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09/05/2012

Tunisie: les salafistes agressent (encore) un groupe d'étudiants

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Lu sur le média tunisien Kapitalis du 8 mai :

 «Des salafistes ont agressé des étudiants, traité les étudiantes de tous les noms, menacé, au nom de la chariâ de Sejnane, de couper la tête aux uns et aux autres, et ceci s’est déroulé au vu et au su des forces de sécurité»…

Par Zohra Abid


C’est ce qu’a raconté Aziz, lundi, en début d’après-midi, à ses collègues de travail. C’est en tout cas sa version et celle de ceux qui étaient à bord d’un bus d’étudiants attaqué et pris d’assaut dimanche par un groupe de personnes déchaînées.

Comme dans un film d’horreur

Aziz était dans tous ses états. Car, dans l’excursion organisée par l'Institut supérieur des sciences biologique appliquées (Issbat), il y avait sa sœur cadette. «A la demande des étudiants en sciences qui effectuaient une journée d’étude, le bus qui allait à Tabarka s’est arrêté à mi-chemin dans la région de Sejnane. Tout à coup, un groupe de salafistes a attaqué le bus, agressé les étudiants et terrorisé les étudiantes en leur lançant de gros mots», ajoute Aziz.

Sous le choc, et à leur retour, les étudiants ont partagé le lendemain sur les réseaux sociaux leur mésaventure avec, selon eux, les salafistes de Sejnane qui disent être dans leur fief et que cette région n’appartient plus à la Tunisie, mais à un émirat musulman et indépendantLire la suite sur Kapitalis

Lire aussi sur kapitalis:

"Des Salafistes de Sejnène ont attaqué, samedi, des journalistes tunisiens et français (France 2, France 24, la Presse de Tunisie, Libération...). La police présente sur les lieux n’a pas bronché." Lire

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02/05/2012

Tunisie: le conseiller du Premier ministre soutient les salafistes qui sèment la terreur dans le pays

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Lu sur le média Tunisien Kapitalis.com (extrait)

Par Tarak Arfaoui

"Le vendredi soir sur la chaine Ettounissia, lors  d’un débat politique réunissant quelques députés de la constituante, Lotfi Zitoun, ministre conseiller du gouvernement Hamadi Jebalia illuminé  le plateau par sa présence en gratifiant les téléspectateurs d’un chef d’œuvre de communication politique rétrograde, tendancieuse, indigne du rang ministériel qu’il occupe.

M. Jebali, dont il est le conseiller, a dû passer une nuit blanche après avoir entendu les interventions de son ministre qui a certainement réussi, en cette soirée, l’exploit de se mettre sur le dos quelques centaines de milliers de téléspectateurs tunisiens.(...)

Il a tenu avant tout à rendre hommage aux milices islamistes déguisées en sit- inneurs de la société civile devant le siège de l’Etablissement de télévision nationale, en les remerciant d’avoir porté à coup de mégaphones sous formes de quolibets et d’insultes en tout genre, la vindicte populaire contre les journalistes. Il s’est extasié devant l’élan spontané des salafistes qui ont fait barrage à la conférence  de Youssef Seddik à Kélibia [ philosophe tunisien qui ose penser une relecture  du coran], en les assurant de sa mansuétude vis-à-vis de leurs gentils débordements inoffensifs. Il a trouvé toutes les excuses au profanateur du drapeau national, sans jamais oser le condamner et on s’en est pris violemment à son interlocuteur qui était scandalisé." Lire la suite

Lire aussi un article de Tunisienumérique, média tout aussi scandalisé.

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28/04/2012

Les Anonymous tunisiens s'attaquent aux salafistes

Dernier incident en date, le 22 avril, à Kélibia, des Salafistes ont envahi un centre culturel où le penseur Youssef Seddik devait animer une conférence, l’empêchant ainsi de présenter l’idée selon laquelle il est « légitime pour tout musulman de relire et d’interpréter le Coran d’un point de vue personnel ». Un incident qui intervient après des agressions physiques à l'encontre de journalistes et d'universitaires.

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08/03/2012

Tunisie:le drapeau Tunisien remplacé par les Salafistes

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Lu sur l'excellent webzine tunisien Kapitalis:

Par Zohra Abid

"On a imaginé le pire avec ces Salafistes qui se moquent royalement des lois et du monde. Mais qu’ils touchent à notre sacré drapeau, là, ça fait trop. Inadmissible. La présidence de la République est sortie de son silence et a violemment réagi.

Mais côté gouvernement, c’est le silence total. Des ténèbres. Un silence qui ne peut être que «complice» ou «coupable». Car, on continue de laisser faire ces extrémistes et on fait semblant de ne rien voir, rien entendre et en agissant jamais contre leurs «chers» salafistes.Lire la suite

 Lire aussi: Tunisie. L’indulgence de Ghannouchi vis-à-vis de l’intransigeance salafiste

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29/02/2012

Tunisie: Ennahda confirme la spécificité politique de l'islam

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Lu sur Businesnews (extrait): 

"Ceux qui veulent séparer la religion de la politique touchent à la base de l’Islam"

Sahbi Atig, président du groupe parlementaire d’Ennahdha, a présenté les lignes générales que défendra son partie quant à l’élaboration de la Constitution, aujourd’hui 28 février 2012, en séance plénière de l’Assemblée constituante. 

M. Atig a rappelé, pendant 20 minutes d’une allocution de près d’une demi-heure, les principes islamiques qui prévalent, selon Ennahdha, dans l’élaboration de la Constitution. Il a notamment affirmé que celle-ci ne devra pas être contraire aux principes édictés par le Coran et la Sunna du Prophète, qui doivent être la source principale de la Loi fondamentale. 

