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Cloture du World halal forum 2009 : Nestlé et ”business jihad”
Nestlé est le premier fabricant de produits alimentaires halal, avec 5,23 milliards de dollars de recettes générées en 2008, soit 5 % de son chiffre d’affaires annuel.
22/11/2009 | Lien permanent
L'indignation très sélective de l'Organisation de la Conférence Islamique
Le monde musulman ferait mieux de regarder la poutre qui est dans ses yeux plutôt que la paille dans ceux de l'Occident
Le secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), le turc Ekmeleddin Ihsanoglu s'est dit lundi "déçu et préoccupé" par l'interdiction des minarets en Suisse.
M. Ihsanoglu a déploré dans un communiqué "une évolution malencontreuse qui ternit l'image de la Suisse en tant que pays respectant la diversité, la liberté de culte et les droits de l'Homme" (...) "Les sociétés occidentales se trouvent otage des extrémistes qui exploitent l'islam et l'utilisent comme bouc émissaire et tremplin pour promouvoir leur propre politique qui, à son tour, contribue à plus de polarisation et de fragmentation dans les sociétés", a-t-il averti. Il a appelé au dialogue pour "réduire les malentendus et la désinformation qui favorisent l'intolérance".
Ambassadeur de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) à Genève, Babacar Ba a déclaré à Swissinfo.ch :
«Il s'agit d'une mauvaise réponse apportée à une mauvaise question, a-t-il précisé. Je crains que ce genre d'acte ne soit qu'une prime à l'extrémisme et à l'intolérance. Je crois qu'il faut faire preuve d'une grande vigilance face à la montée de l'islamophobie. Ce vote constitue une porte ouverte au processus dangereux de remise en cause des libertés fondamentales."
Très belles déclarations empruntes d'humanisme, mais venant d'une organisation regroupant 57 états musulmans dont aucun ne tolère une réelle liberté religieuse, ces propos hypocrites prêteraient à sourire si les minorités en terre d'islam n'étaient pas discriminées ou persécutées, le plus légalement du monde.
Les libertés fondamentales, parlons-en !
Pourquoi les dirigeants de l'OCI n'ont-ils donc jamais critiqué :
- L'article 220 du code pénal qui interdit la diffusion des religions non-islamiques au Maroc. (illustrations)
- La loi algérienne de mars 2006 qui punit de 2 à 5 ans de prison et de 5000 à 10 000 euros d'amende quiconque diffuse par le biais de supports documentaires le Christiannisme. (illustrations)
- Les attaques hebdommadaires en Egypte visant les Coptes, leurs églises et monastères.(illustrations 1 - 2)
- La spoliation des biens de l'Eglise orthodoxe en Turquie, l'interdiction pour le séminaire de Halki de fonctionner, 40 ans après sa fermeture forcée, le refus de visas pour les prêtres étrangers, le refus des permis de construire pour les églises.(illustrations 1- 2- 3- 4). Pour le président turc de l'OCI Ihsanoglu, rien à redire non plus lorsque le ministère des Affaires islamiques turc demande l'arrêt de toute évangélisation, alors même que le christiannisme est 6 siècles antérieur à l'islam dans le pays !
- L'interdiction aux prêtres étrangers de pénétrer au Soudan, le long martyr des Chrétiens du Soudan qui subissent depuis 30 ans les attaques armées lancée par Karthoum, déléguée aux milices locales depuis la fin officielle du conflit en 2004. (Le 23 juillet 2004, l'ONU estima à 30 000 le nombre de personnes tuées en quinze mois et, plus d'un million ont été déplacées par les combats. Près de 200 000 d'entre eux se sont massés dans des camps aux conditions de vie précaires de l’autre côté de la frontière tchadienne) (illustrations 1-2)
- Les nombreuses attaques gratuites dont sont victimes les chrétiens du Nigeria, églises brûlées, civils tués par dizaines.
- Les persécutions de Chrétiens en Indonésie.
- Les persécutions de Chrétiens aux Philippines.
