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Turquie: un juge contre le parti de l’islam
«Le modèle d’islam modéré préconisé pour la Turquie vise en fait à établir un Etat gouverné par la charia», martèle le procureur général de la Cour de cassation, 58 ans, qui demande l’interdiction de l’AKP, issu du mouvement islamiste Lire l'article sur le site de Libération.
En savoir plus sur les débuts de l'affaire, cliquer ici.
Nota bene: Nicolas Sarkozy, inspiré par le socialiste Jean-Pierre Jouyet, a décidé suite au rapport de la comité Balladur sur la réforme des institutions, de supprimer l'obligation d'un référendum avant tout élargissement (art.88-5), promesse chiraquienne reprise par Sarkozy durant la campagne pour le Oui au TCE pour découpler la question de la Constitution de la Turquie. Hier, Nicolas Sarkozy brandissait l'article 88-5 pour assurer que les deux questions n'avaient rien à voir, aujourd'hui, il met un coup de canif sur cet acquis constitutionnel basé sur la démocratie directe. Le 7 juillet prochain, le Congrès se réunira à Versailles pour entériner cette forfaiture permettant de contourner l'avis des français sur l'adhésion turque.
Jusqu'à quand les français accepteront-ils d'être roulés dans la farine?
31/03/2008 | Lien permanent
L'EIIL se contente d'appliquer le ”Pacte du Calife Omar” concernant les Chrétiens
Les islamistes de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL) ne sont pas des fous, ils ne dévoient pas la doctrine de l'islam. Le deuxième calife de l'islam Omar ibn al-Khattab (634-644) est considéré à l'instar des quatre premiers califes comme "Bien guidé par Dieu" (rashîdun). A ce titre, les musulmans pieux veulent retrouver cet âge d'or où la Loi islamique était appliquée dans son intégralité. Le calife Omar est celui qui se lança à la conquête des terres chrétiennes byzantines, Damas (635), Yarmouk (636), Babylone d'Egypte (641) et Alexandrie (642), avec la force de l'institution d'un djihad canonisé et sacralisé. Selon les universitaires Janine et Dominique Sourdel, auteurs de l'indispensable Dictionnaire historique de l'islam (PUF, 2004) "L'oeuvre accomplie sous le califat de Omar et en partie selon ses instructions était donc considérable : à sa mort la Syrie, la Mésopotamie, l'Iran occidental et l'Egypte étaient devenus terres islamiques", page 829.
Le Pacte d'Omar est un texte attribué soit au deuxième calife Omar ibn al-Khattab, soit au huitième calife Omar II Abd'el Aziz (717-720), le débat entre historiens et savants de l'islam n'est pas tranché. Il édicte les règles auxquelles doivent se soumettre les chrétiens en Terre d'islam (Dar al islam). Il s'agit de la fameuse Dhimma. nous le reproduisons en intégralité. (cliquer sur Lire la suite)
« Nous ne construirons pas dans nos cités ou dans leurs environs ni monastère, église, ermitage ou cellule de moine. Nous ne réparerons pas, de jour comme de nuit, ce qui est tombé en ruine ou ce qui se trouve dans un quartier musulman
Nous maintiendrons nos portes grandes ouvertes pour les passants et les voyageurs. Nous fournirons trois jours de nourriture et un logement à tout musulman qui s’arrêterait chez nous.
Nous n’abriterons aucun espion dans nos églises ni dans nos demeures, ni ne les cacherons aux musulmans.
Nous n’enseignerons pas le Coran à nos enfants.
Nous n’organiserons pas de cérémonie publique. Nous ne ferons pas de prosélytisme. Nous n’empêcherons aucun de nos parents d’embrasser l’islam s’il le désire.
Nous montrerons de la déférence envers les musulmans et nous leur céderons la place quand ils désirent s’asseoir.
Nous n’essayerons pas de ressembler aux musulmans de quelque matière que ce soit.
Nous ne chevaucherons pas sur des selles.
Nous ne porterons pas d’épée ou n’importe quelle autre arme, ni ne les transporterons.
Nous ne vendrons pas de porc.
Nous couperons nos mèches de cheveux.
Nous ne montrerons pas nos croix ou nos livres dans les rues empruntées par les musulmans ou sur les marchés. Nous ne ferons sonner nos cloches que dans nos églises et très discrètement. Nous n’élèverons pas la voix en récitant nos prières, ni en présence d’un musulman. Nous n’élèverons pas non plus nos voix pendant les processions funéraires.
Nous ne construirons pas nos maisons encore plus haut que les leurs.
Quiconque frappe délibérément un musulman perd la protection de ce pacte. »