohibée. » Cela est très inquiétant, car il n’y a pas « 36 » sanctions pénales envers les apostats. Le Coran et la Sunna sont clairs : c’est la mort.

 

     Le Conseil européen de la fatwa et de la recherche, structure juridique consultative l’UOIF, dont fait partie le directeur des études Amhed Jaballah, est dirigé par Yussuf al Qaradawi qui s’est prononcé sans ambages sur la nécessité de tuer les apostats et les homosexuels dans son livre de référence « Le licite et l’illicite en islam », El Qalam, 2001.  Le sanguinaire Qaradawi a déjà été invité à l’école d’imam de l’UOIF pour donner des « master class » aux apprentis imams. Il est donc assez cocasse que l’UOIF ait pris pour thème lors de son congrès annuel en 2004 « La liberté religieuse », alors que celle-ci est punie de mort par ses références . Mais aucun média français n’avait pointé la contradiction.

    L’UOIF soutient sans fards le Hamas. Ce qui est logique : le Hamas est la branche palestinienne des Frères musulmans. Après la neutralisation du cheik Ahmed Yassine en mars 2004, le mois suivant lors du congrès annuel de l’UOIF, une véritable « standing ovation » était faite à l’un des plus grand criminel contemporain du Moyen Orient.

    L’UOIF entretient également des relations avec le gouvernement soudanais qui est actuellement au banc de la communauté internationale pour cause d’épuration ethnique au Sud Soudan. Le ministre des affaires religieuses du Soudan, Issam Al Bashir, est tous les ans un des invités vedette du rassemblement annuel au Bourget .

    L’UOIF met en garde ses fidèles à ne pas s’intégrer à la société française. Son objectif est de préserver la Oumma de l’influence néfaste de l’Occident, de la maintenir en vase clos et d’obtenir à l’avenir l’autorisation de vivre selon la charia, comme il se pratiquait dans les départements d’ Algérie avec la cohabitation du droit islamique et du droit français.

   A cet égard, Farid Abdelkrim, un des meneurs les plus actifs de l’UOIF, propose que les musulmans résistent à la culture française au sein d’enclaves territoriales tel Astérix face au Romains. Il a d’ailleurs écrit une bande dessinée parodiant Astérix, après la sortie de son livre « Qu’Allah maudisse la France » (sic). Voici la présentation de sa BD :

« Nous sommes en 2005 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Gaulois...Toute ? Non ! Des villages peuplés d'irréductibles musulmans résistent encore et toujours à l'intégration. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de républicains laïcs gaulois des camps de Marseillorum, Strasbourgum, Villeubarnnum, Saint-Denisum et Roubaixum »

On peut difficilement faire pire en terme de provocation et de haine envers la France.

L’UOIF contrôle directement une quarantaine de mosquées et bénéficie du soutien des mairies socialistes pour l’édification de ces dernières comme à Poitiers et Villeurbanne. En ce qui concerne les écoles, l’UOIF est la seule organisation a avoir ouvert deux établissements d’enseignement secondaire, dans les mairies socialistes de Lille avec le Lycée Averroès, et de Décines  avec le Lycée Al-Kindi, ce dernier ouvert contre l’avis du recteur Alain Morvan qui avoue avoir subi des pressions de la part du Ministère de l’Intérieur. Encore une preuve de la lâcheté de Nicolas Sarkozy envers les islamistes ?

 

                                                                                                                                                                   

Que faire avec l’UOIF ?

 

Soutenant l’organisation terroriste Hamas, maintenant des relations avec le Soudan islamiste, enseignant un islam meurtrier, et travaillant à saper l’intégration des populations immigrées, il convient d’agir avec la plus grande fermeté avec l’UOIF.

Il faut expulser tous ses responsables associatifs étrangers, avec famille. Dénaturaliser ceux qui ont obtenu la nationalité française, dispositif législatif abandonné malgré un décret du Front populaire le 12 novembre 1938 rendant possible les dénaturalisations. Fermer les 2 écoles d’Imams de la Nièvre et de Paris. Fermer toutes leurs mosquées. Expulser les fidèles qui n’ont pas la nationalité française.

En Egypte, des responsables des Frères musulmans sont souvent l’objet de coups de filets, comme ce fut le cas le 19 août 2006 avec 17 arrestations. Plus récemment, au mois de février dernier, 72 membres des Frères furent arrêtés dans le pays. Ce qui est possible de faire dans un pays musulman –certes qui n’est pas un modèle de démocratie-  à plus forte raison, doit être possible dans un pays où les musulmans sont une minorité, et les Frères musulmans une infime minorité. Agir de manière forte pourra choquer une partie de la population musulmane, mais avec un accompagnement médiatique exposant les raisons de ces arrestations visant des extrémistes et non de simples musulmans, pourra préparer le terrain aux politiques qui devront gérer avec doigté cette situation sensible. Ne l’oublions pas, les médias sont le premier pouvoir, et si  de manière pédagogique ils expliquent les raisons d’une répression justifiée envers ces partisans d’un islam ouvertement criminel et incompatible avec la société française, il n’y a pas de raison de n’obtenir l’approbation des français de culture musulmane, qui eux, connaissent le degré de dangerosité des mouvements islamistes, pour avoir bien souvent eu un parent  assassiné par le GIA dans les années 90. A la différence du Journal du Dimanche qui s’était ému l’année dernière lors du Congrès de l’UOIF de témoignages de certains fidèles se plaignant de  « discriminations »-on va les plaindre-  beaucoup d’Algériens connaissent le prix à payer d’une tolérance aveugle envers les islamistes de tous poils.  

Joachim Véliocas, Paris, 31 mars 2007.

10:20 Publié dans 06UOIF-FRERES MUSULMANS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, udf, sarkozy, jeunes populaires, bayrou, royal, fn | |  Facebook | |

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