- Ertythrée : au moins 2.000 personnes sont détenues pour des motifs religieux (d’après Compass Direct, 95% d’entre elles sont des chrétiens, appartenant en majorité aux groupes évangéliques non reconnus), arrêtés depuis mai 2002 pour leur foi, emprisonnés pendant des mois ou des années sans aucun chef d’accusation et sans procès (bien que la loi interdise les détentions supérieures à 30 jours sans qu’une accusation ait été portée), souvent dans les prisons militaires, dans des conditions très dures et sans assistance médicale. Selon Amnesty International et d’autres sources, les abjurations forcées et les tortures physiques et psychologiques sont fréquentes : un grand nombre de détenus sont emprisonnés dans des cellules souterraines ou dans des conteneurs en métal, brûlants sous le soleil d’été et glacials en hiver. Il est « normal » que la police fasse irruption dans les habitations et arrête des familles entières parce qu’elles se réunissent pour prier ou pour célébrer un mariage religieux en privé.
- Yémen: La Constitution de 1991 établit l’islam comme religion d’Etat. L’article 3 précise que la Charia islamique est la source de toute la législation. L’apostasie figure à l’article 12 du Code pénal de 1994 en tant que « hudud » (crimes coraniques), et est punissable de la peine de mort. (illustration)
- Kosovo-Métochie : les chrétiens y subissent une épuration religieuse depuis 10 ans, leurs monastères et églises sont souvent attaqués...alors même que l'église orthodoxe serbe dénonçait le communiste Milosevic et acceuillit des réfugiés Albanais pendant la guerre dans ses monastères ! 200 000 serbes ont dû quitter leur terre depuis 1999.(illustrations 1- 2- 3- 4)
- On aimerait également que l'OCI critique également l'Arabie Séoudite, championne du monde des atteintes aux droits de l'homme, les Chrétiens y célébrant des messes en clandestinité (on est à des années lumières de la liberté des musulmans en Suisse !), quand ils ne sont pas emprisonnés pour prosélytisme. Les coups de fouets sont aussi monnaie courante pour les motifs les plus futiles. ( illustration)
Oui, pourquoi l'OCI est toujours muette lorsqu'il ne s'agit pas de musulmans? Certainement parce que le siège de l'OCI se trouve en Arabie Séoudite, pays où le totalitarisme islamique est religion d'état.
30/11/2009 | Lien permanent
Le projet de mosquée à Ground Zero est islamiste: les preuves (partie 1)
Exclusivité française-
Le média américain Big Peace a réalisé un remarquable travail d'investigation mettant en évidence que l'enseignement de la Charia sera la principale raison d'être du projet soutenu par la gauche américaine (New York Times, Newsweek, Parti démocrate...), par le biais d'islamistes notoires Iraniens, Pakistanais, Afghans, le tout avec la collaboration de l'International Institute of islamic Thought (IIIT), institut notoirement lié aux Frères Musulmans dont les casseroles judiciaires ne manquent pas...et dont la présence en France n'a été dénoncée que par L'Observatoire de l'islamisation.
Extraits et décryptage :
"Nous avons trouvé des sites Internet cachés avec de l'information détaillée concernant le "Sharia Index Project" [projet de référenciel en Charia]de l'imâm de l'Institut Cordoba. Voici les anciennes versions du projet de l'institut (encore disponibles en PDF -première version ici, deuxième là) avant que l'imâm Rauf ne nettoie avec précaution le contenu dans une version policée plus présentable.