Sahbi Atig a, en outre, déclaré que l’histoire de l’Islam ne connaît pas de séparation entre la religion et la politique, et que la chose religieuse, dans l’Islam, ne se limite pas à la sphère privée, mais est un principe de société organisant la sphère publique. Il affirme, en ce sens, que ceux qui appellent à la séparation entre la religion et la politique touchent aux bases fondamentales de la pensée islamique. Suite

Voir notre Dossier Tunisie

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22/02/2012

Tunisie: l'islamisation gouvernementale inquiète les libéraux

Extrait d'une longue tribune de Salah Kedidi sur le webzine Kapitalis.com, principal média tunisien 

"Au niveau du gouvernement, remarquable fut la première décision du nouveau ministre de l’Enseignement supérieur de créer un diplôme en finance islamique. Grande priorité ! Quand au ministre des Affaires étrangères, il entame ses nouvelles fonctions par le jumelage de l’Université d’El Azhar avec l’Université de la Zitouna. Une autre grande priorité du gouprincipal média vernement.

De son côté, Mme Sihem Badi, la ministre de la Femme et de la Famille, répondant à une question posée au sujet des mariages «ourfi» (coutumiers), se dit en faveur des libertés personnelles notamment celles du culte, de l’habit et de l’engagement. Quelques jours plus tard, tout en déclarant que ses propos, qui ont provoqué un tollé, ont été mal interprétés, la ministre s’appuie sur un argument religieux pour réfuter le mariage «ourfi» avant de faire appel à la loi du code de statut personnel qui l’interdit. Elle a oublié qu’elle représente une autorité civile et non une autorité religieuse.

Autre chose : d’après un journal électronique tunisien, la ministre n’a pas vu d’inconvénient à rencontrer Amr Khaled, un prédicateur islamiste, qui, soi-disant est arrivé en Tunisie avec des projets d’investissement. Peut-être qu’il est venu investir dans le mariage «ourfi» ?

Et pour rester dans le sujet des prédicateurs, le journal ‘‘El Maghreb’’ (n° 143, du vendredi 10 février 2012) nous apprend que d’éminents cheikhs «wahhabites» dont le Saoudien Mohammad Moussa Charif, se trouvent parmi nous. Il a déjà donné des conférences visant à ré-islamiser les Tunisiens, en présence de deux membres de l’Assemblée Constituante, en l’occurrence Sadok Chourou et Habib Ellouze, flanqués du célèbre imam salafiste Béchir Ben Hassen. Tout ce pieux monde annonce des agendas, qu’il compte insérer dans le tumulte de notre révolution, et leur projet d’une deuxième conquête qui va ré-islamiser la Tunisie, pas assez musulmane à leurs yeux.

L’arrivée d’un autre prédicateur, Wajdi Ghanim, nous a été annoncée dernièrement. Ce «savant» est de ceux qui approuvent l’excision des filles" suite

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12/02/2012

Tunisie: Radio Zaytouna se réjouit de la visite d'un imam pro-excision

La première radio musulmane du pays se réjouit de la visite d'un imam prescrivant l'excision...

Lu sur Tuniscope.com du 10 février :

"Cette visite inopinée, a été annoncée sur la page facebook de Radio Zaytouna comme une bonne nouvelle (bushra)…Il est a noté que jusque là, aucun parti ne s’est prononcé sur cette affaire et la provenance de l’invitation reste anonyme.

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Wajdi Ghanim compte, en effet, donner plusieurs conférences sur différentes régions de la Tunisie.

Programme :

·  Samedi 11/02/2012 : Mosquée El Ghofrane,   Dimanche 12/02/2012 : La Coupole d’El Manzah, 10h du matin / Mosquée Essalem, Mhamdia, suite à la prière du Asser ,  Lundi  13/02/2012 : La grande mosquée de Sousse, suite à la prière du dohr / La grande mosquée de Mahdia, Mardi 14/02/2012 : Mosquée EL Manara, Hammamet...

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30/01/2012

6000 Tunisiens ont défilé samedi contre les islamistes radicaux

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Environ  6000 Tunisiens ont descendu l'avenue Bourguiba de Tunis, samedi, pour exiger que le gouvernement de coalition réprime la violence des islamistes radicaux.

"Faire un front commun contre le fanatisme" exprimait une des affiches réalisées par des manifestants au rassemblement principal, dont beaucoup étaient des femmes. "Nous nous sommes débarrassés du totalitarisme et nous n'en voulons pas le retrouver", marque une autre.

Ahmed Nejib Chebbi, fondateur du Parti démocratique progressiste (PDP)a déclaré: "Nous sommes ici pour protester des agressions contre des journalistes, des activistes et des universitaires", " Et pour dire au gouvernement que les Tunisiens ont des  droits si chèrement acquis ne doivent pas être compromis. "

Depuis le renversement du régime laïc de Zine El Abidine Ben Ali il y a un ande petits groupes d'islamistes salafistes ont attaqué des femmes voilées, des intellectuels laïcs et ont occupé des universités.

Le PDP et les autres groupes d'opposition accusent le parti Ennahda, qui fait maintenant partie de la coalition au pouvoird'être trop conciliant avec les salafistes.

Mardi dernier, la police a mis fin a des semaines de "sit-in" de la ligne islamiste dure à l'Université de Manouba. Les manifestants étaient furieux que les chefs d'université aient interdit le niqabIls avaient attaqué des professeurs, des étudiants furent intimidés et menacés de mort.

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26/01/2012

Un député "islamiste modéré" tunisien se lâche: "Tuez, amputez, crucifiez"

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Sadok Chourou, député d’Ennahdha, a créé la polémique suite à son intervention lors de la séance de lundi après-midi 23 janvier 2012.

