06/12/2007
Des cadres venant des plus grandes universités islamiques mondiales, lancent un site Internet en français
Une information de l’Observatoire de l’islamisation
Des « savants » issus des plus grandes institutions islamiques, formant le principal des imams du monde arabe, lancent une offensive doctrinale sur le Web français. Ils viennent de mettre en ligne une plateforme très professionnelle consacrée à l’islam sunnite de l’école malékite (ultra-majoritaire en France), dont le contenu diffère largement des objectifs affichés d’ « amour du prochain, de paix et d’entente entre les peuples »
Voici la présentation issue du site www.doctrine-malikite.fr :
« Ce site est le fruit d'une collaboration entre savants malikites d'Al-qarawiyyîn (ndlr : Fez, Maroc) et de Dâr Al-Hadîth (ndlr : Médine, Arabie Saoudite) et d'autres instituts islamiques de référence d'une part, et de L'association Valeurs et Spiritualité Musulmane de France (VSMF) de l'autre. Militants associatifs, universitaires, cadres religieux, venus de tous horizons , se sont réunis pour partager leurs expériences, leurs connaissances, leur envie de connaître et de promouvoir la connaissance des différents aspects de notre belle religion, pour être les ambassadeurs des valeurs nobles de l'Islam, les valeurs de d'Amour du prochain, de paix et d'entente entre les peuples. »
Quand on connaît le contenu des traités de droit malékites phares, on est en droit de s’étrangler.
Nombre de références bibliographiques préconisées par les « savants », contiennent appels au meurtre, haine de l’Occident chrétien et jihâd offensif.
Exemples :
Parmi les deux publications proposées en page d’accueil, se trouve la Risala du jurisconsulte Zayd al-Qayrawani (922 - 996), littéralement « épître », contenant quatre mille prescriptions juridiques (masâala) et quatre cent hadith. Le Ministère des affaires religieuses Marocain rend compte que « Elle (la Risala) est programmée dans les établissements de l’enseignement traditionnel et elle est hautement considérée par les oulémas. »[1]. Un classique parmi les classiques donc, dont nous avions évoqué la présence au sein de la bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe.
Voici quelques extraits de l’ouvrage, dans une traduction de Alhaj Bello Mohammad Daura. :
37.19 Crimes contre l’islam :
« Les hérétiques (Zindiq) doivent être mis à mort et leur repentance est à rejeter. Un hérétique est quelqu’un qui dissimule sa mécréance en prétendant embrasser l’islam.[…] Un apostat doit aussi être tué sauf s’il se repent. Il lui est permis trois jours de grâce, si il refuse à utiliser la chance du repentir, l’exécution doit avoir lieu. La même chose s’applique aux femmes apostates.[…] Insulter le Messager de Dieu, il doit être exécuté même si sur ces entrefaites il accepte l’islam »[2]
Dans la catégorie des hérétiques pourrait se ranger Malek Chebel, qui préconise de radier tous les hadith incompatibles avec les droits de l’homme par exemple…dans ses recommandations de lectures, le site cite un ouvrage confirmant cette ligne, majoritaire il faut le savoir : « La non-conformité aux quatre doctrines sunnites, la plus grand hérésie qui menace la Loi Divine », édition : maktabat al farabi., Damas, Syrie : (en français) (référence également fiqh). Mais Malek Chebel rend un trop grand service à l’Islam par la séduction qu’il exerce sur l’opinion publique française : vrai hérétique ou adepte de la Takkye (dissimulation légale) ?
Continuons sur le contenu de la Risâla :
37.30 Homosexualité :
« Si un homme commet l’acte de sodomie avec un mâle adulte consentant, les deux doivent être condamnés à mort, musulmans ou non. »
Le chapitre 30 est consacré à la question du jihâd :
« le Jihâd est une obligation devant être entreprise par une part de la communauté en faveur des autres. Il est préférable, selon nous, que l’ennemi ne soit pas combattu tant qu’il n’ait pas été invité à rejoindre Allah, sauf s’il attaque en premier. »
Ainsi, le jihâd peut être clairement offensif, car la distinction entre les deux cas de figures (offensif/défensif) est établie : dans le cas d’un assaut vers des non musulmans n’ayant pas provoqué la oumma, le juriste musulman préconise la conversion ou la mort.