Le slogan de la première mouture du site : "Imaginez un état parfaitement islamique"
"Sans justifier directement le terrorisme islamique, l'imam Rauf (qui dirige l'institut Cordoba) n’en a pas moins déclaré, dans un entretien télévisé récent, que « le terrorisme ne pourrait prendre fin qu’à partir du moment où le monde occidental reconnaîtra tout le mal qu’il a fait au monde musulman ». Une mosquée tout près de Ground Zero serait vraisemblablement un lieu où les Occidentaux pourraient se rendre pour commencer à expier" Guy Millière- universitaire français enseignant aux Etats-Unis (source)
Plusieurs étapes ont servi à élaborer ce projet, présentées dans les premières versions du projet :
- Août 2006 : meeting de planification- Kuala Lumpur; Indonésie :
L'objet est d'étudier l'idée d'un index afin de mesurer le degré de Charia effectivement incorporé dans toutes les nations, et de préparer une feuille de route pour le projet. Les cinq premiers participants recrutés par l'imam Rauf sont membres des Frères Musulmans et conseillers en Charia pour des établissement financiers :
Professor Dr. Mahmood Ahmad Ghazi, Pakistan, (Chairman of the Shariah Board for the State Bank of Pakistan and former president of International Islamic University);
Professor Dr. Mohammad Hashim Kamali, Malaysia (Dean of the International Institute of Islamic Thought & Civilization and Former Interim Chairman, Constitutional Review Committee, Afghanistan);
Professor Dr. Tahir Mahmood, India (Founder/Chairman, Amity University Institute for Advanced Legal Studies, New Delhi, and former Dean of the Faculty of Law, Delhi University);
Dato’ Abdul Hamid Mohamad, Malaysia (Judge, Federal Court of Malaysia … Malaysian Supreme Court).
- Mai 2007 : Avant projet du référentiel de Charia :
Cinq autres "savants" se sont greffés au groupe de départ, comprenant des islamistes : un Turc, un Iranien, un Pakistanais et un Malaisien. Deux documents sont sortis de cette réunion : Les contenus essentiels de gouvernance par la Charia, une première ébauche du "Sharia Index" , ainsi que "soixante-quatorze principes de gouvernance musulmane issus de la loi islamique [charia]"
"En plus, le groupe a développé un Plan Stratégique pour le projet, avec les dates clés et la liste des tâches. A aussi été identifié une "short list" et une "long list" des savants-universitaires pour élaborer le support" (extrait de la première version du site du Cordoba Institute)
(Pour le contenu de toutes ces réunions préparatoires, se référer à l'article original très documenté)
- Août 2008: Publication finale des plans
La journaliste Anne Bayefsky a identifié le participant Iranien du "Sharia index Project" sur une photo du meeting de 2008, il s'agit de Mohammad Javad Larijani connu pour avoir justifié la torture des dissidents iraniens et les peines corporelles prévues par la Charia.
L’institut est né en 1981 dans l’état de Pensylvannie, sous l’impulsion de hauts responsables des Frères Musulmans. Son fondateur Abdul Hamid Abu Sulayman, est un séoudien ayant obtenu 3 380 000 dollars de son royaume pour lancer cette institution ayant pour objectif affiché « l’islamisation des savoirs[1] », faisant office de réservoir d’idée et de centre de formation pour intellectuels islamistes, afin de leurs inculquer les méthodes de camouflage en occident.
L’ IIIT a fait l’objet d’enquêtes approfondies, aussi bien par le FBI que par des spécialistes de l’islamisme, le mettant en cause dans le financement du djihad international. Le journaliste Sylvain Besson dresse dans son livre La Conquête de l’occident[2] un portrait accablant de l’institut :