En effet, s’appuyant sur un verset du Coran, M. Chourou a demandé à sévir contre les sit-inneurs et les bloqueurs qui doivent être punis, selon ce verset, par mort, par crucifixion, par démembrement ou bannissement, incitant de ce fait à la haine, selon certains députés. Dans une déclaration à Mosaïque Fm mardi, le député a persisté sur ses dires expliquant que «c’est juste un simple constat de ce qui se passe maintenant : ce n’est pas un appel à la haine mais un appel à mettre fin à ces faits qui sont un crime envers le peuple et méritent un châtiment des plus sévères. Suite sur Poste de Veille

Source : Tunisie – Sadok Chourou persiste sur ses déclarations haineuses, BusinessNews.com.tn, 24 janvier 2012.

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15/01/2012

Tournée des mosquées radicales du 93 en Tunisie

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Un article de Hanan Ben Rhouma sur Saphirnews nous apprend qu'une cinquantaine de représentants de mosquées d'Ile-de-France sont en Tunisie jusqu'au 22 janvier afin de rencontrer des représentants politiques. Le principal des "troupes" vient de mosquées affiliées à l'UAM93, fédération islamiste  que nous avions décortiquée. Sur son site internet, on pouvait lire lors de l'interdiction de la burqa par l'UMP que:

"Ultime provocation, on exige des Musulmans d’opter sans réserves pour les lois (humaines) de la République et de renoncer aux Lois de Dieu, sous peine de sanctions. Mais, liberté de penser oblige, rien n’oblige à adhérer à une quelconque loi quand bien même elle serait votée par une majorité d’inconscients"

(...)En conclusion, les grands muftis de la République laïque pourront toujours aboyer cela n’empêchera pas la caravane islamique de continuer son chemin jusqu’à sa destination finale." (article du 19.01.2010 toujours en ligne)

Mohamed Henniche, secrétaire général de l'UAM93 avait déclaré sur  Beur FM qu'il représentait les "musulmans pratiquants, car les musulmans laïques c'est un autre monde" et que «  Montfermeil, Clichy-sous-Bois c’est la Casbah ! »

Nombreux islamistes tunisiens composant les cadres de l'UAM93 étaient des membres de Ennahda (Frères Musulmans tunisiens) à qui la généreuse république post-française avait accordé le droit d'asile...d'où ce sympathique voyage de célébration.

Observatoire de l'islamisation

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12/01/2012

Ghannouchi a rencontré Qaradawi au Qatar la semaine dernière

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Rached Ghannouchi, grand vainqueur des élections en Tunisie, présenté comme un "islamiste modéré" par les médias français, a été invité chaleureusement par le cheikh Qaradawi justifiant dans ses prises de positions le meurtre des apostats, des homosexuels, et qui voit dans la Shoa un "châtiment divin". Qaradawi a déclaré que le prochain châtiment d'Allah contre les Juifs sera perpétré par les musulmans. Modéré en effet.

Lu sur Tunisialive.net:

"03 Janvier 2012- Rached Ghannouchi, dirigeant du parti de islamiste (Ennahda), s'est rendu au Qatar la semaine dernière lors d'une visite de deux jours. Selon Zoubair Chhoudi, l'assistante personnelle du dirigeant d'Ennahda, la visite de Ghannouchi était officieuse. Chhoudi a expliqué, "Ghannouchi est allé au Qatar pour des raisons personnelles, pas en tant que leader d'Ennahda. Sa visite était informelle. Selon le site de nouvelles tunisien Business News "Ghannouchi a été accueilli par Youssef Al-Qaradawi, le clerc islamique égyptien bien connu. Il a été rapporté que les deux hommes ont discuté des derniers développements dans la politique tunisienne, et les défis auxquels fait face le nouveau gouvernement lors de la phase de transition ." Ils ont également discuté de compensation du gouvernement tunisien de familles dont les proches ont été tués pendant la révolution tunisienne. Ghannouchi veut que le gouvernement intérimaire se concentrer sur des efforts accrus afin de parvenir à un développement politique, économique et sociale en Tunisie. Il a réitéré que la coopération avec les pays arabes, le Qatar  en particulier, assure que la Tunisie devienne "un exemple de progrès et de démocratie véritable, sur la base des valeurs de l'islam et ses enseignements."

Lire en complément. Exclusif: les écrits islamistes de Rached Ghannouchi traduits en français

Voir tous nos articles sur la Tunisie.

14:40 Publié dans 23- TUNISIE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

03/01/2012

A la faculté de Manouba : Une bataille décisive face aux salafistes

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Wissem Othmani, le porte-parole des protestants s'adressant à la foule en face du bureau du doyen de la faculté de LA Manouba. Crédit image Tunisia Live

Par Monia Halioui*,

La Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de Manouba (environs de Tunis) est actuellement occupée par des salafistes qui veulent imposer le port du niqab dans les cours et ont agressé le doyen, l’historien Habib Kazdaghli…Les autorités tardent à intervenir.

Lire l'article sur Nawaat 

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23/12/2011

Tunisie: Ennahda selon le professeur Hamadi Redissi

Visiting-scholar-shares-views-on-Islam-politics.jpgJuriste et écrivain, Hamadi Redissi est professeur de sciences politiques à l'Université de Tunis. Il est l'un des penseurs critiques de la modernité dans le monde arabe. Hamadi Redissi est membre fondateur, avec le politologue tunisien Riadh Sidaoui, du Centre arabe de recherches et d'analyses, basé à Genève3, dont le nom change en 2010 en Centre arabe de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps)

Dans le numéro de décembre du Courrier de l'Atlas, il est longuementn interrogé sur le parti islamiste tunisien Ennhada ayant remporté les élections.

