Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/01/2009

La loyauté des soldats musulmans en question

 bacha.jpg

 L'esprit du Bachaga Boualam fait cruellement défaut à nombre de jeunes Français musulmans...Mais si De Gaulle n'avait pas abandonné les Harkis, la fidélité se gagnerait certainement plus facilement...

  Nous avions déjà évoqué l'émoi qu'avait provoqué la désertion d'un soldat musulman du 8ème RPIMA, culpabilisant de devoir affronter ses « frères » Talibans.

 Plus récemment, c'est au sein du 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg (Moselle) qu'un soldat musulman voulait déserter.... . Puis il revint sur sa décision sous la pression. Finalement, en se faisant porter malade afin d'éviter son stage spécifique de préparation au départ, il échappe à la relève de ses camarades.

   Interrogé jeudi soir sur l'affaire des soldats musulmans qui refusent de partir combattre d'autres musulmans en Afghanistan, le ministre de la Défense Hervé Morin a indiqué que

"leur contrat sera résilié. Cela ne fait aucun doute. (Ils) n'ont plus leur place [dans l'armée]. L'engagement au service de la France n'est pas à géométrie variable".

Encore heureux...

Dans mon livre L'islamisation de la France (éditions Godefroy de Bouillon, 2007), je m'étais arrêté sur le patriotisme douteux des musulmans, à la page 370 :

«  Une étude livrée à la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie fin 2004, fournit les résultats d’un sondage effectué sur  328 personnes issues de l’immigration musulmane. Les résultats, malheureusement, étaient prévisibles:

« En cas de conflit, seriez-vous prêt à vous engager pour défendre la nation ? » Sur dix enfants de l'immigration, sept répondent non, et un seulement est prêt à verser son sang pour la France. L'auteur du rapport, Khalid el-Quandili, invoque deux raisons : les jeunes ne conçoivent pas de « défendre la nation contre l'islam », ce qui serait « vécu comme une trahison », et ont à l'esprit « le douloureux souvenir de la guerre d'Algérie et l'abandon des Harkis ». Autre question : « Seriez-vous prêt à vous engager ? » Oui, pour deux individus sur dix seulement. La moitié d'ailleurs sont des filles, qui y voient « une démarche pour échapper à l'oppression familiale », l'uniforme conférant « autorité et respect ». En fait, l'attitude à l'égard de l'armée est liée à un scepticisme vis-à-vis de la République. « Remplissez-vous votre devoir de citoyen à l'occasion des différentes élections ? » Plus de sept sur dix répondent non. Même des immigrés apparemment assimilés posent problème dans l’armée. Un rapport publié en avril 1990 par le "Centre d’études sur la sélection du personnel de l’armée de terre" rapporte : « Les maghrébins commettent 3,5 fois plus de désertions, 6 fois plus de refus d’obéissance, 6 fois plus d’outrages à supérieurs et 8 fois plus d’insoumission. »  

En mai 1999, une soixantaine de maghrébins engagés volontaires sur le Porte-avions Foch se mutinèrent, prenant en otage leurs officiers et se retranchent durant deux jours dans la cafétéria du bâtiment. La raison invoquée par les individus pour expliquer leur geste fut des : « mauvais traitements… ».  

Un communiqué de presse du 14 mars 2006 du ministère de la Défense, fit part de la recrue d’un aumônier musulman :

« Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, a été saisie le 09 mars 2006 de la proposition de nomination de Monsieur Abdelkader Arbi aux fonctions d'aumônier militaire en chef du culte musulman. »

  La plus élémentaire des conditions pour corresponde au poste eut été que cette personne aimât la France avant un autre pays. Or, comme le rapporte Xavier Ternisien dans Le Monde du 19 Juin 2005, cet industriel en chimie agricole présidant la commission « viande halal » du CFCM s’est déclaré « Algérien de cœur ». Aussi, il signa en 2006 une pétition réclamant une loi punissant le blasphème, au moment de l’affaire des caricatures de Mahomet. Ainsi, la personne censée représenter le musulman modèle de l’armée française se dit d’abord Algérien. A la vue de ces éléments, le patriotisme de nombreux musulmans paraît malheureusement bien douteux. La nation transfrontalière islamique qu’incarne la oumma, primant sur les Etats nations, est une donnée historique et géopolitique qui sera de plus en plus difficile à occulter par les journalistes et politologues français. Un sondage de l' institut américain Pew Research Center, révélé en août 2006, relève que 46% des sondés (des musulmans français) se définissent d’abord comme musulmans contre 41% comme d’abord français. Mais en cas de guerre entre la France et le Hezbollah, l’Iran ou tout autre ennemi islamiste, ne doutons pas que les musulmans seront encore moins nombreux à se définir en tant que Français d’abord. Pour l’instant, la politique pro-arabe et pro-islamisation évidente des gouvernements PS et UMP rend aimable l’identification à une France en voie de dhimmitude. Comment ne pas s’identifier à un pays qui inaugure en grande pompe des mosquées monumentales chaque année ? »

Joachim Véliocas, L'islamisation de la France, éditions Godefroy de Bouillon, page 370

19:55 Publié dans 13- ISLAMISATION | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.