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30/05/2008

Elisabeth Badinter: peut mieux faire.

           
  « Les jeunes filles qui sont d’origine musulmane, elles supportent des pressions insupportables » Elisabeth Badinter, journal France 2 de 13 h, 30 mai 2008.
                                                       

  Après son « coming out » sur l’erreur idéologique du multiculturalisme ( vidéo ci-dessous), naïvement répandue par la gauche au début des années 80 , Elisabeth Badinter fait encore un pas, très tardif, vers le courage. Mais en 2008, serait-il encore crédible de défendre des concepts surannées dont l’actualité apporte tous les jours de cinglants démentis sur leur bien fondé ?

                                

  Elisabeth Badinter, dans A Vous de juger sur France 2. La grande conscience socialiste faisait un plaidoyer pour l’assimilation et condamnation d’une France multiculturelle dès lors que la culture française est supplantée :

 

Les socialistes étaient sur le multiculturalisme "en dessous du niveau de la mer" affirme-t-elle :

                                                               

                                   

   Concernant le souhait du mari à se séparer de sa femme pour mensonge sur sa virginité supposée, nous rentrons là dans le champ de la morale subjective, et sortons du registre du droit objectif civil et potentiellement universel. A titre personnel, je me garderai de juger la décision d’un homme légitimement blessé dans son honneur (mais sûrement hypocrite car certainement non plus vierge). Le problème est d’ordre technique : oui ou non cette décision contrevient-t-elle au droit français (si tant est que ce droit français ne nous soit pas imposé par Bruxelles, de manière anti-démocratique) ? Apparemment, le juge avait des munitions dans son code civil pour déterminer que lorsqu’un mariage a été fondé sur un mensonge, il est rétroactivement annulable.Dont acte.

                                          

 Caroline Parmentier, dans Présent daté du 31 mai, explique:

 

"Le problème de la virginité, s'il focalise le débat, n'a pas déterminé la décision du juge. C'est le mensonge qui a déterminé la procédure de nullité. S'il y a tromperie dans une affaire civile, le mariage peut être annulé. Une décision basée sur l'article 180 du Code civil qui dispose que s'il y a erreur sur la personne, l'autre époux peut demander la nullité du mariage dans un délai de 5 ans. Parmi ces "erreurs" reconnues par la jurisprudence figurent par exemple la découverte après le mariage que le conjoint est divorcé, qu'il a menti sur sa nationalité, qu'il fait l'objet d'une mesure de curatelle ou qu'il n'est pas apte à avoir des relations sexuelles normales."

                                 

 

 

  Mais le problème est aussi d'ordre islamique : la fille est-elle consentante, ou est-ce un mariage forcé? Dès lors que nous n'avons pas de réponses à ces questions, il est difficile d'avoir un avis tranché. 

                      

   Ce qui me pose problème, c’est la réaction disproportionnée des musulmans face à ce cas de figure, pouvant aller jusqu’à la violence physique (l'adultère est puni par la lapidation en droit musulman). Mais en soi, le fait de demander cette annulation de mariage ne me choque pas outre mesure. Cette prétention droitdelhommiste et condescendante à détenir la vérité morale envers les  cultures traditionelles qui sacralisent le mariage et condamnent le libertinage,  m’exaspère. 

                                                                                            

   Les féministes préfèrent les filles « modernes » à la sexualité débridée, le sex friendly, non pas basé sur la famille et l’amour vrai, l’agape, mais sur une vision consumériste dictée par les magazines féminins « à la mode », ou la performance sexuelle et le culte de l’image, priment sur la profondeur sentimentale d’une relation. Dès lors, ils décrètent inacceptable le fait de se scandaliser d'une fille aux moeurs légères, ce travers étant devenu leur norme. 

                                                          

 Entendre les féministes donner des leçons de morale au nom de la "liberté de la femme" , elles qui défendent toujours mordicus l'avortement (au nom de la liberté de l'enfant à naître?), alors que presque plus aucun médecin français n'ose encore s'abaisser à cette pratique condamnée par le serment d'Hypocrate, faisant jouer leur clause de conscience, cela prête à sourire.

 

  En tant qu'islamophobes, sachons garder notre esprit critique, et efforçons nous de faire la différence entre ce qui relève du sens commun, et ce qui relève de l'excès voire du crime dans l'islam. L'islam condamne sagement l'avortement par exemple: on ne part pas à conquête du monde comme on courrerait un 400 mètres haies avec un boulet au pied...pas fous, eux.

 

   Elisabeth Badinter sera plus crédible dans son rôle de Grande conscience morale, dès lors qu'elle aura condamné ceci, principale cause du différentiel démographique s'accentuant avec les colons musulmans :

  

La honte de l’Europe post-chrétienne. Jusqu’à la loi Veil, seuls les régimes communistes promouvaient l’avortement en mettant en place des plannings  familiaux. La Croatie vient de retrouver une démographie normale après des décennies d’un abattage planifié par le Parti communiste.              

 

Joachim Véliocas, Observatoire de l’islamisation, février 2008.

Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon, 2007)

18:50 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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