"Ennhada se dit un parti civil, mais commence tous ses meetings par la basmallah [ = Au nom d'Allah, le miséricordieux etc.], du takbir" [= cri de guerre historique en islam] et quelques versets du coran. Il les fini par le rappeur Psycho M, un rappeur antisémite, misogyne et violent (il avait notamment appelé au meurtre du cinéaste Nouri Bouzid)"

"ils [les islamistes d'Ennahda] entretiennent cette ambiguité de la condamnation ferme de la violence publiquement, mais dans le même temps, au niveau de la prise de position, la condamnation de l'atteinte à ce qu'ils appellent le "sacré" ou encore "les bonnes moeurs" et autres arguments de cette nature justifient la violence à demi-mot. (...) Une police des moeurs est entrain d'être instituée, une sorte de hissba, de commanderie du Bien et d'interdiction du Mal sur le modèle wahhabite, mais dont j'anticipe que les islamistes vont se disculper. Ils nous diront dans les jours à venir qu'ils n'ont rien à voir avec ces dérives"

"Ennahda est une hydre à plusieurs têtes(...) Ennahda est dans un flou artistique régulièrement entretenu et inquiétant.(...) Aussi bien avant qu'après les résultats [des élections], Ghannouchi affirme que les salafistes sont ses "frères" et qu'ils ont le droit d'avoir un parti légal. Ce parti étant contre la démocratie, contre le pluralisme, et voulant appliquer la charia in integrum, sans le jeu de référentialité ou ou les ruses sémantiques de Ennahda"

Lire l'intégralité de cette passionante interview dans le Courrier de l'Atlas, en kiosque.

Lire aussi sur le même sujet, les écrits d'un autre spécialiste tunisien de l'islam politique : La violence légitime en islam, par le professeur Yadh Ben Achour

Concernant la "modération" supposée de l'islamiste Rached Ghannouchi, chef d'Ennahda, on lira un "best of" de ses écrits passés.

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18/12/2011

Moncef Marzouki, ou la gauche islamo-compatible

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(Photo : à gauche Marzouki, à droite Ghannouchi, leader du parti Ennahda, les Frères Musulmans tunisiens)

Dans une interview exclusive au JDD, le nouveau président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, fustige la condescendance française envers son pays. Extraits :

"Qu’est-ce qui rapproche Moncef Marzouki, ancien défenseur de la laïcité et des droits de l’Homme, de Rached Ghannouchi, homme fort du parti islamiste Ennahda, vainqueur des dernières élections?
Nous avons une histoire commune : nous sommes deux enfants pauvres du Sud, deux anciennes victimes de Bourguiba puis de Ben Ali, deux anciens exilés. Je prétends que j’ai aidé à rapprocher les islamistes de la démocratie et des droits de l’Homme ; eux m’ont influencé en me persuadant que vous ne pouvez pas réformer ce pays sans prendre en considération la religion et l’histoire. Mais pour les idées, je reste pétri par la culture rationaliste occidentale, celle des Lumières ; eux davantage par la culture traditionaliste religieuse. Je ferai aussi de mon bureau un observatoire de toutes les violations des droits de l’homme et de la femme. Ce contrat de gouvernement que nous avons rédigé est un bon contrat. Pour la première fois, les islamistes acceptent la démocratie et les droits de l’homme. Les craintes à l’égard d’Ennahda sont absurdes. Ceux qui crient au loup sont soit de mauvaise foi, soit des ignorants.

Beaucoup craignent pourtant qu’à court terme, rien ne puisse résister à Ennahda…
Le temps montrera à quel point l’approche des Occidentaux est absurde. Notre société recèle une partie conservatrice et une autre moderne. L’expression politique du conservatisme, c’est l’islamisme. Vous avez des partis démocrates-chrétiens en Europe, nous avons un parti démocrate islamiste. Prétendre que nous avons vendu notre âme au diable en nous alliant aux islamistes relève du fantasme."Lire l'intégralité de l'entretien

Concernant la "modération" supposée de Rached Ghannouchi, on lira ses écrits qui sont éloquents.

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Le 10 décembre dernier, en Lybie, Ghannouchi embrassait cheikh Al-Qaradawi pour qui Hitler fut  un "'instrument du châtiment d'Allah" dont l'objectif est de créer une nouvelle Shoa "par la main des musulmans" . Voir un portrait du "grand savant" sunnite et président de l'Union mondiale des oulémas.

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30/11/2011

Tunisie: les islamistes mettent la pression à l'université de La Manouba

 Lu dans La Presse de Tunisie du 28.11:

"Branle-bas et grabuge, tout au long de la journée d’hier et jusqu’à l’heure où le présent article était rédigé, à la faculté des Lettres, des Arts et des Humanités relevant de l’université de La Manouba.
Un groupe d’étudiants barbus appartenant à la faculté et d’autres venus en soutien ont décidé, en effet, d’investir les locaux de la faculté, en particulier le hall et le bureau du doyen, le Pr Habib Kazdaghli, et d’y organiser un sit-in qui, selon leurs dires, demeurera ouvert jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Quelles sont les demandes des étudiants barbus qui prétendent n’appartenir à aucun parti politique ni à aucune organisation mais qui ne refusent pas pour autant d’être désignés comme étant des «salafistes» ?
Ont-ils séquestré, réellement, le doyen de la faculté en lui interdisant de quitter son bureau et en l’obligeant à satisfaire leurs revendications ?
La réponse à ces deux questions commence, d’abord, par la relation des événements de la journée.
Aussi, «les étudiants barbus de la faculté et d’autres individus étrangers ont-ils occupé le hall d’entrée de la faculté et sont entrés dans mon bureau essayant de m’imposer de répondre à leurs requêtes, à savoir l’ouverture d’une salle de prière au sein de la faculté et la permission aux étudiantes portant le niqab de prendre part aux examens», souligne le doyen, le Pr Habib Kazdaghli.
«Refusant tout dialogue, ils ont commis des dépassements inacceptables en agressant verbalement les enseignants, en empêchant leurs camarades d’accéder aux salles des cours et des examens et en menaçant de violence tous ceux qui s’opposaient à leur action», précise encore le doyen. Lire la suite

Lire le communiqué de l'université

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08/11/2011

Juppé promet une "une aide économique massive à la Tunisie"

Lu dans Le Figaro (extrait):

"Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a appelé hier Rached Ghannouchi, le chef d'Ennahda, vainqueur des élections du 23 octobre en Tunisie, pour lui transmettre un "message de confiance sans préjugé ni procès d'intention".

