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25/03/2013

Le cheikh Syrien qui co-finance et co-inaugure des mosquées avec l'UMP assassiné à Damas

Photo: l'ex-porte parole de l'UMP Chantal Brunel inaugurant la mosquée radicale de Roissy-en-Brie le 5 juin 2010 avec le cheikh Ramadan al-Bouti (fez rouge). Les conseillers généraux UMP de Seine-et-Marne avaient voté 185 000 euros de subvention avec leurs collègues du PS, et le député Brunel, proche de Fillon, avait puisé dans sa réserve parlementaire avant de s'en vanter dans les colonnes du Parisien. La direction de l'UMP n'avait rien vu à redire, comme pour les nombreux cas similaires de clientélisme communautaire dans l'hexagone.

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L'AFP et le Nouvel Obs ont rapporté le 21 mars 2013 :

"Un important dignitaire religieux sunnite pro-régime et 41 fidèles ont été tués dans un attentat suicide commis jeudi 21 mars dans une mosquée du nord de Damas, a annoncé le ministère syrien de la Santé, cité par la télévision.

"Cheikh Mohammad Saïd al-Bouti et 41 fidèles, dont son petit-fils, ont été tués et 84 personnes ont été blessées dans l'attentat qui a visé la mosquée al-Imane dans le quartier de Mazraa", a indiqué le ministère.

Selon l'agence officielle Sana, le kamikaze a actionné sa ceinture d'explosifs durant un cours religieux."

Voir notre reportage contenant toutes les preuves de la collusion de l'UMPS avec l'islamisme international:


Dans son livre Islamistes, apologistes et libres penseurs (Presses universitaire de Bordeaux, 2006) Ghassan Finianos -lui aussi syrien- professeur de pensée arabe à l’université de Bordeaux, présente de manière synthétique les principaux positionnements de Muhammad Said Ramadan al-Bûti (ou Bouti) à la page 71 :

« Comme chez les islamistes, l'islam, selon al-Bûti, est valable en tout temps et en tout lieu [1] ; il est facteur de force, car il est dogme(‘aqîda), éthique et code ( nizâm)[2] et non un phénomène social. Il est l’avenir de l’humanité[3], ce qui signifie qu’il n’est pas un legs (turât) [4]La sûrâ se substituechez lui, à la démocratie. Malgré son importance, il n’est pas, pour le gouvernant, une obligation stricte[5]. De plus, il ne concerne pas les masses populaires qui doivent obéir, sans jouir pourtant d’aucun rôle dans la vie politique[6]. Cela est contradictoire avec le libéralisme et le pluralisme politique[7]. Donc la souveraineté n’appartient qu’à Dieu, ou peut être à son représentant terrestre[8]Al-Bûti justifie la violence en vue de la conquête du pouvoir et, par conséquent, de la propagation des valeurs de l’islam[9] "

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Pour plus d'information relire notre article de juin 2010

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