« L’accusation de soutien au terrorisme se fonde sur les relations de l’IIIT avec deux institutions islamistes un peu particulières. En 1997, un directeur de l’IIIT a versé 325 000 dollars à la Fondation de la Terre sainte. Or, des enregistrements effectués secrètement par le FBI indiquent que celle-ci a servi de couverture financière au groupe palestinien Hamas (…) L’IIIT a également entretenu des rapports suivis avec un institut basé en Floride, l’Entreprise mondiale d’études islamiques, ou WISE selon son acronyme anglais. Dès 1990, l’IIIT lui a versé des dizaines de milliers de dollars, et son soutient financier s’est poursuivi jusqu’en 2001. Des documents saisis en 1995 au domicile d’un dirigeant du WISE, Sami al-Arian, suggèrent que cette organisation était un appendice de groupe armé palestinnien Jihad islamique. Ce fait était d’ailleurs expressément souligné lors des réunions de récolte de fonds organisées par al-Arian. En février 2003, celui-ci a été inculpé par la justice américaine de soutien au terrorisme. (…) L’analyste israélien Reuven Paz a participé à l’enquête américaine visant Sami al-Arian et WISE. Il a eu accès à l’un des documents découverts au domicile du militant palestinien. Cette « Charte du centre pour les études, le renseignement et l’information » vise à espionner les Etats-Unis de l’intérieur et à apprendre aux militants du Jîhad comment se fondre dans une société non-musulmane en supprimant tout signe extérieur d’islamisme, à commencer par la barbe. (…) et conclu « ce dont nous avons besoin, c’est de démanteler le système culturel de l’Ouest ». Dans des conférences organisées aux Etats-Unis, al-Arian martelait le même refrain en termes différents :
« Le Jihad est notre chemin. Victoire à l’islam. Mort à Israël. Révolution jusqu’à la victoire […] maudissons l’Amérique, maudissons Israël, maudissons leurs alliés jusqu’à la mort [3]»
[1] Voir la présentation des objectifs du mouvement sur http://www.iiit.org/AboutUs/AboutIIIT/tabid/66/Default.aspx
[2] Sylvain Besson, La Conquête de l’occident, le Projet secret des islamistes, Seuil, 2005
[3] Sylvain Besson, La Conquête de l’occident, le Projet secret des islamistes, Seuil, 2005, pages 136-137
23/08/2010 | Lien permanent
Une pleine page dans Le Figaro pour les vœux des leaders de l’islamisme mondial…aux chrétiens.
(Photo de l'invitation du 26 novembre par des Professeurs musulmans faite à des dignitaires chrétiens lors de la présentation du projet "A common word" dont les membres adressent leurs voeux aux lecteurs du Figaro)
Ceux qui ont acheté le Figaro le 31 décembre ont eu droit à un mielleux encart d’une page intitulé « Un message musulman de remerciement et de vœux de Noël et de Bonne Année » faisant suite à un premier message d’ « invitation à nous accorder sur une Parole Commune basée sur l’amour de Dieu et l’amour du prochain ». Soit l’appel règlementaire d’invitation à la conversion, précédent le jihâd dans l’islam classique…Ce premier message fut adressé au Pape sous forme de lettre ouverte par 38 hautes autorités musulmanes mondiales en octobre 2006. Ce deuxième message intitulé « Un mot commun entre vous et nous » dont le jeu de mot s’entend mieux par son titre originel en anglais « A Common Word Between Us and You » (voir site officiel), est adressé par 138 professeurs, savants et intellectuels musulmans aux chrétiens occidentaux.Les vœux terminent sur ces mots :
« Nous prions pour que le nouvel an puisse être une année où la sainteté et la dignité de la vie humaine soient respecté de tous » juste après avoir cité un passage (choisi évidemment parmi les plus modérés) du Sâhih de Bukhâri, livre de hadith « authentique » qui contient surtout des appels clairs visant tuer les apostats et à faire le jihâd offensif, il fallait oser. :
« Celui qui abandonne sa religion islamique, tuez-le. » (Al Bukhâri , Al Sahîh Volume 4, Livre 52, Numéro 260)
« Si on vous ordonne de sortir faire le Jihâd, exécutez donc l’ordre. » ibidem Al-Bukhârî dans le chapitre de la compensation pour avoir chassé pendant le pèlerinage (1834)
Le message des leaders musulmans dépeint ce recueil de hadith, dans lequel les islamistes puisent leur lait comme un « livre fiable sur les hadiths-paroles-des prophètes ». Le Figaro ignore très certainement que ce même livre mentionne le jihâd plus de 200 fois, en référence aux paroles de Muhammad, et que sons sens est très explicitement la lutte armée. Les premières places du paradis vont aux djihadistes : "II y a au Paradis cent degrés que Dieu a préparés à ceux qui combattent à Son service. Entre l'un de ces degrés et l'autre se trouve la distance qui sépare le ciel de la terre" selon le même Sahîh de Bukhâri.Les signataires de l’appel sont ni plus ni moins les plus grands professeurs des universités islamiques, les Cheiks les plus respectés du monde, les leaders des communautés musulmanes européennes.