Offrant le choix entre islam et Jizya (impôt dont doit s’acquitter le dhimmi) :
« Ils peuvent soit accepter l’islam ou payer la Jizya ; Sinon,ils doivent être combattus. »
Faute de conversion, le statut de dhimmi est proposé. Son refus légitime l'extermination physique.
Voilà pour l’ouvrage de la page d’accueil…d’ailleurs disponible dans toutes les librairies musulmanes de France. Un étude complète du rite malékite est réalisé dans le chapitre III de l’étude « L’islamisation de la France » (éditions de Bouillon, 2006), Le malékisme, l’islam du maghreb.
Pour ce qui est des "coups de coeurs du mois", l'ouvrage de Hani Ramadan La femme en islam figure en deuxième position. Ce même Hani Ramadan qui déclara en 2002 au journal Le Monde que "la lapidation constitue une punition, mais aussi une sorte de purification" (SIC).
Dans la section « bibliographie choisie », il serait fastidieux de citer le contenu des ouvrages appelant aux mêmes crimes que la Risâla. Pour quelques autres exemples, cliquer ici. L'Islam classique dans toute sa splendeur...
Observatoire de l'islamisation, décembre 2007.
Dans la catégorie « Soufisme », on trouve « Les jardins des vertueux » de l'Imam Annawawî : (en arabe et en français). Le Soufisme, la mystique de l’islam élevant les esprits pensent certains…Et bien voici quelques passages du « Jardins des Vertueux »
Riyad Salihin, ISBN 2-911 546 40 7
chapitre : le livre de la guerre sainte
234- Le mérite de la guerre sainte Dieu le Très-Haut a dit:
5. Chapitre 4 - versets 95 et 96: «Ne sont pas sur un même niveau ceux des Croyants qui restent (chez eux) sans empêchement physique et ceux qui combattent sur le chemin de Dieu avec leurs biens et leurs vies. Dieu a élevé d'un degré ceux qui combattent avec leurs biens et leurs vies au-dessus des inactifs. A tous II a promis la meilleure (part) mais Dieu a favorisé les combattants sur les inactifs par un salaire immense (95). Des degrés de Sa part, une absolution et une miséricorde. Dieu est constamment absoluteur et miséricordieux». (96).
6. Chapitre 61 - verset 10 à 13: «O vous qui avez cru! Voulez-vous que je vous indique un commerce qui vous sauve d'un supplice douloureux? (10). Vous croyez à Dieu et à Son Messager et vous combattez sur le sentier de
Dieu avec vos biens et vos vies. Cela vous est bien meilleur si vous saviez. (11). Il vous donnera alors l'absolution de vos péchés et vous introduira dans des jardins sous lesquels coulent les rivières et dans des demeures agréables dans les jardins de l'Eden. C'est là le plus grand succès (12). Il y aura de plus pour vous autre chose que vous aimez bien: une victoire venant de Dieu et une conquête toute proche. Annonce cette bonne nouvelle aux Croyants». (13).
(Ndlr : Concernant les hadith du chapitre)
1286. Ibn Mas'ûd (das) a dit: «J'ai dit: «O Messager de Dieu! Quelle est l'œuvre la plus aimée de Dieu exalté?» Il dit: «La prière à son heure». Je dis: «Et quoi encore?» Il dit: «La piété filiale». Je dis: «Et quoi encore?» Il dit: «Le combat au service de Dieu». (ura)
1287. Abou Dharr (das) rapporte: «J'ai dit: «O Messager de Dieu! Quelle est l'œuvre la plus méritoire?» Il dit: «La foi en Dieu et le combat à Son service». (ura)
1288. Selon Anas (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Une marche au service de Dieu au début de la journée ou à sa fin vaut mieux que le monde et tout ce qu'il renferme». (ura)
1289. Selon Abou Sa'id Al Khoudri (das) un homme vint dire au Messager de Dieu (bsdl): «Quel est l'homme le plus méritant?» Il dit: «Un Croyant combattant au service de Dieu avec sa vie et ses biens». Il dit: «Et qui d'autre?» Il dit : «Un Croyant retiré dans une voie de montagne, adorant Dieu et épargnant aux autres son propre mal». (ura)
1290. Selon Sahl Ibn Sa'd (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Quand on monte la garde un seul jour au service de Dieu, cela vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte. La place du fouet de l'un de vous au Paradis vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte. La marche au service de Dieu au début du jour ou à sa fin vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte». (ura)
1291. Salmàn (das) rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire: «Quand on monte la garde au service de Dieu un jour et une nuit, cela vaut mieux que de jeûner un mois et d'en veiller toutes les nuits à adorer Dieu. Si on meurt durant sa garde on reçoit le salaire de ce qu'on faisait, on obtient la subsistance promise aux martyrs et on est à l'abri du «Tentateur» (l'Ange de la tombe qui pose au mort des questions-pièges pour pouvoir l'envoyer en Enfer)».
