Lettre ouverte aux Turcs de profession

                                                                                                             

Lettre ouverte à Pierre Bédier et Michel Vialay           

                                                                                             

                                                   Paris, le 29 avril 2008

                                             

                                 

Monsieur le Député, Monsieur le Maire.

 

                                          

   C'est non sans une grande stupeur que Le Parisien (édition 78) du 27 avril m'a informé qu'un défilé de Turcs grimés en janissaires de la Sublime Porte –mille personnes rapporte le quotidien- ont marché sur votre circonscription et mairie, samedi 26 avril, avec sabre soigneusement rangé au fourreau (pour l'instant) et bannière islamique (croissant sur fond vert) claquant au vent. Le prétexte était la fête nationale turque, ce qui du haut de la collégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie, ne parait pas couler de source en vallée de Seine. Pour votre information, les Janissaires étaient les soldats d’élite de l’Empire Ottoman, obtenus par la réduction en esclavage d’enfants chrétiens européens élevés à cette finalité. La photo publiée par le Parisien ne permet aucun doute sur l’uniforme caractéristique porté par ces pauvres hères victimes de l’islamisme conquérant. En acceptant cela, en ne daignant réagir, vous êtes rentrés ipso facto dans l'histoire de France, aux côtés de ceux qui se sont couchés face à l'envahisseur, à ceci près que ni le Maréchal Pétain, ni Pierre Laval n'avaient invité les Allemands en 1939. Ces derniers, contrairement à vous, n'étaient pas en position de force pour faire valoir les intérêts supérieurs de la nation face à une occupation annihilant toute velléité de résistance par les voies légales. N'ayant pas l'envergure d'un François 1er, ce n'est pas la peine de vous justifier par l'imploration d'une alliance stratégique avec la Turquie, si cet épisode de notre histoire (anomalie de l'histoire dictée par le jeu des alliances face à Charles Quint)  suffirait à vous décomplexer. A l'époque comme aujourd'hui, la Turquie fut un pays « ami » mais à la différence près qu'il n'y avait pas de colonisation de peuplement de ses ressortissants sur notre territoire, conservant leur nationalité ( « l’assimilation est un crime contre l’humanité » selon  Recep Tayyip Erdogan) et réclamant l'annexion de la France au Califat mondial (programme du Milli Gorus dont le drapeau est, coïncidence aggravante, le même que celui de l’individu à droite de la photo du Parisien).

 

   Je n'ose même pas imaginer la réaction des Turcs si il prenait l'envie à la diaspora française d'Istanbul de se déguiser en Croisés, puis de défiler dans les rues le 14 juillet. Je crains fort qu'il y aurait des morts.

                      

    Déjà, vous (monsieur Bédier) aviez réclamé pour la mosquée de Limay le recours aux « financements étrangers » (cité par le Parisien du 28 juin 2007) afin de ne pas « discriminer ce culte » ( ?). Comme si cela ne suffisait pas, vous autorisez depuis des années à ce que siège à Mantes-la-Jolie le Bureau de la Ligue islamique mondiale, soit l’antenne française de la plus grande organisation islamiste mondiale.

                                              

   C'est pourquoi, je demande au Président de la République de vous rappeler à l'ordre, et au Secrétaire général de l'UMP de fournir quelques explications sur cette « rupture » dans la gestion des municipalités de  « droite ».

                                                          

Je n’attends pas de réponse de votre part.                                   

 

  Avec tout mon mépris,

                 

Joachim Véliocas, directeur de l’Observatoire de l’islamisation

Auteur de « L’islamisation de la France » (Godefroy de Bouillon, 2007)

                          

Copie : tous les députés de l'assemblée nationale, Palais de l'Elysée, Presse, rue de la Boétie, boîtes aux lettres de Mantes-la-Jolie.

Mise en annexe dans mon prochain livre « Les élus et les barbus ».

 

                                                          

Bonus : « en acceptant de se faire remettre des espèces en contrepartie de l’attribution de marchés publics, Pierre Bédier a gravement porté atteinte à l’autorité de l’État, à des fins purement personnelles… Il a, en outre, nui au fonctionnement des institutions républicaines en faussant les règles de la concurrence et en acceptant la mise en place d'un système de corruption. » Olivier Leurent, Président de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, le 12 décembre 2006 au Palais de Justice de Paris.