Parmi les cents signataires, on retrouve pour la France Larbi Kachat, recteur de la mosquée Addaw’a rue de tanger (19ème arrondissement), qui invite Hani Ramadan à donner des conférences à ses fidèles. Ce même Hani Ramadan qui prôna les bienfaits de la lapidation dans les colonnes du Monde. On retrouve Mohamed Bechari, président de la Fédération Nationale des Musulmans de France (FNMF) qui a été coopté à l’Académie du Fiqh, organisation de la Ligue islamique mondiale, promotrice et gardienne de l’image du wahhabisme saoudien… Le Reis ul-Ulema (le Grand Mufti) de Bosnie , Mustapha Ceric, est aussi signataire. Ce qui ne manque pas de piquant lorsqu’on sait qu’il s’était insurgé contre la chaîne de télévision bosniaque RTV lors des fêtes de noël à cause du " vocabulaire d’Eglise " employé. Les termes de " Jésus-Christ " et de " Saint Père " avaient irrité l’un des islamistes les plus dangereux des Balkans. Ancien bras droit d' Izetbegovic, l’ancien leader islamiste de la Bosnie, il fut le créateur de groupes islamistes armés responsables en mars 1992 de l’épuration musclée de milliers de civils serbes. Mustafa Ceric ne cache pas son projet d'édifier une société bosniaque régie par la charia, et n'avait pas hésité à lancer ses troupes contre les musulmans modérés de Fikret Abdic lors d'un conflit s'étendant de 1992 à 1995, ces derniers refusant le projet de société totalitaire théorisé dans la "Déclaration islamique" d'Izetbegovic.
On épargnera aux lecteurs de l'Observatoire la longue litanie des professeurs des grandes universités islamiques (Al-Azhar (Egypte), Dar al-imam al Nawawi (Jordanie), Académie des sciences islamiques de Téhéran (Iran)) qui enseignent toujours l’extermination des apostats et le jihâd.
Cette stratégie d’ensemble et de grande ampleur visant à rassurer et à flatter les chrétiens occidentaux est à prendre comme une tentative d’atténuer les angoisses grandissantes des chrétiens d’Europe qui suivent chaque jour dans les médias les forfaits provoqués par l’idéologie islamique.
Cette communication fracassante, diffusée dans tous les principaux médias occidentaux avec un budget colossal, contraste avec le silence continu de ces mêmes 138 leaders face aux violences anti-chrétiennes exercées par des musulmans, qu’ils n’ont jamais condamnés.
- Parmi les 138 signataires, qui a élevé la voix pour condamner les musulmans responsables d'une épuration religieuse qui a déporté 400 000 chrétiens d' Irak depuis 2003, vers les pays voisins et le kurdistan ?
- Parmi les 138 signataires, qui a élevé la voix pour condamner les musulmans qui ont tué plus de 2400 civils bouddhistes en Thaïlande depuis 4 ans ?
- Parmi les 138 signataires, qui a élevé la voix pour condamner le jihâd anti-chrétien aux Philippines qui chasse les chrétiens de l’archipel de Sulu et à Mindanao ?
- Parmi les 138 signataires, qui a élevé la voix pour condamner le jihâd anti-chrétien sur l’île des Célèbes en Indonésie, qui avait provoqué la mort de plus de 2000 personnes et une épuration religieuse à la fin des années 90, prolongée ces dernières années par des offensives récurrentes de la part des mouvements musulmans Kompak et Laskar Jihad ?
- Parmi les 138 signataires, qui avait élevé la voix pour condamner les attentats simultanés contre 20 églises de Bali le soir de Noel en l’an 2000, au nom de l’islam ?
- Parmi les 138 signataires, qui a élevé la voix pour condamner le jihâd au Nigeria qui a tué plus de 50 000 chrétiens depuis la mise en place de la charia dans 12 états du centre et du nord, dont une des conséquences fut la destruction de 173 églises au cours d’avril 2004 dans l’état du Plateau ?