1292. Selon Fadâla Ibn "Oubeyd (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Tout homme qui meurt voit son œuvre scellée sauf celui qui monte la garde au service de Dieu. Son œuvre ne cesse de croître (après sa mort) jusqu'au jour de la résurrection. Il est en outre à l'abri des tentations de la tombe». (Rapporté par Abou Dawùd et Attirmidhi)
1293. 'Othmàn (das) rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire: «Monter la garde un jour au service de Dieu vaut mieux que mille jours dans toute autre œuvre de bien». (Rapporté par Attirmidhi)
1294. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Dieu S'est engagé vis-à-vis de celui qui sort à Son service, ne sortant que pour combattre à Son service et poussé uniquement par sa foi en Dieu et à Son Messager. Dieu S'est engagé à l'introduire au Paradis ou à la demeure d'où il est sorti avec le salaire qu'il a ainsi acquis, ou avec un butin. Par Celui qui tient l'âme de Mohammad dans Sa Main, toute blessure reçue au service de Dieu viendra le jour de la résurrection telle qu'elle a été reçue: sa couleur est celle du sang et son odeur est celle du musc. Par Celui qui tient l'âme de Mohammad dans Sa Main, si je ne craignais pas de trop charger les Musulmans, je ne serais jamais resté derrière aucune expédition militaire au service de Dieu. Mais je ne trouve pas assez de montures pour prendre les Musulmans avec moi et ils n'en trouvent pas eux-mêmes, cependant que cela leur fait de la peine de manquer à l'une de mes sorties. Par Celui qui tient l'âme de Mohammad dans Sa Main, j'aurais bien voulu sortir dans une expédition et y être tué au service de Dieu, puis être ressuscité et sortir dans une expédition pour y être tué de nouveau, puis être ressuscité et sortir dans une expédition pour y être encore une fois tué». (Rapporté par Moslem)
1295. Selon lui encore, le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Quiconque reçoit une blessure au service de Dieu viendra le jour de la résurrection avec cette blessure saignante. Sa couleur est celle du sang et son odeur est celle du musc».
1296. Selon Mou'àdh (das), le Prophète (bsdl) a dit: «Tout Musulman qui a participé à la guerre sainte le temps qui sépare les deux traites d'une chamelle, se voit obligatoirement attribuer le Paradis. Celui qui reçoit une blessure au service de Dieu ou qui est frappé de quelque infortune, sa blessure viendra le jour de la résurrection saignant comme elle n'a jamais saigné auparavant. Sa couleur est celle du safran et son odeur est celle du musc». (Rapporté par Abou Dawûd et Attirmidhi)
1297. Selon Abou Hourayra (das) l'un des Compagnons du Messager de Dieu (bsdl) passa par un sentier de montagne dans lequel il y avait une petite source d'eau douée. L'endroit lui plut et il dit: «Ah si je me détachais du monde et m'installais dans ce sentier! Mais jamais je ne le ferai avant de prendre l'avis du Messager de Dieu (bsdl). La chose fut rapportée au Messager de Dieu (bsdl) qui lui dit: «N'en fais rien! La mobilisation de l'un de vous au service de Dieu a plus de mérite que sa prière dans sa maison durant soixante dix ans. Voulez-vous que
Dieu vous accorde Son absolution et vous introduise au Paradis? Prenez part aux expéditions au service de Dieu. Celui qui a combattu au service de Dieu le temps qui sépare les deux traites d'une chamelle se voit attribuer obligatoirement le Paradis». (Rapporté par Attirmidhi)
1298. Selon lui encore, on dit une fois: «O Messager de Dieu! Quelle œuvre peut équivaloir au combat au service de Dieu?» Il dit: «Vous n'en seriez pas capables». Ils lui reposèrent deux ou trois fois de suite la même question et eurent la même réponse: «Vous n'en seriez pas capables». Puis il ajouta: «L'image de celui qui combat au service de Dieu est celle de quelqu'un qui jeûne toutes ses journées, veille toutes ses nuits à adorer Dieu et à lire dans le plus grand recueillement les versets de Dieu sans s'arrêter de jeûner le jour ni de veiller la nuit, jusqu'à ce que rentre le combattant au service de Dieu». (ura)
Dans une version d'Aï Boukhàri): «Un homme dit: «O Messager de Dieu! Indique-moi une œuvre équivalente au combat au service de Dieu». Il lui dit: «Je n'en trouve aucune». Puis il dit: «Es-tu capable, dès que le combattant au service de Dieu sort, d'entrer dans ta mosquée pour y observer le jeûne continu des jours et la veille continue des nuits?» Il dit: «Qui est capable d'une telle chose?»