Lors de cet appel, le ministre a félicité le chef islamiste de sa victoire, a-t-on ajouté de même source. Fin octobre, Alain Juppé avait conditionné l'aide du G8 à la Tunisie au respect des valeurs démocratiques. "Nous allons mettre en place une aide économique massive à la Tunisie", avait-il dit sur France Inter. "Naturellement, cette aide, nous l'apporterons dans la mesure où les lignes rouges ne seront pas franchies. Je pense que c'est important d'avoir cette conditionnalité", avait-il ajouté, en citant le respect de l'alternance démocratique, des droits de l'homme, et de l'égalité hommes-femmes.
Dans un entretien au journal Le Monde, Rached Ghannouchi avait réagi séchement à ces propos. "Nous n'avons pas besoin d'une telle parole pour respecter les droits de l'Homme. Cela fait partie de nos valeurs et de notre religion et les Tunisiens n'acceptent pas les aides conditionnées", avait-il fait valoir."

Au printemps, Nicolas Sarkozy avait déjà promis 300 millions d'euros pour le développement de la Tunisie, sans évidemment consulter les contribuables français.

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28/10/2011

Tunisie: les rumeurs de fraudes alimentent la colère des anti-islamistes

Les rumeurs sur Ennahda : bourrage d'urnes, dons d'argent, guidage des illettrés pour cocher les cases, don de moutons...

Lire dans Le Figaro le témoignage de Latifa «Je suis prête à retourner dans la rue s’il le faut»

Lire dans Le Monde : Les troubles se poursuivent à Sidi Bouzid après une nuit de violence

Lire aussi notre article : Les écrits islamistes de Rached Ghannouchi traduits en français

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Clandestins: la Tunisie refuse de réintégrer ses nationaux

Non contente de recevoir 300 millions d'euros de Paris (promis par Sarkozy au printemps), Tunis refuse de réintégrer ses nationaux arrêtés en France pour entrée illégale. La France disposant pourtant de nombreux moyens de pression, accepte cette invasion étrangère.

Lu dans Le Figaro

"Les arrestations de la police se succèdent au rythme des incidents entre cette population précarisée et les riverains du XXe, mais aussi des arrondissements limitrophes: Xe, XIe, XIIe et XIXe. Parmi les faits de délinquance signalés, la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) relève de nombreux chapardages, mais aussi, de plus en plus, de violences. (...)La brigade spécialisée de terrain (BST) de Belleville et l’équipe locale de «patrouilleurs», installés par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, ont été pris à partie par un groupe de jeunes Tunisiens. L’un d’eux, arrêté le soir même, avait à peine 16 ans. «Nous interpellons même des Libyens aujourd’hui», assure un agent de police du XIe arrondissement. Le 26 septembre dernier, en tout cas, la police a arrêté un Libyen venu de Tunisie il y a un an et suspecté de plusieurs agressions de femmes pour de l’argent. Cinq victimes se seraient fait connaître. Mais pour l’une d’entre elles, à coup sûr, ce ne pouvait être lui: il purgeait au moment des faits une peine de prison à Fleury-Mérogis sous une autre identité… (…)

Les procédures d’éloignement des délinquants tunisiens interpellés se heurtent à un problème juridique. «Depuis des semaines, le consulat de Tunisie ne délivre plus de laissez-passer pour que nous puissions renvoyer ces garçons chez eux», se désole un haut fonctionnaire, Place Beauvau."

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27/10/2011

"C'est dans l'air" sur l'islamisme tunisien

Voir toute l'émission sur France 5 avec le journaliste Mohamed Sifaoui démasquant impeccablement les faux "modérés" de Ennahda

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24/10/2011

40% des Tunisiens en France seraient islamistes

Addendum 20H34 : les résultats dans la diaspora tunisienne en France donnent 4 sièges sur 10 au parti islamiste Ennhada. Pour l'ensemble des Tunisiens à l'étranger 9 sièges sur 18. Plus aucun journaliste ne peut dorénavant affirmer que l'islamisme, idéologie politique totalitaire, est un phénomène marginal chez les musulmans.

Selon des indiscrétions recueillies auprès des représentants de la commission électorale indépendante, les Tunisiens de France ont placé le parti islamiste Ennahda (la Renaissance) en tête des élections à la Constituante tunisienne. Le mouvement de Rachid Ghannouchi, aurait recueilli entre 30 et 35 % des voix. La France est divisée en deux circonscriptions électorales, les 600 000 Tunisiens résidant dans l'hexagone élisent dix représentant à l'Assemblée constituante. Le Congrès pour la République de Moncef Marzouki, l’opposant historique de Ben Ali, serait autour de 20 %.

Chaque année la France délivre 80 000 visas aux Tunisiens. La magma islamiste s'accroit en France avec la bénédiction du ministère de l'Immigration et de l'identité nationale.

Nous reviendront dans un dossier sur les écrits passés de Rachid Ghannouchi, issus de la presse islamiste arabe, introuvables dans la presse française. Vous apprendrez que celui qui se prétend aujourd'hui "modéré" dénonçait l'ex ministre de l'Education nationale Mohamed Charfi (+2008) pour avoir introduit l'étude de la philosophie au lycée, voulant la remplacer par l'étude des textes des islamistes contemporains comme Sayyed Qutb. Vous y apprendrez sa dénonciation catégorique de la laicité, incompatible avec l'islam selon lui, et l'immense respect qu'il voue à Yussef Al-Qaradawi prêcheur de haine voulant exterminer les homosexuels, les apostats et "évidemment" les Juifs israeliens.

Observatoire de l'islamisation.

