13/08/2013
La mosquée salafiste de Vénissieux visée par le caporal aurait dû fermer dès 2004 pour extrémisme.
Pourquoi la mosquée Forkane n'a-t-elle pas été fermée dès 2004 lors de l'expulsion de son imam ultra-dangereux?
Au lendemain de l'arrestation d'un militaire qui envisageait de tirer sur la mosquée Forkane de Vénissieux, et peut-être, plus inquiétant, sur ses fidèles, il faut préciser l'orientation idéologique de l'établissement.
L'AFP précise (dépêche du 12/08) l'orientation salafiste du lieu : "C'est là que l'ancien imam de Vénissieux, Abdelkader Bouziane, officiait avant son expulsion et sa condamnation par la cour d'appel de Lyon à six mois de prison avec sursis en 2004, pour des propos favorables au châtiment corporel des épouses infidèles."
Mais l'ancien imam de la mosquée (qui y est regretté) ne fut pas seulement expulsé pour ces propos.
Le 26 février 2004, un arrêté d'expulsion, mentionnait que l'imam Bouziane portait « atteinte à l'ordre public, du fait de son activité doctrinale salafiste». Cet arrêté pris par le ministère de l’Intérieur Nicolas Sarkozy invoquait « l’urgence absolue » et « la nécessité impérieuse pour la sûreté de l’État et la sécurité publique », pour faire usage de cette procédure qui permet de passer outre certaines règles de protection des étrangers, car l’imam, appelait « ouvertement à la violence et à la haine » et apparaissait comme le « principal vecteur de l’idéologie salafiste dans la région lyonnaise », en lien « avec des éléments très déterminés de la mouvance intégriste islamiste (…), en relation avec des organisations prônant des actes terroristes ».
Dans leur livre "Ben Laden, la destruction programmée de l'Occident" (Picollec, 2004), Roland Jacquart et Atmane Tazaghart décrivent le quartier des Minguettes -dont la mosquée Fokrane est le nouveau pivot- comme d'un "foyer de l'islamisme radical" dont sont issus nombre de djihadistes des filières tchétchènes et afghanes (page 278).
La mosquée a été agrandie en 2006, grâce à l'action du président du Conseil Régional du Culte Musulman, Azzedine Gaci. Ce dernier qui signa le protocole d'accord de rénovation de la mosquée avec la mairie, est membre de la sulfureuse fédération de l' UOIF issue des Frères Musulmans (courant dit "salafiste réformiste") dont six prédicateurs invités au congrès de 2012 furent interdits de séjour. Nous renvoyons à notre article de l'époque qui présente ces guides spirituels (pour l'UOIF), qui enseignent de tuer pêle-mêle Juifs, apostats, homosexuels, et annoncent la conquête islamique de l'Europe.
L'invité vedette du congrès 2009 de l'UOIF était Tareq Al-Suwaidan, chef des Frères Musulmans kowétiens, qui s' y était distingué pour avoir rappelé la "prophétie" de la future prise de Rome par Mahomet, devant suivre celle de Constantinople...(relire notre alerte co signée par les plus grands islamologues)
Nous insistons sur la nature de l'UOIF car la mosquée de Libourne attaquée par le même caporal l'année dernière en est aussi membre.
Faut -il attendre que, comme en Tunisie actuellement, des centaines de mosquées soient noyautées par les salafistes qui les transforment souvent en dépôts d'armes (voir L'Humanité du 07/08/2013) ?
Une mosquée algérienne
La mosquée fut inaugurée dans sa forme rénovée par le consul d'Algérie, en plus du responsable local de l'UOIF Gaci qui lui aussi est algérien ! Il faut rappeler que l'Algérie, en vertu de ses lois de mars 2006, punit jusqu'à 5 ans de prison et 10 000 euros d'amende les chrétiens qui font de l'apostolat sur ses terres ! Azzedine Gaci, ami du cardinal Barbarin, ne s'en est jamais plaint. Et le pays de Gaci applique rigoureusement la loi en expulsant régulièrement des évangélistes autant qu'il ferme des églises ! Et nous devrions accepter que leur islamisme anti-chrétien s'implante chez nous?
Quant au recteur de la mosquée de Lyon, également algérien Kamel Kabtane qui fait actuellement le tour des médias pour crier à l'"islamophobie", il invitait dans sa mosquée pour des conférences son compatriote Abdelkader Bouziane (lire les révélations du spécialiste Samir Amghar). Qu'il fasse donc profil bas et/ou retourne en Algérie. Les vrais stigmatisés sont les chrétiens d'Algérie qui sont persécutés dans le silence coupable des responsables musulmans algériens en France.