1299. Selon lui encore, le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «La vie la plus exemplaire est celle d'un homme tenant les rênes de son cheval au service de Dieu. Il vole sur son dos dès qu'il entend un appel à la guerre ou un appel au secours. Il vole sur son dos vers des lieux où l'on s'attend à être tué ou à mourir de mort naturelle. C'est aussi la vie de quelqu'un qui garde un petit troupeau sur l'une de ces montagnes (ou dans l'une de ces vallées). Il fait correctement ses prières, s'acquitte de l'aumône légale et adore son Seigneur jusqu'à la mort. Les gens enfin ne disent de lui que du bien». (Rapporté par Moslem)
1300. Selon lui encore, le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «II y a au Paradis cent degrés que Dieu a préparés à ceux qui combattent à Son service. Entre l'un de ces degrés et l'autre se trouve la distance qui sépare le ciel de la terre». (Rapporté, par Al Boukhàri)
1301. Selon Abou Sa'id Al Khoudrî (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Celui qui accepte Dieu comme Seigneur, l'Islam comme religion et Mohammad comme Messager, se voit obligatoirement attribuer le Paradis». Cela étonna tellement Abou Sa'id qu'il dit: «Répète-le moi encore une fois, ô Messager de Dieu!» Il le lui répéta puis dit: «II y a autre chose pour laquelle Dieu élève de cent degrés au Paradis. Entre chaque degré et l'autre il y a la distance qui sépare le ciel de la terre». Il dit: «Et quelle est-elle? O Messager de Dieu!» Il dit: «Le combat au service de Dieu. Le combat au service de Dieu». (Rapporté par Moslem)
1302. Abou Bakr, le fils de Abou Musa Al Ash'ari (das), a dit: «J'ai entendu mon père dire, alors qu'il était en face de l'ennemi: «Le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Les portes du Paradis sont à l'ombre des sabres». Un homme mal vêtu se leva et dit: «O Abou Musa! Est-ce bien toi qui as entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire cela?» Il dit: «Oui». Il sortit alors à ses compagnons et leur dit: «Je vous dis «adieu». Puis il brisa le fourreau de son sabre, marcha sur l'ennemi en le frappant de son sabre. Il ne cessa de les en frapper que lorsqu'il fut tué à son tour». (Rapporté par Moslem)
1303. Selon 'Abdurrahman Ibn Joubeyr (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Jamais le Feu ne touchera celui dont les pieds se sont couverts de poussière au service de Dieu». (Rapporté par Al Boukhàri)
1304. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Jamais n'entrera en Enfer un homme qui aura pleuré par crainte de Dieu jusqu'à ce que le lait rentre de nouveau dans la mamelle. Jamais quelqu'un ne sera couvert à la fois de la poussière au service de Dieu et de la fumée de l'Enfer». (Rapporté par Attirmidhi)
1305. Ibn 'Abbàs a dit: «J'ai entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire: «Deux yeux ne seront pas touchés par le feu: un œil qui a pleuré par crainte de Dieu et un œil qui a veillé toute la nuit montant la garde au service de Dieu». (Rapporté par Attirmidhi)
1306. Selon Zeyd Ibn Khàled (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Celui qui a équipé un combattant au service de Dieu à lui-même combattu au service de Dieu. Celui qui a remplacé en bien un combattant chez lui, a lui-même combattu au service de Dieu». (ura)
1307. Selon Abou Oumàma (das), le Messager de Dieu (bsdi) a dit: «La meilleure aumône est l'ombre d'une tente de poil de chèvre au service de Dieu ou le don d'un serviteur au service de Dieu, ou le don au service de Dieu d'une chamelle en âge d'être fécondée».
