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15/05/2007

La confrérie islamique turque Naqshbandiyya se paye un château dans les Vosges

Ouvert depuis janvier, l’Institut Buhara (nom d’une ville Ouzbèke) accueille déjà 80 étudiants dans l’ancien château du baron de Turcheim près de Rhaon l’Etape dans la forêt vosgienne. Au programme de la madrasa, apprentissage du turc, de l’arabe, du Coran et du Fiqh (droit islamique)…et histoire de France pour rassurer la presse locale. 

   Tombé en ruine, le château a été restauré deux ans durant par les bénévoles de la plus grande confrérie (tarika) turque mondiale. La fédération Naqshbandi, qui siège au CFCM, regroupe 14 associations et 1200 adhérents concentrés pour l’essentiel à l’est de la France, où les colons turcs sont présents en masse.

   Apparue à la fin du XIIIème siècle en Ouzbékistan, tirant son nom de son fondateur Naqshband, cette confrérie a essaimé dans tout le monde turcophone jusque dans le Caucase et la Chine. Elle s’est distinguée tout au long de l’histoire par son activisme, galvanisant les populations contre successivement les slaves en Tchétchenie et au Daguestan au 19 ème siècle, contre les réformes libérales mettant fin au statut d’infériorité des minorités chrétiennes de Turquie suite aux tanzimat de Mahmud II, perçues contraires à la charia, et contre la laïcité kémaliste, aboutissement de la politique de sécularisation et de modernisation des Sultans Selim III et Mahmud II.

   Dans les années 50 suite au déclin du kémalisme, la confrérie Naqshbandi, profitant de la mansuétude du président Menderes vis à vis des islamistes, va recomposer dans la mosquée d’Iskender Pacha à Istanbul, une base arrière qui sera la matrice des partis islamistes du Refah Partisi ( de Necmettin Erbakan évincé par l’armée en 97 pour cause d’islamisme), de l’Anap de l’ancien président Ozal, grand artisan de la réislamisation du pays, et du Parti de la prospérité, tout aussi islamiste.

   Sous couvert d’être une confrérie Soufie, les nouveaux châtelains se présentent comme des adeptes d’une tendance spiritualiste et contemplative de l’islam. Destiné à endormir les occidentaux, ce discours dicté par la pratique de la dissimulation légale (takkiye), ne doit tromper personne : l’objectif des Naqshbandis est de constituer un groupe hermétique aux influences néfastes de l’occident, et de préparer la conquête du pouvoir impie, la loi islamique seule devant régir les lois civiles.

Observatoire de l’islamisation, mai 2007

09:35 Publié dans 11- L'islam à l'école | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, ps, udf, mpf, bayrou, sarkozy, jeunes populaires | |  Facebook | |

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