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07/02/2008

Gestion de l’immigration : le paradoxe juif

Voici une lettre d’information confidentielle israélienne, dirigée par Albert Soued, qu’il m’envoit lui-même sur mon courriel (et je l'en remercie) :

                           

Tsedek-Info d'Israël n° 68                          mars-avril 2008

-          Les infiltrations de réfugiés du Soudan et de l'Erythrée traversant le Sinaï ne cessent pas (600 en un mois). 4500 infiltrés résident dans le pays dont un millier sont en prison. Israël va renforcer son réseau de garde-frontières.

                                                        

Cette brève d’information contient bien des enseignements :

-         En France, les « infiltrés » (implicitement illégitimes sur le territoire) s’appellent « sans-papiers » (implicitement légitimes sur le territoire)

-         En France mettre en prison un « sans-papiers » est un scandale raciste. L'UMP a dû inventer une nouvelle terminologie pour qualifier ses centres de rétentions pour clandestins, où 75% sont relachés faute de place.

-         Imaginons la levée de bouclier en France si on emprisonnait ne serait-ce qu’un « réfugié du Soudan »

-         Israël renforce son réseau de gardes-frontière, en France, même l’UMP n’ose ne serait-ce que rétablir les contrôles aux frontières. Les propositions des partis patriotes français, demandant de simples contrôles en disant M… à l’espace Schengen, sont perçus comme la marque du « frileux repli sur soi », comme étant du « racisme ».

   Mais il y a bien plus irritant. C’est l’attitude de nombreux politiques et « intellectuels » juifs français. Ces derniers soutiennent la politique d’Israël à 100%, constamment, alors que ce pays pratique exactement l’inverse de ce qu’ils préconisent pour la France.

  En France certains ont même créé des associations pour empêcher les français de freiner l’immigration, et  militent pour la régularisation des « infiltrés », tout en traquant judiciairement ceux qui protestent. En 1984, Julien Dray et Harlem Désir (mère juive alsacienne) créent SOS-Racisme pour le compte du Parti socialiste. On ose parler des origines de la Licra, organisation communiste dont j'avais déjà évoqué le passé peu glorieux., de monsieur Gauberg...

    L'extrême gauche a toujours été surreprésentée chez les juifs. Le journaliste Yair Auron notait dans son livre sur "Les juifs d'extrême gauche en mai 68" (Albin Michel) une plaisanterie qui en disait  long à l'époque: "Pourquoi ne parle-t-on pas en yiddish au bureau politique de la LCR? Parce que Bensaid est sépharade..." ( a noter que Daniel Bensaid, a toujours été très critique sur la politique d'Israel, une exception à l'époque, même si la LCR est aujourd'hui pro-palestinienne, sa sociologie ayant beaucoup changée)

   Parmi les soutiens indéfectibles d’Israël qui militent pour la poursuite de l’immigration en France, on trouve entre autres (impossible de tous les citer) : Dominique Strauss-Khan, Jack Lang, Laurent Fabius, Pierre Moscovici (mère: Bromberg), Bernard Kouchner, Patrick Gaubert ( le president de la Licra qui a changé son nom Gauberg en Gaubert ) Georges-Marc Benhamou, Serge July, Jean Daniel, Bernard Henri-Levy, J.-P. Elkabbach, Franz-Olivier Giesbert (Giesberg), Christine Ockrent, Olivier Duhamel, Alexandre Adler, Marie Noëlle Lieneman , Michel Debré,  Serge Klarsfeld, Marek Halter (lui milite ouvertement pour le communautarisme) André Glucksmann Etc.Etc.

Aucun ne s'oppose à  l’entrée de la Turquie en Europe.

S' ils voulaient favoriser l'antisémitisme, ils ne s'en prendraient pas autrement.

                                        

   Cependant, il faut se garder des conclusions simplistes. Traditionnellement à gauche depuis l’épisode du l’embargo du Général pendant la guerre des Six-jours, l’électorat juif bascule à droite progressivement. En effet, ils sont les premiers à subir les méfaits de l’immigration qui a provoqué une recrudescence des actes antisémites, cette "nouvelle judéophobie" si bien analysés par Pierre-André Taguieff (et ces actes là sont violents, pas seulement intellectuels), et même les sépharades pourtant habitués au "multiculturalisme" commencent à déchanter. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai eu l’occasion de discuter sérieusement avec de jeunes français sépharades complètement en phase avec nos idées. Nombreux ont été les jeunes juifs à rejoindre le MPF pendant la campagne présidentielle. Certains sont mêmes nos deux meilleurs alliés chez les penseurs en ce moment, Alain Finkielkraut et Eric Zemmour. Et puis, les juifs -dont les premiers sont arrivés en France au 1er siècle comme les chrétiens !- on en a toujours trouvé chez les vrais patriotes. Voici deux autres exemples qui « calment » : lire la suite.


   Robert Hemmerdinger (mort en 2005) : médaille de la Résistance, croix de guerre, croix du combattant volontaire, médaille des blessés, médaille coloniale, etc…Le 1 er juillet 1940, il rejoint le quartier général des Forces françaises libres à Londres. Il fut chef de la sécurité militaire à Sigmaringen entre 1944 et 1945, spécialement affecté à la recherche des criminels de guerre nazis, il n’a pas vraiment de leçons à recevoir. Hemmerdinger, juif et fier d'être français avant tout,  était membre du Comité central du Front National. Conseiller Régional d’Ile-de-France, il est alors le premier élu à alerter le Conseil d’Etat sur l’affaire des HLM de la ville de Paris. Evidemment, il sera étouffé par le système. Avec l’ancien directeur de Minute, Jean-Pierre Cohen, juif qui fut un temps président de la fédération FN des Bouches du Rhône, il monta le Cercle d’amitiés juive et française. « Jean-Marie le Pen est le seul homme politique à avoir demandé la fermeture du bureau de l’OLP à Paris » balançait-il aux journalistes de gauche. (cité dans l’Evènement du Jeudi, février 1990)

 

   Deuxième exemple : Jean-Richard Sulzer. Juif né le 22 août 1947, c’est le directeur des questions économiques au Front National. H.E.C, Science-po Paris, Maîtrise de Mathématiques, Agrégation de l'Université (Economie-Gestion), Membre du Jury de l’Examen d’aptitude aux fonctions de Commissaire aux Comptes, Ancien membre du Conseil des Impôts (1989-1993). Son métier à part ça ? Professeur de Gestion à l'Université Paris- Dauphine.  Expert près les Tribunaux Activités administratives (Ancien membre des cabinets des Présidents Edgar FAURE et Jean-Pierre Soisson).

    Tête pensante des questions économiques avec Jean-Claude Martinez au FN, il fut protégé par la LDJ lors de la marche de soutien à Ylan Halimi.

          

Surtout, pas d’amalgames chers lecteurs.

                                              

Joachim Véliocas.

23:30 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marine le pen, ump, ps, modem, sarkozy, france, royal | |  Facebook | |

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