BHL affirme vouloir « terrasser l’infâme » des partisans de l’intouchabilité du Coran

 

 

   Bernard Henry Lévy se rend il compte de ce qu’il vient d’affirmer dans les colonnes du journal Le Monde daté du 15 février ?

                                

   S’évertuant à différencier islam et islamisme, il se prend lui-même les pieds dans le tapis persan en accusant ceux qui voient dans le Coran un livre « impeccable, intouchable », présentés comme des islamistes radicaux. Comme si n’importe quel musulman pratiquant ne croyait pas à l’intouchabilité du Coran, dont la négation est une bida’ haram (innovation blâmable dont la pratique rend murtad, apostat, s’il n’y a pas repentance) en islam.

                                     

   A vouloir artificiellement ériger un mur entre islam et islamisme, en voulant attaquer les islamistes sans froisser les musulmans, BHL (comme tous les « intellectuels » de gauche) navigue sur un fil invisible, et ce fil vient de céder à la lourdeur des contradictions où s’empêtrent de nombreux « naïvistes » pour reprendre le titre d’un livre sur la question, co-écrit par l'ancien Ministre de l'Intérieur du Danemark, traduit mais étouffé en France.

                            

   La différence entre les islamistes radicaux et les musulmans modérés est une différence de degré et non de nature, chose que j’avais analysé dans mon livre (extrait).

                                

Résultat des courses, BHL a, sans en avoir eu l’intention, déclaré la guerre à tous les musulmans convaincus :

                                   

« Le même Voltaire nous aidera à terrasser l’infâme d’aujourd’hui –c'est-à-dire le parti, à la fois très vaste et indécis, de ceux qui voient dans le Coran un livre impeccable, intouchable, et dont les prescriptions, seraient sans recours ni merci »

Entretien avec Bernard-Henry Lévy, Le Monde de la Philosophie, supplément de Le Monde 15/02/2008.

 

   Comment BHL va-t-il s'y prendre pour "terrasser" les orthodoxes de l'islam? Il peut commencer par aller au bout du Boulevard Saint-Germain, où un temple de l'islam contient des centaines d'ouvrages appellant au djihâd offensif : l'Institut du Monde Arabe, dont j'avais commencé à analyser les ouvrages de la bibliothèque.

                               

    A vouloir appeler à la rescousse Voltaire, « un formidable antidote à l’universelle volonté de guérir[1] »,  mais surtout un cathophobe outrancier, « le pire antisémite français du XVIII^e siècle[2] » selon Léon Poliakov, qui plaçait les « nègres » juste « au-dessus des singes[3] », BHL démontre une fois de plus qu’il ne mérite pas la couverture médiatique qu’il usurpe depuis 25 ans. Mon âge.

                                                       

Joachim Véliocas, Observatoire de l’islamisation, février 2008.

Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon, 2007)

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[1] Entretien avec Bernard-Henry Lévy, Le Monde de la Philosophie, supplément de Le Monde 15/02/2008.

[2] ↑ Poliakov, Souvenirs des temps passés, « Revue de la Shoah n°158 », p. 23 ^[]

[3] Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, 1756