Joachim Véliocas - Observatoire de l'islamisation, août 2013
14:47 Publié dans 06UOIF-FRERES MUSULMANS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mosquée vénissieux, minguettes, salafisme | | Facebook | |
18/07/2013
Manuel Valls va rompre le jeûne à la mosquée de Lyon, lieu de conférences salafistes !
Ce jeudi 18 juillet, Manuel Valls est attendu à la rupture du jeûne du Ramadan, à la Grande mosquée de Lyon, qui, on le rappelle, fut édifiée grâce au concours de fonds saoudiens.
Dans son livre "Le salafisme aujourd'hui" (Michalon, 2011) le sociologue Samir Amghar avait noté la présence (pages 218 et suivantes, voir scans) du sulfureux imâm salafiste Abdelkader Bouziane (photo) à la Grande Mosquée de Lyon, invité officiellement à y donner des conférences dès 2003, année où il était déjà archi connu des musulmans et des spécialistes pour son orientation wahhabitte, s'étant formé en Arabie Saoudite avant d'être actif dans les réseaux islamistes algériens.
La Grande Mosquée de Lyon aurait pu continuer à l'inviter donner des conférences de nombreuses années, mais Bouziane se retrouva au centre d'une polémique nationale après avoir défendu l'ignominie de taper sur sa femme dans Lyon Mag dans une interview d'avril 2004, cette prescription étant marquée dans le coran se justifia-t-il. (voir le résumé de l'affaire sur Wikipédia)
Le 26 février 2004, un arrêté d'expulsion, mentionnait que l'imam Bouziane portait « atteinte à l'ordre public, du fait de son activité doctrinale salafiste». Cet arrêté pris par le ministère de l’Intérieur Nicolas Sarkozy invoquait « l’urgence absolue » et « la nécessité impérieuse pour la sûreté de l’État et la sécurité publique », pour faire usage de cette procédure qui permet de passer outre certaines règles de protection des étrangers, car l’imam, appelait « ouvertement à la violence et à la haine » et apparaissait comme le « principal vecteur de l’idéologie salafiste dans la région lyonnaise », en lien « avec des éléments très déterminés de la mouvance intégriste islamiste (…), en relation avec des organisations prônant des actes terroristes ».
Selon deux notes blanches des RG en 2004, Bouziane se fit remarquer pour ses liens entretenus « directement ou indirectement, avec des organisations terroristes appartenant à des filières afghanes, yéménites et tchétchènes ».
Valls voulait marquer sa différence avec un Nicolas Sarkozy jugé stigmatisant et islamophobe, voilà qui est réussi !
Observatoire de l'islamisation, juillet 2013
12:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valls, lyon, mosquée de lyon, salafisme, bouziane | | Facebook | |
04/05/2013
"80% des mosquées algériennes sont salafistes" (L'Expression)
Le très sérieux média algérien L'Expression rapporte dans son édition du 5 mai 2013:
"Le phénomène du salafisme est rompant en Algérie. Selon des statiques, non confirmées par le ministère des Affaires religieuses, près de 80% des mosquées algériennes sont sous la domination des salafistes. Ces derniers ce sont, d'ailleurs, manifestés à plusieurs reprises et de quelle manière? A plusieurs occasions, des imams ont refusé de se lever alors que l'hymne national est entonné considérant que ce geste comme étant «une bidaâ»"
Photo: Le salafiste algérien Abdelkader Bouziane qui donna des conférences à la très officielle Grande Mosquée de Lyon (lire)
19:06 Publié dans 23 - ALGERIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salafisme, algérie | | Facebook | |
14/04/2010
Salafistes: un système d'écoles maternelles parallèle en IDF
::Exclusif::
Extraits de "L'entretien de la semaine" de Minute avec Joachim Véliocas. Intégralité à lire dans la version papier disponible en kiosque :
(...)
Les salafistes sont-ils liés à un pays particulier, à des universités islamiques structurées ?
Les experts ont l’habitude de les classifier en deux catégories, une tendance djihadiste dure et terroriste, atomisée dans le monde et dont Internet semble le principal ciment, et une tendance cheikhiste, certes non terroriste, mais qui n’abroge en rien le devoir communautaire du djihad et les peines physiques prévues par la charia. Cette deuxième tendance est complètement incrustée dans les universités séoudiennes et se confond avec le hanbalisme, une des quatre écoles juridiques officielles de l’islam, aussi connue sous le nom de Wahhabisme en Arabie Séoudite.