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21/10/2011

« La majorité des 10 000 inscrits dans les Alpes-Maritimes sont des jeunes gens qui veulent voter pour le parti islamiste »

Extrait de la double page consacrée par Nice Matin (jeudi 20 octobre 2011) aux élections en Tunisie, qui ont de fortes chances de voir le parti islamiste l’emporter avec – manifestement – le soutien massif des « Tunisiens des Alpes-Maritimes ».

Quand une Tunisienne dénonce elle-même la volonté de « retour [aux] racines arabo-musulmanes » des jeunes Tunisiens du département, et le travail des réseaux salafistes.

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18/10/2011

La campagne électorale tunisienne dégénère...à Belleville

Les islamistes du Parti Ennahda expulsent par la force les partis concurrents, en les traitant de "koufars" [mécréants/infidèles]

Rappel : une tunisienne libérale prise à partie dans les rues de Paris par les islamistes (à partir de la min 27:20):

à partir de la min 27:20

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09/10/2011

Tunisie : les salafistes attaquent une chaîne de télévision

 AFP 09/10 (extrait)

Quelque 300 salafistes ont tenté d'incendier dimanche le siège de la télévision privée Nessma à Tunis après la diffusion vendredi soir du film franco-iranien Persepolis et d'un débat sur l'intégrisme religieux, a-t-on appris auprès de la chaîne et du ministère de l'Intérieur.

"Trois cents personnes ont attaqué notre siège et tenté de l'incendier", a déclaré à l'AFP le président de Nessma Nebil Karoui, ajoutant que sa chaîne avait reçu des menaces de mort après la diffusion vendredi soir du film d'animation de Marjane Satrapi "Persepolis", qui décrit le régime iranien de Khomeiny à travers les yeux d'une petite fille. suite de la dépêche

Cette même semaine les salafistes ont tenté d'égorger un doyen d'Université mécontent de l'interdiction du niqab

 

Eclairage de l'Observatoire: Le Salafisme, un islam déviant, marginal et non représentatif ?

Le professeur de droit Yadh Ben Achour (Université de Tunis), spécialiste de l'islam politique, nous éclaire dans son ouvrage  La deuxième Fâtiha, l'islam et la pensée des droits de l'homme paru aux Presses universitaires de France, 2011 :

"L'erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre égaré dans l'histoire de l'islam. Cessons de croire à la théorie de l'aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l'islam ou que c'est l'enfant maudit de la famille. Il faut rappeler que ce dernier ne manque ni de cohérence, ni de force de conviction et de persuasion. Derrière lui, pour le soutenir, se profilent les armées du savoir religieux, avec des chefs remarquables: les 'Ash'arî, Shâf'i (lire ses textes), 'ibn Hanbal, Bâqillânî, Ghazâlî (note de l'Obs-i: loué par BHL), 'ibn 'Asâkir,Subkî, Fakh a-dine a-Râzi (loué par BHL aussi), 'ibn Taimiyya. Derrière lui, une tradition triomphant à travers les siècles de tous les adversaires, hérétiques, libres penseurs, poètes maudits, philosophes. Devant lui, sous sa bannière, sur tout l'espace de la planète, des peuples entiers se mobilisent pour la défense et l'intégrité de leur religion. Des Etats et des gouvernements se mobilisent pour le servir. La sainte alliance n'a jamais disposé d'autant de force" page 175

"La version intégriste représente une interprétation possible du texte fondateur lui-même ainsi que de son expression dans l'histoire. Ce point de vue serait même le plus proche de la vérité du texte. Mais le plus important est de garder à l'esprit que les différences entre les salafistes et les autres sont plus apparentes que réelles. C'est précisément de là que provient le malentendu le plus grave. Il convient, par conséquent, de rappeler l'existence d'accords fondamentaux, avec des divergences sur la seule action politique, entre cet islam intégriste et l'islam "de tout le monde". Sur le fond, les deux islams se retrouvent : la cité terrestre doit préparer la cité céleste, la parole incréee de Dieu définit les droits de Dieu et ceux des hommes, pour la restauration de l'ordre divin  et naturel le musulman est tenu par un "devoir de violence", qu'on ne peut nommer autrement et qui se manifeste notamment par la loi pénale (hudûd) et la théorie du djihâd. L'existence entière s'articule autour du culte et des prières qui rythment la vie, mais également autour des règles détaillées sur le licite et l'illicite moral et juridique. Le poid des anciens, salaf, pèse également sur les uns et les autres." page 179

 

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Elections en Tunisie: un "militant islamiste" en campagne dans le 93 !

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RÉUNION PUBLIQUE le dimanche 9 octobre à 15h. En présence de: Cheik ABDELFATTAH MOUROU

Les Salons Wilson
139, avenue du Président Wilson - 93210 La Plaine Saint Denis

Jeune Afrique a récemment écrit un article sur lui :

L’ex-numéro 2 du parti islamiste Ennahda, Abdelfattah Mourou dirigera une liste indépendante à l'élection de l'assemblée constituante en Tunisie, le 23 octobre prochain.(...)

Le divorce avec ses anciens compagnons de la mouvance islamiste semble bel et bien consommé. D’après la version officielle, Abdelfattah Mourou, cofondateur aux côtés de Rahed Ghannouchi du Mouvement à tendance islamiste (MTI) en 1989, devenu Ennhada, a pris ses distances parce que le parti « ne s'est pas excusé pour l'affaire de Bab Souika ». Il s’agissait de l’incendie criminel d'un local du RCD (ex-parti présidentiel) en 1991, dans lequel un gardien avait trouvé la mort.

