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30/01/2008

Juppé sommé de s’expliquer sur la mosquée

Lu dans minute :

   « Où en est le projet de « mosquée cathédrale » de Bordeaux ? En 2005, la municipalité, alors dirigée par Hugues Martin, s’était montrée disposée à accorder un bail emphytéotique à l’Association de Musulmans de Gironde pour l’édification d’une mosquée pouvant accueillir 2 000 personnes ! Ayant retrouvé son fauteuil de maire après son exil canadien, Alain Juppé n’y avait rien trouvé à redire. Et aujourd’hui ? Alors que la campagne électorale bat son plein, le sujet est évidemment tabou et, de tous les candidats en lice, il n’y a que Jacques Colombier, tête de liste Front National, pour s’en inquiéter.

    Fabrice Sorlin, président de l’association Dies Irae(1), vient donc d’écrire à Alain Juppé pour se faire le porte-parole d’« une partie non négligeable de votre fidèle électorat », celui que le maire a un peu tendance à négliger au profit des centristes. Lui rappelant que l’association porteuse du projet est très proche des fondamentalistes de l’UOIF, il écrit :« Vos électeurs s’interrogent […] sur l’attitude d’un maire participant à l’islamisation de la ville […] Une déclaration d’opposition rapide, ferme et publique de votre part permettrait de lever tous les doutes. »

   Faute de quoi ? Dies Irae le prévient que, faute de réponse au 25 février, 20 000 tracts détaillant le projet qui doit s’étendre sur 5 hectares seront distribués dans les boites aux lettres bordelaises. Et comme la devise de l’association , capable de mobiliser plusieurs dizaines de militants à Bordeaux, est «  La Pureté dans nos cœurs, la Vérité sur nos lèvres , la Force dans nos bras », la menace n’est pas à prendre à la légère. »

(1)   www.dies-irae.eu

                                     

Informations complémentaires :  

   Fabrice Sorlin, pour connaître son activisme à Bordeaux (j'y ai vécu), est effectivement capable de distribuer 20 000 tracts avec tout un réseau de résistants. 

    Il faut savoir qu'à Bordeaux, le vieux quartier de Saint-Michel, nom de la magnifique basilique située sur la grande place du même nom, est complètement islamisé "coloré" selon les guides touristiques. Travaillée par l'UOIF qui tient la mosquée de la rue des Menuts, la oumma locale tient à surtout ne pas s'intégrer. Le taux de femmes voilées est de 80%, pas moins d'une dizaine de boucheries hallal quadrillent le quartier, deux boulangeries ont des vendeuses voilées, le marché du samedi sur la place est un souk géant (deuxième plus grand marché de Bordeaux). Du marché des Capucins jusqu'au cours Victor Hugo, les Bordelais ont perdu un quartier entier.

    Les ghettos, ils les veulent, les reproduisent  en ville quand ils quittent ceux "banlieues". Surtout ne pas se mélanger au kouffars...

    Tariq Oubrou, responsable local de l'UOIF et de la mosquée du quartier, a donné des conférences sur Hassan Al-Banna, où il encense le fondateur des Frères musulmans. Des vidéos de l'inégralité de ses conférences sont visionnables, il y fustige toute interprétation non littérale des textes, fait l'apologie de la Dawa' "expansion de l'islam à toutes les strates de la société", réclame l'Etat islamique dans un premier temps, puis "la réunion de tous les Etats islamiques" dans le Califat mondial. Il n'est pas pressé "une question de siècles"...

   Il cite les "rénovateurs" de l'islam, soit les salafistes réformistes, tel Rachid Rida (mort en 1935), connu pour son prosélytisme en faveur du Wahhabisme...

   Afin de susciter le ressentiment envers les européens, Tariq Oubrou affirme que lors du jour de la neutralisation de Hassan Al-Banna (1949), toutes les cloches des églises auraient retenti sur notre continent pour fêter l'évènement (!). Désinformation délibérée ou paranoia aigue?

   Toujours selon le même homme, à l'époque car il a depuis largement réajusté son discours pour ne pas effrayer les naifs hommes politiques, l'islam ne saurait séparer le politique du religieux. Le terrorisme est pour lui contre-productif, mais il précise que les mass-media en rajoutent délibéremment et sont "excessif" sur le sujet.

Question d'un fidèle  à la fin de la conférence : 

"Puisque la politique fait partie intégrante de l'islam, comment peux-tu nous conseiller, nous jeunes français musulmans de participer à la politique dans notre patrie la France et de ne pas laisser le terrain libre aux non-musulmans (sic)"

   Sourire mi-gêné mi-amusé de Tariq Oubrou : "je pense que Abdallah Ben Mansour (ndlr : co-fondateur de l'UOIF, tunisien lié au parti Enhada, interdit en Tunisie pour cause d'islamisme)  saura vous donner la réponse[...]il est plus branché sur la question que moi" "La politique des musulmans ce n'est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge" Les autres, les non-musulmans.

          

Alain Juppé est prévenu. 

   Aujourd'hui, il faut chosir son camp. Il n'y a pas de demi-positionnement. Soit on facilite l'implantation de l'islam par lâcheté ou complaisance, soit on résiste et on le fait savoir. Les deux camps sont maintenant clairement identifiés :

-les collaborateurs : PCF-LCR-Verts-Modem-PS-MRC-Radicaux-UMP-UDF

-les résistants : CNI-MPF-MNR-FN-Identitaires-Adsav-

Joachim Véliocas, auteur de "L'islamisation de la France"

22:00 Publié dans 06UOIF-FRERES MUSULMANS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marine le pen, ump, ps, modem, sarkozy, france, royal | |  Facebook | |

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