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18/12/2007

Sarkozy était contre les négociations d’adhésion avec le Turquie…pour être élu.

     « Je demande la suspension des négociations avec la Turquie ». C’était le 26 novembre 2006, sur le plateau de Mots croisés, en campagne. En fonction, se soumettant au desiderata des Etats-Unis, qui veulent torpiller une Europe puissance cohérente, Nicolas Sarkozy accepte sans broncher la poursuite des négociations.

    Yves Daoudal, éditorialiste à National Hebdo, explique sur son blog le rideau de fumée qu'est la création par le Président d’un « groupe des sages » censé plancher sur la pertinence de l’entrée de la Turquie…alors que l’avis du chef de la « droite » française était soi-disant tranché :

      « L’Union européenne et la Turquie vont ouvrir demain deux nouveaux chapitres des négociations d’adhésion : « réseaux transeuropéens » et « santé et protection des consommateurs ». (ndlr : Sarkozy a refusé d’exercer son droit de veto sur la poursuite des négociations) La décision d’ouvrir ces nouveaux chapitres a pu être prise, nous dit-on, grâce à la création, vendredi, au sommet de Lisbonne, d’un « groupe de réflexion » sur l’avenir de l’Europe, que Nicolas Sarkozy avait exigée pour donner son aval à la poursuite des négociations.

    On sait que Nicolas Sarkozy avait demandé la création d’un « groupe de sages » qui serait chargé de réfléchir à l’élargissement de l’Union européenne et à la question des frontières de l’Union européenne. Ainsi pourrait-on continuer les négociations avec la Turquie pendant que les sages en viendraient finalement à la conclusion que la Turquie est en dehors des frontières de l’Europe...

   Le groupe des sages n’est qu’un leurre destiné à faire croire qu’on ne veut pas de la Turquie , alors que les négociations avancent inéluctablement vers l’adhésion. Lire la suite sur le blog d’Yves Daoudal.

   Un diplomate a confié au Monde (édition du 06/12/2007), sous couvert d’anonymat que "L'objectif français est que l'on se situe dans le cadre de ce qu'a annoncé Sarkozy et de ne pas dire le contraire de ce qu'il s'est engagé à faire. Le souci est de ne pas qualifier les négociations et de ne pas dire explicitement qu'elles mènent à l'adhésion" Alors que le cadre juridique des négociations est l’adhésion pleine et entière, Nicolas Sarkozy fait tout pour que le mot ne soit plus employé…

Le Figaro du 18 décembre rapporte lui " « A Bruxelles, le distinguo français est jugé fallacieux. « Tous les chapitres présupposent l’adhésion », affirme une source communautaire."

   Les français qui lui ont fait confiance sont mesquinement roulés dans la farine. Ceux qui lisent l'Observatoire de l'islamisation avaient eux été prévenus.

Observatoire de l'islamisation, décembre 2007

20:40 Publié dans 22- TURQUIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, ps, modem, sarkozy, france, royal, jeunes populaires | |  Facebook | |

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