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25/05/2013

Emeutes afro-musulmanes : la théorie du prétexte

En complément lire notre article de 2011 sur le "Printemps des quartiers populaires" soutenu par Tariq Ramadan dont les organisateurs en conférence dans toute la France avouaient "puiser [leur] énergie dans la révolte des quartiers en 2005" 

Un proche de Tariq Ramadan, Nabil Ennasri, ancien élève de l'école d'imâms de l'UOIF, "spécialiste du Qatar" invité par tous les médias, associé au Nouvel Obs,  président du Collectif des Musulmans de France, écrivit sur Oumma.com, premier site musulman francophone :

" Qu’on ne s’étonne pas alors si une autre flambée de violences, plus dure et plus violente, risque d’embraser à nouveau les banlieues françaises. En tout cas, vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous aura pas prévenu…" (suite à la relaxe d'un policier ayant neutralisé un voleur arabe en délit de fuite) source

Emeutes-Amiens.jpeg

L'article suivant date de novembre 2007, les nombreuses émeutes européennes n'ont pas été listées depuis cette date. Nous avions cependant recensé des émeutes en Suède dès 2006    

 "En observant depuis plusieurs années l’actualité des minorités musulmanes établies en Europe, les multiples émeutes fomentées par ces populations de la Suède à la France en passant par l'Allemagne et les Pays-Bas font ressortir des constantes. Sauf à dire qu'il est une simple coincidence que seuls des individus de la diaspora afro-musulmane s'insurgent régulièrement contre les institutions des pays d'accueil  ( on a jamais vu des émeutes de Polonais, de Chinois, de Malgaches  ou de Vietnamiens...), il faut bien soulever la question d'une spécificité afro-musulmane.          

     On entend déjà les belles âmes crier à l’amalgame odieux entre la délinquance et l’islam, les imams n’appellent d’ailleurs-t-ils pas au calme, ne condamnent-ils pas les violences?  On voit mal comment ils pourraient ne pas les condamner. Si la stratégie des responsables musulmans est de d'user de patience -dans quelques années le jeu de la démographie leur offrira de nombreuses mairies- en s’efforçant de rassurer les naïfs français en acquiesçant au son de laïcité et de liberté religieuse, la fougue désordonnée de la jeunesse a raison de cette frustration temporaire imposée par le Dar-el-ahd (Terre de conciliation, stade précédant l'établissement de la Terre d’Islam [Dar al-islam] contraint par la mise en minorité dans les sociétés d'accueil ) face à des européens émasculés, ethnomasochistes, sans honneur ni fidélité à leurs traditions.

   Je parlais de constantes dans toute l’Europe. Et bien la constante c’est d’attendre, du Kosovo à Amsterdam en passant par Goteborg, Arhus, Bruxelles, hier Clichy-sous-Bois et  Villiers le Bel, et aujourd'hui Grenoble, un prétexte exutoire pour laisser exprimer toute sa haine contenue envers les Européens :        

     -   Kosovo, mars 2004, pogrom anti-serbe : la noyade accidentelle d’un jeune Albanais du Kosovo-Metochie servit de prétexte au plus grand pogrom anti-Serbe de l’après guerre en mars 2004 : 30 églises et monastères brûlées, une trentaine de morts, six cent blessés, des villages entiers pillés et incendiés, un exode forcé de milliers de serbes fuyant le Kosovo-Metochie, berceau de l’âme serbe, sous l’œil passif de la KFOR et de la MINUK. Les Albanais, rêvant de chasser définitivement les Serbes, incombèrent la responsabilité de la noyade du jeune à un Serbe, scénario monté de toute pièce dont les militaires français prouvèrent la supercherie. La police albanaise organisatrice du montage-prétexte n’eut plus qu’à manœuvrer les jeunes albanais, fréquentant sûrement la mosquée rutilante Ben Laden de Pristina, vers les zones serbes afin de lancer la razzia. 

