Voilà à qui obéit la gauche parisienne...

NB : Chants guerriers de la vidéo : Juba, le sniper de Bagdad

Le cri poussé par le leader est "tâkbir" correspondant à l'appel au djihâd (les fidèles répondent "Allah Akbar"), il sert à donner de la force aux combattants et serait selon la tradition musulmane capable de faire trembler les murailles de l'infidèle.

Photo : les élus de gauche devant le lieu des Assises vendredi à 13H

Un des piliers de la Charia est l'interdiction de toute critique envers l'islam, religion qui rappelons le est aussi un programme politique, 80% de la littérature islamique étant composée de traités de jurisprudence, ouvrages largement disséqués sur l'Observatoire de l'islamisation. Les organisations musulmanes ayant demandé l'interdiction des "Assises sur l'islamisation" demain à Paris sont logiques avec elles mêmes. Mais les partis de gauche ?

Dans un communiqué commun, l'arc gauchiste allant du NPA au PS en passant par la CGT et les Verts, demandent suite aux injonctions des islamistes l'interdiction pure et simple d'un colloque d'experts sur la question : 

"Les associations et organisations syndicales et politiques du 12^e arrondissement de Paris, signataires de ce communiqué, condamnent l’organisation « d’Assises contre l’Islamisation » qui se tiendront samedi 18 décembre, dans une salle privée du 12^e.

L’objet de ces « Assises » n’a strictement rien à voir avec la laïcité, mais à l’inverse, les idées véhiculées ne sont porteuses que d’un discours haineux et potentiellement violent contre une partie de nos concitoyens, sous le prétexte de leurs convictions religieuses.

En ce sens, elles sont un trouble manifeste à l’ordre public. C’est pourquoi certaines organisations signataires ont demandé à la Préfecture d’interdire ce rassemblement." lire l'intégralité.

Pour la gauche, laïcité et islam n'ont rien d'incompatible. Ce n'est évidemment pas l'avis des spécialistes.

«On ne peut pas être musulman et laïc en même temps[…] Le milliard et demi de musulmans attend que le peuple turc se soulève. Nous allons nous soulever. Avec la permission d’Allah, la rébellion va commencer ».

L’auteur ? Un dangereux islamiste, type même dont les européens veulent se protéger pour favoriser l’islam « démocratique et laïque » ? Non, Recep Tayyip Erdogan, actuel Premier ministre turc, courtisé par la diplomatie européenne, devant une caméra de télévision en 1992.

Mohamed Ibn Guadi, islamologue à l'Université de Strasbourg et directeur du programme d'islamologie au centre français d'études du Moyen-Orient (AFEMO) de Toulouse, rétablit quelques vérités dérangeantes sur la deuxième religion de France :

« On s’offusque aujourd’hui de la politisation de l’islam. Ce terme lui-même est également un non-sens. L’islam a toujours été politique. Mais il ne faut nullement lui prêter une connotation péjorative. La seule forme d’organisation politique que connurent les musulmans à travers leur histoire depuis les origines de l’islam fut l’Etat islamique. […] Que l’on soit choqué ou non, le fait que des musulmans puissent déclarer que le Coran passe avant les lois de la République est parfaitement juste en Islam. » Mohamed Ibn Guadi, L'islam a toujours été politique ! Le Figaro, 17/06/2003

Reste à savoir de quel côté du trottoir manifestera Bertrand Delanoe, les contre-manifestants musulmans précisant sur leur site que :

"Nous ne mélangerons pas les femmes et les hommes par respect du kitab et de la sounna et pour la sécurité de celle-ci inchaalah. (…)Si des soeurs en niqab souhaitent protester avec d’autres soeurs elles seront les bienvenues qu’ALLAH les annoblissent. Rappel : les frères avec les frères, les sœurs avec les sœurs." Source

La contre-manifestation sera évidemment unitaire avec les musulmans, les images que nous graveront risquent d'être assez révélatrices...

Joachim Véliocas, directeur de l'Observatoire de l'islamisation. Dernier ouvrage paru : Ces maires qui courtisent l'islamisme, éditions Tatamis, 2010.