26/07/2008
Ratkco Mladic : pour une approche objective
“Vous êtes le seul chef militaire que je connaisse qui ne dit pas à ses hommes en avant ! mais suivez-moi !”
Compliment adressé au général Mladic par le général américain Wesley Clark, commandant en chef à l’époque des forces de l’OTAN.
Qui est Ratko Mladic ?
Qui est cet homme, accusé de génocide, qui nargue les polices mondiales ?
Qui est ce général, auréolé de victoires, guerrier légendaire pour son peuple, respecté par ses pairs, redouté par ses ennemis, réduit à l’état d’assassin fugitif poursuivi par le tribunal pénal international de La Haye ?
Pour la première fois en langue française, un livre trace le portrait, sans préjugés ni complaisance, du personnage le plus charismatique et le plus controversé de la décennie de guerre dans les Balkans.
Introduction par le général Pierre-Marie Gallois, père de la dissuasion nucléaire française, ancien conseiller diplomatique du général De Gaulle, géostratège internationalement reconnu.
Préface du colonel Patrick Barriot, professeur à la faculté de médecine de Montpellier, à l'époque médecin chef de la Sécurité civile en ex-yougoslavie. Lors des évènements, à la différence des journalistes parisiens, celui qui a destabilisé Clara del Ponte lors du procès Milosevic, était sur place.
Avant propos du directeur de Balkans-info, Louis Dalmas. Revue largement citée dans les livres du géopoliticien Alexandre del Valle.
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Voici un aperçu de la composition de l'armée bosniaque que combattait Mladic à l'époque : des moujhaidines venant du monde entier pour mener le Jihâd contre les Serbes orthodoxes :
Face au Jihâd, les Forces Serbes se plaçaient comme un rempart de l’Occident chrétien.
Le commandant Arkan ( 1952-2000, bras droit de Mladic) le fameux chef de guerre Serbe tant caricaturé par les médias occidentaux justifiait son action ainsi :
« Je crois en Dieu et respecte les enseignements de l’Eglise orthodoxe »
« j’ai tué dans une guerre réglée des soldats ennemis (non des civils) »
« je ne me considère pas comme un criminel mais comme un patriote serbe, je défendais mes enfants, j’en ai neuf, je défendais mon peuple et mon pays. Puis raillant les donneurs de leçons américains il continuait ainsi : Je n’ai pas recouvert le Vietnam de napalm, je n’ai pas rayé de la carte Hiroshima et Nagasaki […] je n’ai pas utilisé d’armes biologiques (à la différence de l’Otan qui bombarda les Serbes avec des bombes sales à uranium appauvri ou à sous munitions) je ne m’en suis pas pris aux civils comme au Panama, donc je ne peux pas être un criminel de guerre. »
20:02 Publié dans 28- DOSSIER BALKANS | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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