Espagne : spectaculaire neutralisation de clandestins dans une mosquée

 

   Dans la région de Murcie, non loin de Carthagène, à Torre Pacheco (29 000 habitants), la police a bien choisi son jour et son endroit pour opérer un sévère tri humain. Vendredi 27 juin, c’est l’heure de la prière à la mosquée de Torre Pacheco, où se pressent plus de 300 étrangers, marocains pour la plupart. Les psalmodies du Coran sont abruptement interrompues par l’irruption surprise de 60 agents de la Brigada de Seguridad Ciudadana y de Extranjería. Méthode musclée, mais ô combien efficace : tous les fidèles sont « invités » à se regrouper sur la place publique afin de procéder à l’identification de chacun. Ceux qui tentent de fuir furent  sèchement ramenés à la réalité : l’Espagne est un état de droit, et les policiers savent mouiller le maillot pour la patrie...tous sont repêchés manu militari, des bars jusqu’aux cabines des locutoires téléphoniques. Et la pêche aux illégaux fut bonne : 58 clandestins  repérés, parmi une cohorte de musulmans de « vingt nationalités différentes » selon El Pais . Mille personnes furent au total contrôlées rapporte quant à lui 20Minutos. Le quotidien La Verdad rapporte le chiffre de plus de cent, auquel fut nécessaire deux aller-retour d’autocar pour amener ce petit monde dans un camp prévu à cet effet, on ose employer d'autres qualificatifs rappelant "les heures les plus sombres etc."

                          

   Trois traducteurs arabe-espagnol furent nécessaires pour rendre intelligible des immigrants pas encore tout à fait intégrés.

                           

   L’Association des travailleurs marocains en Espagne (Atime)  a interpellé le ministre de l’Intérieur, Alfredo Pérez (socialiste mais apparemment plus à droite que MAM) pour lui demander si ce mode opératoire est appelé à devenir la « procédure habituelle », et a invoqué une réaction du Maroc.

   Kamal Rahmouni, président de l’association précise qu’il y a eu « une chasse aux immigrés, avec de la brutalité, des agressions et de la violence verbale et physique ». Le contraire aurait été étonnant, libérer un territoire ne s’est jamais apparenté à une sympathique tertulia, ces discussions sans fins aux seuils des maisons Espagnoles. La diplomatie n’a d’ailleurs jamais été vraiment adaptée aux facultés du public mauresque. Alors les socialistes Espagnols adaptent leur police.

   Si les associations droitdelhommistes se sont évidemment scandalisées, « une partie des riverains de Torre Pacheco a bien accueilli le coup de filet, alléguant que cela augmenterait la sécurité » rapporte toujours le même quotidien de gauche, donc comprendre la totalité des riverains submergés par une immigration-invasion.

 

Joachim Véliocas pour l'Observatoire de l'islamisation.

                                                        

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