23/08/2010
Le projet de mosquée à Ground Zero est islamiste: les preuves (partie 1)
Exclusivité française-
Le média américain Big Peace a réalisé un remarquable travail d'investigation mettant en évidence que l'enseignement de la Charia sera la principale raison d'être du projet soutenu par la gauche américaine (New York Times, Newsweek, Parti démocrate...), par le biais d'islamistes notoires Iraniens, Pakistanais, Afghans, le tout avec la collaboration de l'International Institute of islamic Thought (IIIT), institut notoirement lié aux Frères Musulmans dont les casseroles judiciaires ne manquent pas...et dont la présence en France n'a été dénoncée que par L'Observatoire de l'islamisation.
Extraits et décryptage :
"Nous avons trouvé des sites Internet cachés avec de l'information détaillée concernant le "Sharia Index Project" [projet de référenciel en Charia]de l'imâm de l'Institut Cordoba. Voici les anciennes versions du projet de l'institut (encore disponibles en PDF -première version ici, deuxième là) avant que l'imâm Rauf ne nettoie avec précaution le contenu dans une version policée plus présentable.
Le slogan de la première mouture du site : "Imaginez un état parfaitement islamique"
"Sans justifier directement le terrorisme islamique, l'imam Rauf (qui dirige l'institut Cordoba) n’en a pas moins déclaré, dans un entretien télévisé récent, que « le terrorisme ne pourrait prendre fin qu’à partir du moment où le monde occidental reconnaîtra tout le mal qu’il a fait au monde musulman ». Une mosquée tout près de Ground Zero serait vraisemblablement un lieu où les Occidentaux pourraient se rendre pour commencer à expier" Guy Millière- universitaire français enseignant aux Etats-Unis (source)
Plusieurs étapes ont servi à élaborer ce projet, présentées dans les premières versions du projet :
- Août 2006 : meeting de planification- Kuala Lumpur; Indonésie :
L'objet est d'étudier l'idée d'un index afin de mesurer le degré de Charia effectivement incorporé dans toutes les nations, et de préparer une feuille de route pour le projet. Les cinq premiers participants recrutés par l'imam Rauf sont membres des Frères Musulmans et conseillers en Charia pour des établissement financiers :
Professor Dr. Mahmood Ahmad Ghazi, Pakistan, (Chairman of the Shariah Board for the State Bank of Pakistan and former president of International Islamic University);
Professor Dr. Mohammad Hashim Kamali, Malaysia (Dean of the International Institute of Islamic Thought & Civilization and Former Interim Chairman, Constitutional Review Committee, Afghanistan);
Professor Dr. Tahir Mahmood, India (Founder/Chairman, Amity University Institute for Advanced Legal Studies, New Delhi, and former Dean of the Faculty of Law, Delhi University);
Dato’ Abdul Hamid Mohamad, Malaysia (Judge, Federal Court of Malaysia … Malaysian Supreme Court).
- Mai 2007 : Avant projet du référentiel de Charia :
Cinq autres "savants" se sont greffés au groupe de départ, comprenant des islamistes : un Turc, un Iranien, un Pakistanais et un Malaisien. Deux documents sont sortis de cette réunion : Les contenus essentiels de gouvernance par la Charia, une première ébauche du "Sharia Index" , ainsi que "soixante-quatorze principes de gouvernance musulmane issus de la loi islamique [charia]"
"En plus, le groupe a développé un Plan Stratégique pour le projet, avec les dates clés et la liste des tâches. A aussi été identifié une "short list" et une "long list" des savants-universitaires pour élaborer le support" (extrait de la première version du site du Cordoba Institute)
(Pour le contenu de toutes ces réunions préparatoires, se référer à l'article original très documenté)
- Août 2008: Publication finale des plans
La journaliste Anne Bayefsky a identifié le participant Iranien du "Sharia index Project" sur une photo du meeting de 2008, il s'agit de Mohammad Javad Larijani connu pour avoir justifié la torture des dissidents iraniens et les peines corporelles prévues par la Charia.
L’institut est né en 1981 dans l’état de Pensylvannie, sous l’impulsion de hauts responsables des Frères Musulmans. Son fondateur Abdul Hamid Abu Sulayman, est un séoudien ayant obtenu 3 380 000 dollars de son royaume pour lancer cette institution ayant pour objectif affiché « l’islamisation des savoirs[1] », faisant office de réservoir d’idée et de centre de formation pour intellectuels islamistes, afin de leurs inculquer les méthodes de camouflage en occident.
L’ IIIT a fait l’objet d’enquêtes approfondies, aussi bien par le FBI que par des spécialistes de l’islamisme, le mettant en cause dans le financement du djihad international. Le journaliste Sylvain Besson dresse dans son livre La Conquête de l’occident[2] un portrait accablant de l’institut :
« L’accusation de soutien au terrorisme se fonde sur les relations de l’IIIT avec deux institutions islamistes un peu particulières. En 1997, un directeur de l’IIIT a versé 325 000 dollars à la Fondation de la Terre sainte. Or, des enregistrements effectués secrètement par le FBI indiquent que celle-ci a servi de couverture financière au groupe palestinien Hamas (…) L’IIIT a également entretenu des rapports suivis avec un institut basé en Floride, l’Entreprise mondiale d’études islamiques, ou WISE selon son acronyme anglais. Dès 1990, l’IIIT lui a versé des dizaines de milliers de dollars, et son soutient financier s’est poursuivi jusqu’en 2001. Des documents saisis en 1995 au domicile d’un dirigeant du WISE, Sami al-Arian, suggèrent que cette organisation était un appendice de groupe armé palestinnien Jihad islamique. Ce fait était d’ailleurs expressément souligné lors des réunions de récolte de fonds organisées par al-Arian. En février 2003, celui-ci a été inculpé par la justice américaine de soutien au terrorisme. (…) L’analyste israélien Reuven Paz a participé à l’enquête américaine visant Sami al-Arian et WISE. Il a eu accès à l’un des documents découverts au domicile du militant palestinien. Cette « Charte du centre pour les études, le renseignement et l’information » vise à espionner les Etats-Unis de l’intérieur et à apprendre aux militants du Jîhad comment se fondre dans une société non-musulmane en supprimant tout signe extérieur d’islamisme, à commencer par la barbe. (…) et conclu « ce dont nous avons besoin, c’est de démanteler le système culturel de l’Ouest ». Dans des conférences organisées aux Etats-Unis, al-Arian martelait le même refrain en termes différents :
« Le Jihad est notre chemin. Victoire à l’islam. Mort à Israël. Révolution jusqu’à la victoire […] maudissons l’Amérique, maudissons Israël, maudissons leurs alliés jusqu’à la mort [3]»
[1] Voir la présentation des objectifs du mouvement sur http://www.iiit.org/AboutUs/AboutIIIT/tabid/66/Default.aspx
[2] Sylvain Besson, La Conquête de l’occident, le Projet secret des islamistes, Seuil, 2005
[3] Sylvain Besson, La Conquête de l’occident, le Projet secret des islamistes, Seuil, 2005, pages 136-137
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