Mais les détracteurs de Mourou voient en lui une simple vitrine modérée qui roule en réalité pour le mouvement islamiste. « Je suis un militant islamiste et je le reste », affirme Abdelfattah Mourou. « Je ne vais pas demander aux gens de fermer les yeux et de me remettre leurs voix pour les donner ensuite à Ennahda », se défend -il. Pourtant une alliance avec ses anciens camarades après les élections n’est pas exclue. « Tout est possible », lance-t-il. Source et suite

Permanence de campagne : de 10H à Minuit
6-8 Avenue HENRIETTE

93170 BAGNOLET
Métro GALIENI TEL.: 01 41 50 40 81

Consulter toutes les notes de notre Catégorie Tunisie

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08/10/2011

Des islamistes veulent imposer le niqab par l'épée à l'Université (Tunisie)

Dépêche Associated Press du 6/10 :

"Un groupe d'islamistes radicaux a fait une violente irruption mercredi dans la faculté de lettres de Sousse, à 150km de Tunis, pour tenter d'imposer l'inscription d'étudiantes portant le niqab, a rapporté jeudi la radio Jawhara FM.

Le doyen de l'établissement, Moncef Ben Abdeljelil, a déclaré que "quatre (islamistes) munis de bombes à gaz, d'épées et de couteaux (avaient) pénétré dans l'enceinte de la faculté en menaçant de (l')égorger". Ayant constaté que le bureau du doyen était fermé, ils se seraient dirigés vers celui du secrétaire général, semant la panique parmi les étudiants, a relaté M. Ben Andfeljelil, ajoutant qu'"après des palabres", les fauteurs de troubles avaient quitté la faculté sans intervention des forces de l'ordre." Lire la suite

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07/10/2011

Le sociologue tunisien Larbi Sadiki sur les révolutions arabes

Interrogé par le journal Algérien l'Expression, Larbi Sadiki ne croit pas au caractère démocratique des mouvements islamo-conservateurs :

"le spectacle que reflètent, aujourd'hui, les rues tunisienne et égyptienne ne prêtent guère à voir l'avenir en faveur de la démocratie. L'organisation, les liens et réseaux, clandestins et informels tissés par les islamistes durant les dictatures répressives, sont actionnés et mis en marche pour asseoir un islamisme politique et idéologique. Ils peuvent même confisquer les acquis arrachés par des centaines de milliers de jeunes manifestants et réseaux de masse, qui ont fait tomber les dictatures.
En Egypte par exemple, les mouvements islamistes sont bien solides et enracinés dans les entrailles de la société, d'où même le président déchu Hosni Moubarak n'a pu les contenir et les contrôler et ce, en dépit des campagnes de répression qu'il avait menées contre eux. Voire, ils détiennent des biens et intérêts économiques. Aujourd'hui, sur le terrain, les islamistes sont donc présents au sein de toutes les catégories sociales. Et, ils s'expriment, haut et fort, dans les places publiques et officielles."Suite sur l'Expression

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16/09/2011

Des salafistes attaquent la Basilique antique du Kef (Tunisie)

Des salafistes attaquent la Basilique antique du Kef   Lu sur Tunisie actualité du 15 septembre 2011 :

Des individus barbus, se prévalant de l’Islam, se sont introduits de force dans la Basilique antique du Kef. A coups de « takbir »,( cri employé lors du djihad)  ils ont déclaré vouloir détruire ce monument datant du VIème siècle (bien avant l’arrivée de l’islam en Tunisie) le considérant comme blasphématoire.
Ces individus, qui se qualifient de salafistes, ont prévu demain d’accomplir la prière du vendredi dans cette basilique avant de la détruire. En attendant, ils ont occupé la basilique et ont refusé d’en sortir. Il semblerait, selon des témoins sur place, que le gouverneur de la région s’est déplacé sur les lieux et a réussi à les convaincre de quitter la basilique tout en leur promettant l’autorisation de venir prier demain ! On notera que l’Institut du patrimoine a envoyé un courrier, en ce sens, au gouverneur sans qu’il n’y ait de réaction.
Des témoins sur place ont, par ailleurs, affirmé avoir été la cible de jets de pierres lorsqu’ils ont voulu filmer les scènes.

La basilique du Kef est un monument archéologique de l'époque byzantine (VIe s.) que l'Islam semble avoir respecté après le VIIème siècle lors des « foutouhat ».
Dix siècles après au XVIIe, à l'époque mouradite, on en a fait une mosquée. En 1966, vu l'importance scientifique du monument, on a préféré récupérer le monument antique et le remplacer par l'actuelle grande mosquée de Sidi Ali Ben Salah, dix fois plus grande.
Depuis sa restauration totale, la basilique est à la fois un important monument touristique et culturel. Le nouveau programme de promotion du tourisme culturel envisage d’en faire un important centre culturel pour les jeunes.

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20/04/2011

Rached Ghannouchi loue Erbakan, son "grand frère" en islamisme.

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( Affiche de propagande du Milli Gorus, mouvement fondé par Necmettin Erbakan, destitué en 1997 par l'armée -garante de la laicité- pour cause d'islamisme radical. Le Milli Gorus contrôle des dizaines de mosquées en France, déclenchant une résistance pacifique des Jeunes identitaires assimilée à de l'intolérance par des journalistes ignorant tout de ce mouvement subversif...)

Au moment où Alain Juppé affirme donner du crédit aux déclarations de bonnes intentions démocratiques des islamistes, le chef des Frères Musulmans tunisiens fait l'éloge de Necmettin Erbakan mort récemment.

L'édition du 3 mars du quotidien turc Hurriyet est très instructive, on y apprend les déclarations de Rached Ghannouchi -dirigeant du parti islamiste tunisien Ennhada- lors de sa présence à l'enterrement de Necmettin Erbakan, père de l'islamisme turc contemporain et ami proche :

"Décrivant Erbakan comme "non seulement un ami, mais un grand frère" Ghannouchi a dit avoir appris la mort du politicien turc alors qu'il était à Tunis.

