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22/10/2008

Nos soldats meurent pour un Afghanistan islamiste et tortionnaire.

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   Nous savions déjà, par une dépêche AFP, que l' UE finançait des écoles coraniques en Afghanistan avec l'argent des contribuables européens. Nous savons déjà que nos soldats se battent pour soutenir un gouvernement Afghan corrompu jusqu'à la moelle, et sous le commandement des Américains dont les « dommages collatéraux » sont aussi performant que 10 ans plus tôt en Serbie. Sans parler que les experts militaires sont unanimes pour décrire cette guerre comme étant ingagnable, et aux buts « humanistes » utopiques dans l'univers mental islamique : la démocratie par suffrage direct risquerait d'amener des islamistes au pouvoir... 

   Nous savons maintenant que la justice Afghane, si elle est peut être plus manse que sous le régime taliban, est toujours une justice islamiste, Sayed Perwiz Kambakhsh, étudiant et journaliste afghan, vient d'en apporter l'illustration flagrante. 

Notre ami Yves Daoudal vient de résumer l'affaire sur son blog : 

   « Condamné à mort en janvier pour blasphème contre l’islam, Sayed Perwiz Kambakhsh, étudiant et journaliste afghan, a été condamné à 20 ans de prison en appel.

Kambakhsh avait été arrêté le 27 octobre 2007 pour avoir distribué à ses camarades d'université un article "insultant pour l'islam et interprétant de manière erronée des versets du Coran", selon l'acte de condamnation.

   Membre de la minorité chiite, il était employé par une publication locale, Jahan-e Naw (Nouveau Monde), tout en poursuivant des études universitaires. avait imprimé des articles sur une interprétation de l'islam, en particulier sur la condition des femmes, récupérés sur un blog iranien.

Il avait plaidé non coupable à l'ouverture de son procès en appel le 18 mai, niant avoir blasphémé et affirmant: "Je suis musulman et je ne me permettrais jamais d'insulter ma religion. J'ai été forcé de signer les documents d'accusation. J'ai été torturé, je n'avais pas d'autre choix que d'accepter les accusations."

Les procureurs ont affirmé qu'il avait perturbé les cours en posant des questions sur les droits des femmes dans l'islam. »

 

   Lire en complément tout le dossier constitué par Reporters sans frontières. 

   Aimant mon pays et donc son armée, ayant de la famille très proche y ayant fait carrière, ce n'est pas mon genre de vouloir démoraliser les troupes. Mais ces faits circulent dans la presse et je ne vois pas comment nos marsouins ne pourraient se poser de graves questions. Il est un chef des armées, se vautrant sous une tutelle impériale, conduisant nos paras au casse nez après avoir instrumentalisé l'armée comme variable budgétaire, qui arrive encore à se regarder dans la glace... 

   Comme je l'avais déjà écrit, nous ferions mieux de nous occuper de nos islamistes. Mais comme dit le chef des armées  "Les partisans d’un islam plus épicé ont leur place à l’intérieur du Conseil Français du Culte Musulman" ( Nicolas Sarkozy, discours du 19 septembre 2005 à l'Académie des sciences morales et politiques...)

Joachim Véliocas, directeur de l'Observatoire de l'islamisation. Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon)

22:19 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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