    -   Arhus, Danemark, 30 octobre 2005, Intifada : le Viking Observer  titrait au lendemain du 30 octobre «Guerre en France, guerre au Danemark », suite au déchaînement de violence de jeunes caillaissant  les pompiers et affrontant la police, brûlant au passage du mobilier urbain. Certains d’entre eux furent arrêtés, dont nombre de Palestiniens et de Turcs qui avouèrent avoir « planifié leur action depuis 3 semaines ». Les revendications des musulmans étaient claires, ils n’acceptaient pas que « leur territoire » -comprendre un mini dar al islam- soit pénétré librement par des non musulmans, que ce soit la police ou les pompiers. Soit un prétexte.                                                         

      Bruxelles, Belgique, septembre 2006, Intifada : censurée dans les médias français également, les émeutes de septembre 2006 à Bruxelles, coïncidaient avec le début du ramadan. Le prétexte fut la mort le 24 septembre dans une prison de Bruxelles d'un criminel de 25 ans, Fayçal Chaaban. Deux jours plus tard -le temps de s’organiser- une heure après la rupture du jeûne (iftar), des centaines de jeunes musulmans prennent d’assaut le centre ville de Bruxelles[1] : pillage de magasins, caillassage des passants, deux cocktails molotov lancés dans l’hôpital Saint-Pierre, agression d’un commercant. Bilan : 45 arrrestations.                                                     

     -  Forest, Belgique, 16 novembre 2007, Guet-apen: deux motards de la police surprennent deux jeunes arabes en flagrant délit de vol de voiture. Une course poursuite s’engage qui emmène les policiers à la place Saint-Antoine, où ils se font littéralement prendre au piège par  le reste de la communauté solidaire. Les policiers seront jetés au sol et tabassés à coups de barre de fer. Le lendemain, une patrouille de la brigade anticriminalité retourne sur place et se fait insulter par un des allochtones. Voulant l’interpeller par surprise, ils décident de revenir 3 heures plus tard. Le suspect voyant la brigade revenir « s'est mis à appeler les autres en arabe. Résultat, la bande s'est reconstituée à la vitesse de l'éclair. Les policiers ont été entourés par les jeunes déchaînés, ne comprenant pas pourquoi les policiers voulaient dresser P.-V. pour avoir été traités de "fils de"... »  rapporte la presse (La Dernière Heure, à la barre de fer, 29/11/2007). Le PV soit disant injuste constituant le prétexte. Le surlendemain, les policiers lors d’une visite éclair saisissent des cocktails Molotov et un bidon de cinq litres d'essence.                                                

        -  Goteborg, Suède, octobre 2006, Intifada : Un mois plus tard Bruxelles ( fait toujours censuré par les médias français) c’est au tour de Goteborg en Suède de subir un vrai jihâd : profitant d’une coupure d’électricité dans un quartier (même pas un début de prétexte), des centaines de jeunes musulmans cassent une école, mettent à sac une banque et des magasins, caillassent la police[2] . Le porte parole de la police locale, Frank Karlsson, dépassé par les évènements, confia : « nous avons envoyé en renfort toutes les unités disponibles de la ville, mais ça n’a pas suffit, ils ont tout vandalisé »                                                                                       

     -   Amsterdam, Pays-Bas, octobre 2007, Intifada. Le 15 octobre, à Amsterdam, Bilal Bajaka, un homme musulman lié au groupe terroriste Hofstad, condamné à de multiples reprises, est entré dans un commissariat et a frappé deux policiers de plusieurs coups de couteau. Gravement blessés à la poitrine, au visage, au coup et dans le dos, les policiers ont été sauvés in extremis. Quant à l’agresseur, il a été abattu par une femme policière. Une femme infidèle tuant un musulman, un casus belli pour la oumma locale...soit un joli prétexte. C’est le point de départ d’émeutes musulmanes qui ont eu lieu dans le quartier de Slotervaart, dans l’ouest d’Amsterdam. Le commissariat fut attaqué, de nombreuses voitures furent brulées...et cela dura pendant deux semaines. Pour ne pas "attiser" la tension, la police hollandaise ne procéda à aucune interpellation. (Le Figaro attendit une semaine pour en parler, Le Monde deux).                                

        Voilà donc, après le prétexte de Villiers-le-Bel, car l'accident de scooter-rodeo devait arriver tôt ou tard (voir vidéo), une constante dégagée chez de nombreux jeunes musulmans d’Europe. Qu’un évènement, certes parfois tragique, arrive tel un effet d' aubaine exutoire, et ils lancent les hostilités dans un hors sujet à la mesure de leur légendaire finesse: pompiers, commerçants, matériel public, civils....Tant que les flux migratoires ne seront pas inversés, les émeutes augmenteront en fréquence et en intensité, jusqu'à la guerre civile ? On y va tout droit.

Joachim Véliocas, novembre 2007.


[1] Quartier de Marollen et abords de la gare ferrovière Midi train.

[2]  Faits rapportés dans ; Gothenburg power cut sparks vandalism, The local sweeden news in english, 09/10/2006

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