Parmi les cheikhs les plus lus et cités par les salafistes, on retrouve Ibn Baaz (1910-1999), qui fut président de l'université islamique de Médine et Grand mufti d’Arabie Séoudite de 1993 à sa mort. Ayant aussi un titre de directeur de la recherche scientifique, il fit sensation dans son « Maoussouat fatwas Ibn Baaz »[2]( recueil de fatwas) où il déclara que sera passible de la peine de mort :"toute personne qui affirme que le soleil est immobile .En effet, cela revient à infliger un démenti au prophète et à tous les oulémas de l'islam sont d'accord pour considérer que celui qui inflige un démenti à dieu , à son prophète ou à son livre est un impie .Sauf repentir il mérite d'être tue et prive de ses biens"
(...)
Comment sont-ils organisés en France?
Selon un rapport des Renseignements généraux de février 2005 ayant fuité dans "Le Monde" à l’époque, seules 4 régions seraient épargnées par ce fléau, soit le Poitou-Charente, la Corse, le Limousin et la Basse-Normandie…même Châteauroux a sa communauté. Pour donner une idée de leur implantation, prenons un exemple concret à l’échelle d’un département. Le forum Internet des "Sœurs du Val d’oise", où se retrouvent les femmes des mosquées salafistes de Garges-les-Gonesse, Poissy, Gennevilliers, Sarcelles, Goussainville compte plus de mille membres enregistrés…et on se doute bien que beaucoup n’éprouvent pas le besoin de s’y inscrire, et notons que ne participent pas à ce forum d’autres groupes salafistes existant à Pontoise ou à Argenteuil. On y propose des cours de religion, en se basant sur les références classiques des cheikhs salafistes comme Ibn-Taymyyia, ‘Outhaymine ou Albani, et, très inquiétant, on y incite les femmes à ne pas inscrire leurs enfants dans des écoles maternelles françaises mais à les garder à la maison où les petits doivent apprendre d’abord et surtout l’arabe avant le français. Des photos de leurs salles de classes sont fièrement exhibées comme gage de crédibilité[4]. Il serait bon que la police y mette son nez, car les « Sœurs » convoquent en renfort le Cheikh al-Albani -référence contemporaine des salafistes- vouant aux gémonies l’école des impies, afin de justifier l’existence de leurs écoles : "Du fait de la mauvaise idée que se faisait son père sur les écoles publiques du point de vue religieux, il décida de ne plus le laisser aller à l'école, et lui prépara un programme structuré. De ce programme, il apprit le Coran avec le Tajwid, la grammaire et le Fiqh d'après le Madh-hab Hanafi. De même que des amis à son père ont participé à son enseignement des sciences religieuses...".
En pratique, voilà ce que ça donne: un compte rendu d’une réunion du 29 mars 2009 recommande de faire mémoriser, avant même les chiffres ou les lettres de notre alphabet, le coran intégralement aux tout petits. Soit l’équivalent d’un livre de poche de 350 pages en arabe classique. Le tout en se justifiant comme tel : « Les pieux prédécesseurs (note : les compagnons de Mahomet ainsi que les premiers califes) faisait (note : faute d’orthographe d’origine) du Coran un des premiers savoirs à enseigner et à assimiler à leurs enfants après le tawid (note : l’unicité divine) et la foi. Il leurs interdisaient de s’intéresser à d’autres sciences que celle du Coran tant qu’ils n’avaient pas appris et mémoriser le Coran [5]» .
Des fiches scolaires interactives[6], signe d’une équipe pédagogique structurée, sont éditées par centaines sous formes de questions/réponses, afin de faire mémoriser aux enfants et aux parents la biographie (Sirâ) du prophète. Sa biographie officielle se focalisant longuement sur ses combats, les fiches s’attardent beaucoup sur des questions de stratégie militaire, décortiquant toutes les phases des batailles incitant les élèves à tirer les enseignements des défaites et victoires. Il va s’en dire que sont glorifiés, sens du sacrifice, esprit de corps et obligation du devoir communautaire : le djihad.
Lire la suite de l'entrevue dans Minute du 14 avril (présent en kiosque durant 1 semaine)
[2] édite par la Direction des recherches scientifiques Riyad 1982 .Tome 3 p.157
[3] http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=929
[4] http://www.soeursduvaldoise.com/nos_enfants/ecole_maison/intro_ecole.html
[5] http://www.soeursduvaldoise.com/nos_enfants/ecole_maison/compte_rendu_reunion.html
[6] http://www.soeursduvaldoise.com/prog_apprentissage/Sira/Sira15.html
07:33 Publié dans 13- ISLAMISATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salafistes, salafisme, wahhabisme, arabie saoudite, hanbalisme, roselmack, marseille | | Facebook | |