- Parmi les 138 signataires, qui a élevé la voix pour condamner le déchaînement de violence au Kosovo en mars 2004 chez les Albanais musulmans, qui a eu pour bilan 30 églises et monastères brûlées, une trentaine de morts, six cent blessés, des villages entiers pillés et incendiés, un exode forcé de milliers de serbes ?
Qui ne dit mot consent.
Observatoire de l'islamisation, janvier 2007.
03/01/2008 | Lien permanent | Commentaires (11)
L'UEJF veut préserver la francité du tablighi Hebbadj !
Afin de démentir cette impression, j'invite les nombreux lecteurs juifs de l'Observatoire de l'islamisation à exprimer leur avis sur ce troublant communiqué de presse. Ils peuvent m'écrire sur joachim.veliocas@hotmail.fr. Seuls les prénoms seront donnés.
Je ne doute pas que nombreux sont nos compatriotes de confession juive qui redoutent d'être amalgamés à ce positionnement, dont l'émetteur peut donner l'impression d'un consensus communautaire de par son appellation.
L'UEJF doit urgemment se renseigner sur le mouvement Tabligh, elle en déduira qu'effectivement, au titre de l'article 25 du code civil, ses membres pourraient au vu de leur idéologie internationaliste porter atteinte aux "intérêts fondamentaux de la nation" comme le stipule l'article. Autre argument donné cette fois par Brice Hortefeux dans Le Monde : "Lorsqu'un étranger devient français, c'est parce que la communauté nationale le reconnaît parmi les siens. C'est ce que le code civil nomme l'"assimilation". Et c'est ce même code civil qui proclame que "la polygamie est constitutive d'un défaut d'assimilation". Si l'UEJF trouve normal de naturaliser des étrangers islamistes partisans de la burqa qui battent leur femme, qu'elle propose sa vision progressiste de l'identité nationale à Benyamin Netanyahu connu pour sa xénophilie et son sens de l'accueil...
Nous invitons ses membres et nos lecteurs à lire notre analyse du mouvement :
La Société pour la propagation de l’islam (Jama’at al-Tabligh ou Tabligh), a été créé en 1927 par Maulana Muhammad Ilyas Khandalawi. Il propose aux musulmans, minoritaires dans l’Etat indien « impie », la création d’une contre-société homogène et hermétique aux pratiques des Infidèles. Destiné à l’origine aux masses les plus populaires, il enseigne un islam simple, dépouillé, se limitant à prôner l’imitation du Prophète et de ses compagnons en toutes choses. Ainsi, la référence aux hadith est obsessionnelle, source immense de détails de la vie quotidienne de Mahomet, rapportant les gestes à reproduire, jusqu’a la façon de se comporter aux toilettes.
Le principal ouvrage étudié par le mouvement est le Riyad as-salihin (Le jardin des vertueux) de Al-Nawâwi (1233-1277), juriste sunnite très réputé. Véritable best-seller dans les librairies musulmanes, référence bien au-delà des seuls cercles de Tabligh, il est un guide complet et totalisant du comportement idéal du fidèle. Plusieurs sites Internet francophones sont entièrement dédiés à l’étude de cet ouvrage, vendu aussi bien à la FNAC qu’à l’Institut du Monde Arabe.