Ghannouchi relie Erbakan aux ancêtres fondateurs et intellectuels des Frères musulmans. "Dans le monde arabe de ma génération, quand [les gens] parlaient du Mouvement islamique (note: autre nom des Frères Musulmans), ils évoquaient Erbakan. Il en parlaient comme de Hassan al-Banna et Sayyid Qutb, a-t-il dit-il."

Dans mon enquête Ces Maires qui courtisent l'islamisme, j'ai consacré un long chapitre à l'islamisme turc étant donné que le Millî Görüs contrôle de plus en plus de mosquées sur notre territoire (la liste impressionante des villes concernées est révélée dans l'ouvrage).Voici un extrait tiré des pages 196 à 198 :

"Le Millî Görüs est le principal mouvement islamique encadrant la diaspora, et également celui qui construit des grandes mosquées, avec le soutien affiché des élus. Il est donc indispensable de faire sa connaissance afin de comprendre pourquoi, par son essence islamiste, il est un danger social pour l’Europe.

Tout est parti de la volonté d’un seul homme, Necmettin Erbakan, principal acteur politique de l’islamisme turc de ces 40 dernières années. Sa première tentative de prendre le pouvoir par la voie démocratique, date de la création en 1970 de son Parti de l’Ordre national. Parti perçu comme la branche politique de la confrérie islamique Nakshibandi, ses excès programmatiques axés sur l’anti-maçonnisme, l’anti-occidentalisme, la critique de la laïcité, ne tardèrent pas à le marginaliser.

Voulant remplacer ouvertement dans les écoles publiques certains enseignements d’Emile Durkheim au profit de penseurs islamiques connus pour leur rejet des « innovations blâmables », comme al-Ghazali (1058-1111), ou Ahmed Shirindi (1564–1624), référence de la confrérie islamique Nakshibandi, il provoqua sérieusement l’inquiétude des autorités. D’autant qu’une part grossissante d’une autre confrérie de masse, les Nurcu, commença à rejoindre ses rangs…Le coup d’état de 1971, effectuée par l’armée gardienne de la laïcité (dépositaire de l’héritage du premier  président  Mustafa Kemal, militaire ayant aboli le califat en 1924)  régla le sort de la formation islamiste, et pour Erbakan marqua le début de son exil en Suisse et en Allemagne pour nombre de ses collaborateurs, pays à partir desquels il va fomenter le retour de l’islamisme à vocation démocratique.

C’est le Parti du salut national (MSP) qui succèdera au Parti de l’ordre national, avec un Necmettin Erbakan restant dans l’ombre, recyclant les cadres du parti dissous, qui reprendra ses thèmes favoris. Il n’eut qu’à attendre 1974 pour participer à un gouvernement de coalition au terme d’un succès dans les urnes, qui permettra au tout jeune parti de briguer des portefeuilles ministériels de premier ordre (Intérieur, Commerce, Justice et industrie…) et d’installer Erbakan au poste de Premier ministre. Durant cette période, son influence permet de recruter 5000 imams et muezzin à la direction des Affaires religieuse, pour la seule année 1974.

La parenthèse européenne de Necmettin Erbakan nous intéresse grandement, car c’est lui qui posa les jalons de la diffusion de l’islamisme turc, d’abord en Allemagne où naquit le Millî Görüs, littéralement Idéologie nationale,  formant une base arrière stable indispensable tout au long d’un vingtième siècle rythmé par les coups d’Etat successifs et les persécutions à l’encontre des différentes formations islamistes qu’il contrôla. L’Europe allait donner, par ses généreux droits de l’homme et sa névrotique quête de « diversité », un cadre de liberté idéal afin que le mouvement se structure via ses journaux, radios et évidemment mosquées qui ne tarderont pas à pousser.

Ironie de l’histoire, lors de sa participation au pouvoir en tant que Premier ministre de 1996 à 1997 (le 28 février 1997 le Conseil de sécurité dépose Erbakan pour cause d’atteinte à la laïcité), il exprima son désaccord total à l’entrée de son pays dans l’Union Européenne, fustigeant ce « club Chrétien » pourtant si hospitalier pour ses partisans. Une des affiches du Millî Görüs représente son chef, sabre au clair, faisant face à l’époque à tous les dirigeants européens, de Jacques Chirac à Gerhard Schröder." Lire la suite dans l'ouvrage Ces Maires qui courtisent l'islamisme chapitre L'islamisme turc et les élus, pages 195 à 213

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13/03/2011

Tunisie: des femmes craignent une islamisation de la société (AFP)

AFP/ 13.03.2011

TUNIS — Des centaines de Tunisiennes ont exprimé dimanche lors d'une conférence à Tunis leur "hantise" d'une remise en cause des acquis de la femme et exigé la séparation de l'Etat et de la religion dans la future Constitution.

"Il n'est pas question de faire des concessions sur nos acquis, ni d'accepter l'obscurantisme de ceux qui veulent nous ramener 14 siècles en arrière", a lancé l'activiste Fathia Baazi, lors d'une "conférence nationale des femmes pour l'égalité et la citoyenneté", organisée par quatre ONG locales, dont l'Association tunisienne des femmes démocrates.

Les deux partis islamistes "Ennahda et le Hizb At-Tahrir sont les deux faces d'une même monnaie", a ajouté Mme Baazi, venue de Kasserine (centre-ouest), l'un des foyers de la contestation qui a fait chuter le président Ben Ali. Lire la dépêche intégrale

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28/01/2011

Tunisie : quel avenir pour les femmes sans hijab ?

 

Relire notre article sur les faits d'armes du parti islamiste tunisien Ennahda, qui avait réalisé 17% aux législatives en 1989 avant son interdiction, mais dont les spécialistes de la Tunisie estiment que le score réel aurait dû approcher le double sans les bidouillages de la dictature. Quant à la corrélation entre le niveau d'étude et la modération religieuse, c'est un poncif désavoué par la réalité sociologique des islamistes contemporains, relire une étude récente.

 

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