1308. Selon Anas (das), un jeune homme de la tribu de Asiam dit: «O Messager de Dieu! Je voudrais bien prendre part à une expédition au service de Dieu mais je n'ai pas de quoi m'équiper». Il lui dit: «Va chez untel qui s'est équipé et est tombé malade». Il alla le trouver et lui dit: «Le Messager de Dieu (bsdl) t'envoie son salut et te demande de me donner ton équipement». L'autre dit à sa femme: «O untel! Donne-lui tout ce que j'ai préparé comme équipement et n'en garde rien. Par Dieu, tout ce que tu en garderais ne nous serait jamais béni par Dieu». (Rapporté par Moslem)
1309. Selon Abou Sa'id Al Khoudri (das), le Messager de Dieu (bsdl) envoya une expédition militaire contre les Bani Lahyàn. Il dit: «Qu'un homme sur deux prenne part à cette expédition et le salaire en sera partagé entre les deux». (Rapporté par Moslem)
Dans une autre version de Moslem: «Qu'un homme sur deux sorte». Puis il dit à celui qui est resté à l'arrière: «Celui d'entre vous qui remplace en bien dans sa famille et ses biens celui qui sort, aura la moitié du salaire de celui qui sort».
1310. Abou Al Barà (das) a dit: «Un homme couvert d'une armure vint au Prophète (bsdl) et lui dit: «O Messager de Dieu! Dois-je combattre ou me convertir à l'Islam?». Il lui dit: «Embrasse d'abord l'Islam puis combats». Il embrassa effectivement l'Islam puis combattit et fut tué. Le Messager de Dieu (bsdl) dit: «II a fait une petite œuvre et a reçu un grand salaire». (ura)
1311. Selon Anas (das), le Prophète (bsdl) a dit: «Aucun de ceux qui sont entrés au Paradis n'accepterait de retourner à la terre pas même pour avoir tout ce qu'elle porte sauf le martyr. Il souhaite retourner à la terre dix fois de suite et être à chaque fois tué; et ce à cause des honneurs avec lesquels le martyr est accueilli au ciel».
Dans une autre version: «Et ce à cause du mérite du martyr qu'il constate de ses yeux».
1312. Selon 'Abdullâh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Dieu absout le martyr de toute chose sauf de sa dette». (Rapporté par Moslem)
Dans une autre version: «Le fait d'être tué au service de Dieu efface tous les péchés sauf la dette».
1313. Abou Qatàda (das) rapporte que le Messager de Dieu (bsdl) s'est levé parmi eux pour leur dire: «Le combat au service de Dieu et la foi en Dieu sont les meilleures œuvres». Un homme se leva et dit: «O Messager de Dieu! Penses-tu que si je mourais au service de Dieu cela m'effacerait mes péchés?» Le Messager de Dieu (bsdl) lui dit: «Oui, si tu es tué au service de Dieu, endurant au combat dans le seul espoir de la récompense de Dieu et toujours faisant face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos». Puis le Messager de Dieu (bsdl) ajouta: «Comment as-tu dit?» Il dit: «Penses-tu que si je mourais au service de Dieu cela m'effacerait mes péchés?» Le Messager de Dieu (bsdl) lui dit: «Oui, si tu es tué au service de Dieu endurant au combat dans le seul espoir de la récompense de Dieu et toujours faisant face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos. Il en est cependant exclu la dette. C'est Gabriel, que le salut soit sur lui, qui me l'a affirmé». (Rapporté par Moslem)
1314. Jàber (das) rapporte que quelqu'un a demandé une fois au Messager de Dieu (bsdl): «Où serai-je? Ô Messager de Dieu! si je suis tué au service de Dieu». Il dit: «Au Paradis». Il jeta aussitôt les quelques dattes qu'il avait dans la main et se lança dans la mêlée jusqu'à ce qu'il fût tué». (Rapporté par Moslem)
