21/05/2008
Un ministre algérien invente la prime à l'expatriation des fonctionnaires métropolitains (sic)
Les Echos, mercredi 21 mai, page 6 :
« Les fonctionnaires qui feront le choix de venir travailler dans un quartier de banlieue difficile, ceux où la présence de services publics et de l’Etat fait particulièrement défaut ( ndlr : c'est-à-dire où tous les fonctionnaires ont déserté), se verront octroyer une indemnité de mobilité pouvant atteindre 10 000 euros. Fadela Amara, la secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville, a dévoilé ce montant hier devant les élus de l’Association des maires des grandes villes (AMGVF) »
Tout comme les salariés s’expatriant à l’étranger, les fonctionnaires qui accepteront l’immersion en terre d’islam/d'Afrique seront attirés par des bonus financiers. En cette période de crise du pouvoir d’achat, cette prime peut être interprétée comme du chantage : « soit vous travaillez « chez eux », soit vous continuez à manger des nouilles ».
Pourtant Fadela Amara nous chante depuis 20 ans le formidable enrichissement du multiculturalisme, du vivre ensemble et la non-discrimination ethnique. Nous avons là l’enrichissement à la population discriminée ethniquement, mais celle qui se revendique Algérienne n’y voit aucune contradiction. Il y a quelque chose d'humiliant pour les populations concernées. Comment percevront les habitants de ces quartiers les fonctionnaires qu'ils auront en face d'eux ? Tel des militaires en "opex" touchant leur prime de risque pour travail en zone dangeureuse ? C'est à peu de choses près le même principe...
Jusqu’où descendra-t-on ? A la prime aux riverains des zones d’implantation de mosquées pour dédommager la contrainte auditive du muezzin ?
En matière de discrimination, ce n’est pas tout, Les Echos poursuivent : « Trois mois après l’annonce du plan Espoir Banlieue, la secrétaire d’Etat mise aussi sur le lancement d’un second programme de rénovation urbaine. Complémentaire de celui piloté par l’Anru (Agence nationale de rénovation urbaine), il devrait mobiliser 7 à 13 milliards d’euros d’investissement en faveur des banlieues sur six ans (2010-2015). Le chef de l’Etat avait promis en février dernier de pérenniser l’effort massif d’investissement déjà engagé à travers l’Anru ou en voie de l’être ( 40 milliards d’euros d’ici à 2015). Ce second programme devrait, selon le cabinet de Fadela Amara, s’exercer au profit de « projets qui n’ont pas encore pu sortir dans un certains nombres de quartiers prioritaires »
Vous habitez la campagne, dans une zone rurale délaissée, l’église de votre village tombe en ruine et vos enfants peinent à trouver du travail, le coût du gazole prohibe vos longs trajets motorisés, faute de transports en commun? La République a d’autres quartiers prioritaires et la Halde n’a rien prévu pour vous, désolé.
Joachim Véliocas, Observatoire de l’islamisation, février 2008.
Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon, 2007)
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