Voici quelques extraits de ses enseignements :
XI- Le livre de la Guerre Sainte
234- Le mérite de la guerre Sainte
Point 1301. Selon Abou Sa'id Al Khoudrî, le Messager de Dieu a dit: «Celui qui accepte Dieu comme Seigneur, l'Islam comme religion et Mohammad comme Messager, se voit obligatoirement attribuer le Paradis». Cela étonna tellement Abou Sa'id qu'il dit: «Répète-le moi encore une fois, ô Messager de Dieu!» Il le lui répéta puis dit: «II y a autre chose pour laquelle Dieu élève de cent degrés au Paradis. Entre chaque degré et l'autre il y a la distance qui sépare le ciel de la terre». Il dit: «Et quelle est-elle? O Messager de Dieu!» Il dit: «Le combat au service de Dieu. Le combat au service de Dieu». (Mouslim)
Point 1348. Selon Abou Oumàma, le Prophète a dit: «Celui qui n'a pris part à aucun combat, n'a pas équipé un combattant ou ne l'a pas remplacé en bien dans sa famille, Dieu le frappe d'une calamité avant le jour de la résurrection». (Abou Dawùd)
Point 1349. Selon Anas, le Prophète a dit: «Combattez les idolâtres avec vos biens, vos vies et vos langues». (Abou Dawùd)
XV- Le livre des interdictions
349 - L'interdiction formelle pour l'esclave de quitter son maître sans son autorisation
Point 1768. Selon Jarir, le Messager de Dieu a dit: «Tout esclave qui quitte son maître sans sa permission devient renié par ma communauté». (Mouslim)
Point 1769. Selon lui encore, le Prophète a dit: «Quand l'esclave quitte son maître sans sa permission, Dieu ne lui agrée plus sa prière». Dans une autre version: «II devient mécréant».
Le Tabligh est un courant mondial diffusé dans une centaine de pays. Principal maître d’œuvre de la réislamisation de la jeunesse d’origine nord-africaine, son prosélytisme est très actif. Le tablighi ne rechigne pas à arpenter les rues et à faire du porte à porte pour diffuser la bonne parole, semblablement aux méthodes des Témoins de Jéhova. L’intense pratique de la prière, qui doit s’effectuer collectivement, a incité les observateurs à qualifier le Tabligh de mouvement « piétiste ». Mais dès 1995, les Renseignements Généraux ont considéré que le Tabligh constituait l'organisation d'où émergent, depuis une dizaine d'années déjà, la plupart des responsables de l'islam radical en France.
Un incubateur à djihadistes
Nombre de militants islamistes -Khaled Kelkal[1], Zacarias Moussaoui[2], Djamel Loiseau[3]- ont en effet été formés et recrutés par le Tabligh avant d’aller s’entraîner en Afghanistan, en Bosnie ou au Pakistan, et de passer ensuite, à l’action terroriste.
Selon lesRG, « il est certain que les convertis, déjà imprégnés de l'intégrisme religieux du Tabligh, constituent un vivier où viennent piocher les islamistes djihadistes ».
Le Tabligh agit comme une pépinière, un incubateur, conditionnant mentalement ses adeptes avant d’envoyer les plus prometteurs d’entre eux vers des formations pratiques à l’étranger, les préparant au djihad. Un adepte explique son parcours, retraçant un itinéraire type, franchissant toutes les étapes de la prière à l’action armée. « J’ai fait la connaissance de « frères » qui m’ont proposé de me guider dans mon initiation. Ils m’ont invité à fréquenter une mosquée Tabligh dans la région lyonnaise. J’ai commencé par trois jours de Darwâ. J’allais à la rencontre des jeunes dans les cités pour leur parler de l’islam et les inviter à retrouver leurs racines musulmanes. J’ai beaucoup aimé faire cela. J’en ai donc redemandé pour une semaine. Me jugeant appliqué et surtout motivé, ils m’ont offert l’opportunité de partir à l’étranger pour m’immerger plus longuement dans un vrai milieu musulman. Je suis donc parti à Londres […]En Grande-Bretagne et même aux Etats-Unis, il existe des camps d’entraînement. J’ai ainsi personnellement participé à un exercice de survie dans la campagne anglaise. Un week-end, on nous avait déposés, avec d’autres gars que nous ne connaissions pas, à 200 kilomètres de Londres, sans un sou et sans le moindre papier d’identité. Nous étions par équipes de deux. L’exercice consistait à rentrer sur Londres, le plus sûrement et le plus rapidement possible, sans se faire remarquer et sans attirer l’attention de