1315. Anas (das) a dit: «Le Messager de Dieu (bsdl) et ses Compagnons se mirent en route de façon à être les premiers à la vallée de Badr. Puis arrivèrent les idolâtres. Le Messager de Dieu (bsdl) dit: «Nul de vous ne croira être arrivé le premier à un endroit sans que je n'y sois déjà avant lui». A ce moment les idolâtres s'avancèrent et le Messager de Dieu (bsdl) dit: «Debout à un Paradis ayant la largeur des deux et de la terre!». 'Oumeyr Ibn Al Hamàm Al Ansàri (das) dit: «O Messager de Dieu! Un Paradis large comme les cieux et la terre?». Il dit: «Oui», 'Oumeyr dit: «Quelle chose formidable!» Le Messager de Dieu (bsdl) lui dit: «Qu'est-ce qui te porte à dire: «Quelle chose formidable?» Il dit: «Rien d'autre, ô Messager de Dieu, qu'un espoir d'être de ses méritants». Il lui dit: «Et tu en es effectivement». Il sortit alors quelques dattes de son carquois, se mit à les manger puis dit: «Si je vivais tout le temps qu'il faut pour manger ces dattes, ce serait une trop longue vie». Il jeta donc les dattes puis combattit l'ennemi jusqu'à ce qu'il fût tué». (Rapporté par Moslem)
1316. Selon lui encore: «Des gens vinrent demander au Prophète (bsdl) d'envoyer avec eux des hommes pour leur enseigner le Coran et la Sunna (tradition du Prophète). Il leur envoya soixante dix hommes des Ansârs appelés «les lecteurs du Coran». Parmi eux se trouvait mon oncle Haràm. Ils lisaient le soir le Coran et l'étudiaient entre eux (c'est-à-dire l'apprenaient). Le jour, ils apportaient l'eau et la plaçaient dans la mosquée. Ils ramassaient aussi du bois qu'ils vendaient pour acheter avec son prix de quoi nourrir les gens de Soffa (partie de la mosquée habitée par les immigrés pauvres et sans domicile) ainsi que les pauvres. Le Prophète (bsdl) les envoya donc mais les autres les attaquèrent traîtreusement et les tuèrent avant qu'ils n'arrivent à destination. Ils dirent (avant de mourir) «Seigneur Dieu! Fais savoir de notre pan à notre Prophète que nous T'avons rejoint. Nous fûmes satisfaits de Toi et Tu fus satisfait de nous». Un homme (l'idolâtre 'Amer Ibn Toufayl) attaqua par derrière Harâm Ibn Malhan, l'oncle de Anas. Il le transperça de sa lance. Harâm dit alors: «J'ai remporté le succès, par le Seigneur de la Ka'ba». Le Messager de Dieu (bsdl) dit au même moment (à Médine): «Vos frères viennent d'être massacrés et ils ont dit avant de mourir: «Seigneur Dieu! Annonce de notre part à notre Prophète que nous T'avons rejoint, que nous fûmes satisfaits de Toi et que Tu fus satisfait de nous». (ura)
1317. Toujours selon lui: «Mon oncle Anas Ibn Annadar (das) manqua à la bataille de Badr. Il dit: «O Messager de Dieu! J'ai manqué à ta première bataille contre les idolâtres. Si Dieu me donnait l'occasion de prendre part au combat des idolâtres, II verrait sûrement ce que je ferai». Quand ce fut le jour de Ouhoud, les Musulmans battirent en retraite. Il dit: «Seigneur Dieu! Je Te présente mes excuses pour ce qu'ont fait ceux-ci (ses compagnons) et je me déclare innocent de ce qu'ont fait ceux-là (les idolâtres)». Puis il s'avança et trouva devant lui Sa'd Ibn Mou'àdh. Il lui dit: «O Sa'd Ibn Mou'àdh! Le Paradis, par le Seigneur d'Annadar, je sens déjà son odeur en deçà du mont Ouhoud». Sa'd rapporte: «J'ai été incapable de faire ce qu'il a fait». Anas raconte: «Nous trouvâmes sur son corps plus de quatre vingts blessures de sabres, de lances ou de flèches. Nous trouvâmes que les idolâtres avaient mutilé son cadavre après l'avoir tué à tel point que personne ne le reconnut si ce n'est sa sœur grâce aux extrémités de ses doigts». Anas ajoute: «Nous étions convaincus que le verset suivant a été descendu à son sujet et au sujet de ses semblables: «Parmi les Croyants se trouvent des hommes qui ont tenu loyalement leurs engagements vis-à-vis de Dieu. Il en est parmi eux qui ont atteint leur fin inéluctable». (Chapitre 33 - verset 23). (ura)
1318. Selon Samoura (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «J'ai vu cette nuit en rêve deux hommes qui vinrent à moi (les Anges Gabriel et Mikaël) et me firent monter sur un arbre immense. Ils me firent entrer dans une maison encore plus belle et plus riche. Je n'avais jamais vu de maison plus belle que celle-là. Ils me dirent:
«Quant à cette maison, c'est celle des martyrs». (Rapporté par Al Boukhàri)
C'est une partie d'un long Hadith comportant plusieurs sortes de sciences et qu'on citera dans le chapitre de «l'interdiction du mensonge», si Dieu veut.
