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09/04/2010

Le lycée Al-Kindy de l'UOIF et les femmes

Lu dans le journal gratuit Lyon plus, édition du 22 mars

Le lycée Al Kindi victime de son succès

L’établissement musulman a ouvert il y a trois ans. Avec 343 inscrits de la 6ème à la terminale, il a trop d’élèves et pas assez de financements pour fonctionner en l’état.

« Le succès est une charge économique énorme. Aujourd’hui, il faut sauver Al Kindi ! » Nazir Hakim, le président de l’association qui gère l’école musulmane, est inquiet. Le lycée décinois, qui a ouvert cette année une classe de CP de 16 élèves, accueille 343 inscrits et devrait compter ses premiers bacheliers à la fin de l’année. L’engouement est tel qu’à chaque rentrée, l’établissement reçoit un millier de dossiers d’inscription de l’agglomération lyonnaise mais aussi de Saint-Etienne, Villefranche et même Strasbourg. Un vrai succès qui n’est pas sans conséquences sur les finances d’Al Kindi. « Chaque élève coûte 3 900 euros. Il faut toujours se préoccuper de l’argent, solliciter des dons. Cela a moins été fait cette année. Pendant le Ramadan, nous avons récolté 22 000 euros, contre 156 000 l’an dernier », regrette Nazir Hakim. Résultat : le lycée affiche un déficit de 1,085 million d’euros sur un budget annuel de 1,540 million, et l’école est dos au mur. D’ailleurs, elle sera peut-être obligée de réduire ses effectifs à l’avenir. Un appel à l’aide a été lancé au sein de la communauté musulmane, mais la seule solution viable serait d’être sous contrat avec l’État. Celui-ci prendrait ainsi en charge les salaires des enseignants qui représentent 90 % du budget de l’établissement. Al Kindi a fait une demande de dérogation pour être sous contrat avant les cinq ans de fonctionnement demandés par l’Etat. « Dans la région parisienne, le lycée Jean-Paul II est passé sous contrat deux mois après son ouverture. Pourquoi y a-t-il deux poids, deux mesures ? Pour David et Pascal, tout se passe facilement, mais pas pour Khaled », conclut Nazir Hakim.

Mais le plus savoureux reste dans le petit encadré, publié uniquement dans la version papier de Lyon Plus.

« Samedi dernier, c’était journée portes ouvertes au lycée Al Kindi. Beaucoup de monde et des élèves heureux de montrer leur travail. Dans une salle de présentation des cours de civilisation islamique, des affiches qui expliquent les ablutions. Et un panneau sur le mariage, réalisé par deux élèves de Seconde, où on lit : « Les femmes doivent obéir à leur mari, sauf si c’est contraire aux préceptes de l’islam. Elles ne doivent pas sortir sans leur permission. »

20:16 Publié dans 06UOIF-FRERES MUSULMANS | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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