la police. Il fallait aussi se débrouiller pour se nourrir. » Trois ans plus tard, le tablighi continua son entraînement dans un camp d’Al-Qaida en Afghanistan. Il explique que dorénavant, « depuis le onze septembre 2001, les services de renseignement occidentaux ont infiltré le Tabligh. En conséquence, il est de plus en plus difficile pour des jeunes musulmans de se rendre à l’étranger. Mais d’autres destinations, moins surveillées que le Pakistan ou l’Afghanistan, sont offertes aux candidats au voyage : l’Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie, l’Inde, le Nigeria, la Mauritanie, le Mozambique, mais aussi l’Uruguay ou l’Argentine. »[4]
Le journaliste Antoine Sfeir confirme que « des dizaines sinon des centaines de tablighi ont fait le voyage pour le Pakistan aux frais du mouvement, pour des cycles de formation ou des stages d’études Coraniques, qui durent de trois à six mois »[5]
En novembre 2003, un journaliste de Canal + , Hervé Bouchaud, tente de contacter le Tabligh pour un reportage. Faute d’obtenir quelconque interview il se résout à utiliser une caméra cachée. Il s’en va avec son équipe frapper à la porte d’un château en Seine et Marne hébergeant une branche du Tabligh, dénommée « Foi et pratique », menée par Mohamed Hammami, qui siège au Conseil français du culte musulman. Hammami, n’appréciant pas que des Infidèles fouinent dans son mouvement, sort du château et frappe le preneur de son Jérôme Florenville, accompagné par ses fidèles. Le reportage, diffusé dans l’émission « 90 minutes » montre Jérôme Florenville, gisant dans un fossé, victime de la haine islamiste confortablement installée dans des châteaux français[6].
Mais qui est plus précisément cet islamiste menant une vie de roitelet au château de Grizy-Suisne (Seine-et-Marne), ancienne propriété des ducs de Richelieu, d’où il gère via son association plus de 50 mosquées en France ? Né le 16 décembre 1935 à Tunis, Mohamed Hammami est un ancien maçon tunisien devenu peintre en bâtiment. Il fonde en 1972 son association Foi et pratique et se fait remarquer à la fin des années 90 pour séjourner en prison dans la capitale Tunisienne en raison de ses liens, selon la justice tunisienne, avec le mouvement En-Nahdha [La Renaissance] qui prône l’instauration d’un régime islamiste dans ce pays. Lors de son arrestation, un peu plus de 5,5 millions de francs dormaient sur un compte ouvert au nom de l’association Invitation et mission pour la foi et la pratique dans une banque parisienne du quartier de l’Opéra…Ces frasques financières et fondamentalistes ne l’empêcheront pas quelques années plus tard d’être invité par Nicolas Sarkozy au sein du Conseil Français du Culte Musulman.
[1] Terroriste algérien de papiers français membre du GIA et l'un des responsables de la vague d'attentats commise en France à l'été 1995, abattu le 29 septembre 1995 par la gendarmerie.
[2] Terroriste marocain de papiers français. Le 3 mai 2006, au terme de deux mois de procès et de sept jours de délibération, il a été reconnu coupable[ ]par le jury du tribunal fédéral d'Alexandria en Virginie, États-Unis, de six chefs d'accusation de complot en liaison avec les attentats terroristes du 11 septembre 2001 et condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine.
[3] Le 24 décembre 2001 fuyant les bombardements américains à Tora Bora, le jeune Français Hervé Djamel Loiseau est retrouvé mort de faim et de froid dans les glaciales montagnes d’Afghanistan. Des villageois trouvèrent sur lui son billet de retour pour la France, son passeport, une carte d’identité, un Coran de poche, 30 roupies et deux cachets d’aspirine. Hervé Djamel Loiseau fait partie, selon la D.S.T., de ces quelques 300 soldats d’Allah qui ont quitté la France pour rejoindre les camps d’entraînement de Ben Laden.
[4]Ali Laïdi et Eric Denécé, Les Français d’Al-Qaeda , in Guerre secrète contre Al-Qaeda, Ellipses,
Paris, 2002.
[5]Antoine Sfeir, René Andrau, Liberté, égalité, islam, La république face au communautarisme, Tallandier, 2005, p.65
[6] L’emploi du pluriel se justifie par un château, également propriété de l’UOIF, dans la Nièvre.
28/04/2010 | Lien permanent