1319. Anas (das) rapporte: «Oum Arrabi' Bent Al Barâ, la mère de Hâritha Ibn Souràqa, vint dire au Prophète (bsdl): «O Messager de Dieu! Parle-moi donc de Hâritha! (il avait été tué à la bataille de Badr). S'il est au Paradis, je me montrerai patiente; mais si c'est autre chose, je me consumerai en pleurs». Il lui dit: «O mère de Hâritha! Ce sont des jardins dans le Paradis et ton fils a atteint le Paradis supérieur». (Rapporté par Al Boukhàri)
1320. Jâber Ibn 'Abdullàh (das) rapporte: «On apporta au Prophète (bsdl) le corps de mon père qu'on avait affreusement mutilé. On le plaça devant lui. Je voulus découvrir son visage mais des gens me dirent de ne pas le faire. Le Prophète (bsdl) dit: «Les Anges ne cessent de le couvrir de leurs ailes». (ura)
1321. Selon Sa'd Ibn Houneyf (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Celui qui a demandé sincèrement à Dieu de lui accorder le martyre. Dieu lui fait rejoindre les demeures des martyrs, même s'il meurt dans son lit». (Rapporté par Moslem)
1322. Selon Anas (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Celui qui demande sincèrement le martyre se voit attribuer sa récompense même s'il ne l'a pas connu». (Rapporté par Moslem)
1323. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «La douleur qu'éprouve le martyr quand il est tué est juste comme celle qu'on éprouve quand on est pincé». (Rapporté par Attirmidhi)
1324. D'après "Abdullàh Ibn Abi Awfa (das), le Messager de Dieu (bsdl), dans l'un de ses jours où il rencontra l'ennemi, attendit que le soleil penchât sur l'horizon puis se leva pour haranguer ses hommes. Il leur dit: «O gens! Ne souhaitez pas la rencontre de l'ennemi et demandez à Dieu de vous préserver de tout mal. Mais dès que vous le rencontrez, armez-vous de patience et sachez que le Paradis est sous l'ombre des sabres». Puis il ajouta: «Seigneur Dieu! Toi qui as descendu le Livre, qui fais courir le nuage et qui vaincs les coalisés, vaincs-les et donne-nous victoire sur eux». (ura)
1325. Selon Sahl Ibn Sa'd (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Deux invocations ne sont jamais rejetées (ou sont rarement rejetées): Quand on invoque Dieu au moment de l'appel à la prière et quand on L'invoque au plus fort de la bataille alors que la mêlée est à son comble». (Rapporté par Abou Dawûd)
1326. Selon Anas (das), quand le Messager de Dieu (bsdl) entreprenait une expédition militaire, il disait: «Seigneur Dieu! Tu es mon patron et mon soutien. C'est par Toi que je me déplace, que je fonce sur l'ennemi et que je le combats». (Rapporté par Abou Dawùd et Attirmidhi)
1327. Selon Abou Musa (das), le Prophète (bsdl) disait quand il avait peur de certaines gens: «Seigneur Dieu! Nous Te chargeons de les prendre à partie et nous implorons Ta protection contre leurs maux». (Rapporté par Abou Dawùd)
1336. Salma Ibn Al Akwa' (das) rapporte: «Le Prophète (bsdl) passa devant des gens qui s'exerçaient à l'arc. Il leur dit: «Tirez, fils d'Ismael! Votre père était un grand tireur». (Rapporté par Boukhâri)
1337. 'Amr Ibn 'Absa (das) rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire: «Celui qui tire une flèche au service de Dieu y trouve le salaire de celui qui affranchit un esclave». (Rapporté par Abou Dawûd et Attirmidhi)
1338. Selon Khouraym Ibn Fàtek (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Celui qui fait une dépense au service de Dieu se fait inscrire sept cents fois son salaire». (Rapporté par Attirmidhi)
1339. Selon Abou Sa'id (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Celui qui jeûne un jour au service de Dieu, Dieu éloigne son visage du Peu à cause de ce jour d'une distance égale au parcours de soixante dix longues années».
