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21/11/2007

Semaines de rencontres islamo-chrétiennes, une 7ème édition teintée de fondamentalisme

   
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     De nombreuses personnalités catholiques et musulmanes animent, du 16 au 25 novembre, une série de rencontres allant des incontournables débats jusqu'à une « cérémonie inter religieuse » en l'Eglise Saint-Vincent de Paul (La Meineau), en passant par des lâchers de ballons et des concerts.

Tout le programme est téléchargeable ici

    Le Comité à l'initiative du projet est composé majoritairement de musulmans, dont Mahmoud Zuhair, responsable des relations inter-religieuses à l'UOIF, filiale française informelle des Frères musulmans. Ils présentent ainsi leurs motivations: « Contribuer à ce que chrétiens et musulmans se découvrent dans le respect de leur identité culturelle et religieuse et apprennent à dépasser les clichés et les préjugés qui les habitent.Modifier le regard de l’opinion publique sur les chrétiens et les musulmans. »

Voici les organisations de dialogue inter-religieux qui prennent part à l'initiative, en compagnie de figures bien connues de l'islam radical :


 

Le centre El Kalima et le CIRI :

   Sur son site internet on lit : « Le Centre El Kalima est fondé le 17 février 1978, dans la foulée du Concile Vatican II et du regard nouveau qu'il pose sur les relations avec les religions non-chrétiennes. » Ce centre abrite Le Comité Interdiocésain pour les Relations avec l'Islam (C.I.R.I.)

 

Le GAIC (Groupe d'amitié islamo-chrétienne) qui proposera une conférence sur le thème :

« Comment rencontrer l’autre s’il est de culture et de religion différente sans succomber aux préjugés, aux stéréotypes, aux aprioris ou aux malentendus ?Qu’est ce qui permet de dépasser ces freins pour un dialogue inter-religieux ? »

 

Le GAIC, victime de son obsession d'amitié gratuite avec l' Islam, avait désapprouvé l'excellent et courageux discours de Benoît XVI à Ratisbonne. Son communiqué de presse du 27 septembre 2007 rapporta :

« Le GAIC ( Groupe d’Amitié Islamo Chrétienne ) regrette profondément que le pape Benoît XVI, dans sa conférence « Foi et raison « donnée à Ratisbonne, ait puisé dans la littérature des controverses en utilisant, dans son argumentation, une citation du XIVe siècle, de l’empereur byzantin Manuel II Paléologue »

 

   Outre de nombreux prêtres catholiques s'impliquant dans les rencontres, Monseigneur Thierry Jourdan , ancien évêque de Pontoise, responsable du Service national pour les Relations avec l'Islam, participe à une des conférences ayant pour thème «  Les conditions du dialogue islamo-chrétien ».

  

Le point d'orgue de ces deux semaines se déroulera samedi 24 novembre à l'Institut Catholique de Paris, où la synthèse des tables rondes se fera avec deux "durs" de l'islam:

 

  • Larbi Kechat, imam de la mosquée Addawa de la rue de Tanger, qui a organisé dans le passé une conférence avec le pro-lapidation Hani Ramadan, le 10 mai 2003. La mosquée Addawa s'est faite remarquée en 2005 par la DST pour avoir abrité 5 djihadistes qui ont fini leurs jours ou été interceptés en Irak. Elle fut au début des années 1990 un repaire pour activistes du GIA.

 

  •    Dahou Meskine directeur de l'Institut Supérieur des Sciences Islamiques (ISSI) , qui programme en deuxième année du cursus de cette madrasa l'apprentissage du traité de droit Al-Muwatta' qui enseigne de couper la tête des apostats, de flageller la femme adultère, de « cohabiter avec les captives en éjaculant en dehors de l'utérus » (soit le viol des femmes issues du butin de guerre, tiré du livre 21 « Le combat dans la voie de Dieu »). Il ordonne également de lancer un jihâd offensif. Al-Muwatta' en vente à la Fnac et au Virgin Mégastore, est rangé dans les "principales sources de la Sunna" à l'ISSI.

   Le personnage, aussi imam de la mosquée de Clichy-sous-bois, et secrétaire général des imams de France, fut entendu par la police pour des motifs que rapportait Le Parisien du 20 juin 2006.

Selon Le Parisien, l'interpellation de Dhaou Meskine se situait dans le cadre d'une « opération menée par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire et l'Office centrale pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF). » Le journal précisait que l'imam et une vingtaine de ses proches interrogés dans « le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de Paris pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » et « financement du terrorisme ». » L'imam était soupçonné d'être impliqué dans un système de blanchiment d'argent en vue de financer des opérations terroristes. Toujours selon le journal, les sommes visées s'élèveraient à plusieurs centaines de milliers d'euros qui auraient transité entre les structures pilotées par le Cheikh Dhaou et des « ONG islamistes, basées notamment dans le golfe Persique, ainsi que des individus connus pour leur engagement fondamentaliste.»

   Dahou Meskine, dans son épreuve avec la justice française, fut soutenu par le secrétaire général de l'UMP chargé des relations avec les associations des français issus de l'immigration, Abderrahamane Dahmane, qui est un de ses amis proches.

   On lira aussi avec intérêt, mais sans naïveté, l'entretien croisé entre Jacques Bolon, responsable du pôle Maghreb islam au diocèse de Lyon , avec Azzedine Gaci, président du CRCM Rhônes-Alpes et recteur de la mosquée 'Othmane' de Villeuranne, membre de l'UOIF, sur le média Saphirnews.

   La semaine de rencontre « anti-préjugés », à mi-parcours, a donc déjà sérieusement du plomb dans l'aile.


   On préfèrera la lucidité du chef de l'Eglise orthodoxe de Grèce, Mgr Christodoulos, qui déclara au cours d'un séminaire du clergé orthodoxe consacré à la "connaissance de l'islam", en mai 2007 :


   "Ceux qui suivent les ordres de l'Evangile ne maltraitent pas leurs semblables, alors que les musulmans oppriment et exterminent en invoquant le Coran, en invoquant la charia".
"Cela arrive car dans l'islam il n'y a pas de distinction entre le royaume de César et le royaume de Dieu, entre l'Etat et la religion".
   Mgr Christodoulos déplora également que le dialogue entre les deux religions n'empêche pas la poursuite des "persécutions" de chrétiens dans les pays islamiques, alors qu'il a conduit "à une sérieuse amélioration des conditions de vie des musulmans en Europe". Il plaida toutefois pour la poursuite de ce dialogue au nom de la "recherche de la paix et de la solidarité envers des millions de victimes innocentes de la guerre, de l'esclavage, de la pauvreté et des maladies".

Observatoire de l'islamisation, novembre 2007

 

 

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