1340. Selon Abou Oumàma (das), le Prophète (bsdl) a dit: «Celui qui jeûne un jour au service de Dieu, Dieu place entre lui et l'Enfer une tranchée large comme la distance entre le ciel et la terre». (Rapporté par Attirmidhi)
1341. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Celui qui meurt sans avoir jamais combattu (au service de Dieu) ni eu le désir de le faire, meurt dans l'une des catégories des hypocrites». (ura).
1342. Jàber (das) rapporte: «Nous étions avec le Prophète (bsdl) dans une expédition militaire. Il dit: «II y a à présent à Médine des hommes qui sont avec vous dans chacune de vos marches et toutes les fois que vous traversez une vallée. Ils y ont été retenus par la maladie».
Dans une autre version: «Ils y ont été retenus par une excuse valable».
1343. Selon Abou Musa (das), un Bédouin vint dire au Prophète (bsdl): «O Messager de Dieu! L'homme combat pour le butin, ou pour la renommée, ou pour avoir de la considération».
Dans une autre version: «L'homme combat par courage ou par esprit de clan».
Dans une autre version: «L'homme combat sous l'effet de la colère». «...Lequel de ces combats est au service de Dieu?» Le Messager de Dieu (bsdl) dit: «Celui qui combat pour que la parole de Dieu soit la plus haute, c'est ce combat qui est au service de Dieu». (ura)
1344. Selon 'Abdullâh Ibn 'Amr Ibn Al "As (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Chaque fois qu'une armée ou une patrouille va en guerre, ramasse un butin et retourne saine et sauve, elle a ainsi accéléré l'arrivée des deux tiers de son salaire. Et chaque fois qu'elle retourne bredouille et ayant subi des pertes, elle a rapporté son salaire entier». (Rapporté par Moslem)
1345. Selon Abou Oumàma (das), quelqu'un dit: «O Messager de Dieu! Donne-moi l'autorisation de parcourir le monde». Le Prophète (bsdl) lui dit: «Le parcours du monde pour ma communauté est dans le combat au service de Dieu puissant et glorifié». (Rapporté par Abou Dawùd)
1346. Selon "Abdullàh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (das), le Prophète (bsdl) a dit: «Le retour du combat a le même salaire que le combat lui-même». (Rapporté par AbouDawûd)
1347. Asa^b Ibn Yazid (das) rapporte: «A son retour de l'expédition de Tabùk, le Prophète (bsdl) a été accueilli par les gens. Je l'ai accueilli avec les enfants au faubourg dit «Thaniyat AIWadà'». (Rapporté par Abou Dawûd)
1348. Selon Abou Oumàma (das), le Prophète (bsdl) a dit: «Celui qui n'a pris part à aucun combat, n'a pas équipé un combattant ou ne l'a pas remplacé en bien dans sa famille, Dieu le frappe d'une calamité avant le jour de la résurrection». (Rapporté par Abou Dawùd)
1349. Selon Anas (das), le Prophète (bsdl) a dit: «Combattez les idolâtres avec vos biens, vos vies et vos langues». (Rapporté par Abou Dawùd)
1350. Annou'màn Ibn Mouqarrin (das) rapporte: «J'ai constaté que le Messager de Dieu, quand il ne combattait pas au début du jour, retardait le combat jusqu'à ce que le soleil traversât le Zénith, que la brise soufflât et que la victoire (du ciel) descendît». (Rapporté par Abou Dawùd et Attirmidhi)
1351. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Ne souhaitez pas de rencontrer l'ennemi mais, une fois que vous l'aurez rencontré, montrez-vous patients». (ura)
1352. Selon Abou Hourayra, (das), selon Jàber (das), le Prophète (bsdl) a dit: «La guerre c'est l'art de tromper l'ennemi». (ura)
21:50 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, ps, modem, sarkozy, france, royal, jeunes populaires | | Facebook | |
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