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21/03/2012

Le "Livre du Jihad" enseigné à la mosquée de Pontoise

(article du 17 novembre 2011 rediffusé en raison de l'actualité)

Le "Livre du Jihâd" est un chapitre  (pages 466 à 485) de l'ouvrage Boulough Al Maram enseigné tous les mardi à la mosquée de Pontoise selon son programme scolaire. L'islam "ouvert" selon le Préfet et le député-maire Philippe Houillon (UMP)...IMG00327-20111102-1603.jpg

Article intégral paru dans Le Mensuel de l'Observatoire intitulé "L'islamisme sous bénédiction républicaine à Pontoise"


Lors de son inauguration en mai 2004, la première grande mosquée du Val d'Oise reçut un accueil très favorable des autorités républicaines, Le Parisien titrait alors "Concert de louange pour inaugurer la mosquée". Le quotidien francilien écrivait : "La mosquée de Pontoise, la première de la ville nouvelle, a été inaugurée hier matin dans la partie basse du quartier de Marcouville. Sous les applaudissements de nombreux représentants des communautés musulmane mais aussi chrétienne, dont le curé de Pontoise et le pasteur d'Osny, le député-maire et le sous-préfet de Pontoise, le président de l'association Avicenne et l'imam de la mosquée ont symboliquement dévoilé ensemble la plaque du centre cultuel et culturel. Ouverte depuis novembre 2002, mais achevée depuis peu, cette mosquée de taille moyenne (500 places pour la grande salle de prière, 150 pour les femmes) a apparemment séduit ses hôtes. Au terme d'une visite par-ticulièrement transparente, des salles de soutien scolaire aux parkings, tous ont loué la qualité du bâtiment et son intégration dans la ville. Entre les drapeaux français et européen, Philippe Houillon (UMP) et le sous-préfet Daniel Wojciechowski ont salué l'esprit d'ouverture et de solidarité des responsables du lieu." (Le Parisien du 05.05.2004)


Huit ans après l'inauguration, le paysage a été bouleversé dans la ville de Pontoise : des centaines d'individus se vétissent de djellabas et arborent une longue barbe pour ne pas ressembler aux koufars (mécréants), les femmes allant à la mosquée sont évidemment toutes voilées. L'école coranique enseignant l'arabe et la charia aux enfants et adultes, est pleine.


Pour connaitre ce qui est enseigné à la mosquée Masjid rien de plus simple, le site internet de la mosquée nous expose le programme scolaire. Le mardi est consacré à l'étude du droit jurisprudentiel islamique, le Fiqh, plus connu sous le nom de charia, recouvrant tous les domaines du droit positif, du droit civil au droit pénal tout en donnant des prescriptions de comportement afin de suivre "la voie droite", et de propager l'islam par le combat si possible.
Donc, tous les mardis, c'est un traité de droit très classique qui est programmé: le Boulough Al-Marâm signifiant "La Réalisation du But". Son auteur, ibn Hajar Al-Asqualani (1372- 1448), connu sous la contraction de Ibn Hajar, est une sommité historique pour les musulmans étant donné la fonction qu'il occupait de son vivant : Qâdi Principal d'Egypte nommé par les derniers sultans Mamelouk , fonction qu'il présida 21 ans. Ses funérailles ont d'après les historiens de l'époque rassemblées cinquante mille personnes, dont le sultan et le calife de l'époque al-Mustakfi II .


L'ouvrage, une référence intemporelle, est disponible dans toutes les librairies musulmanes de Paris. Il est édité depuis 1999 en langue française par la maison d'édition Dar Ous Salam, basée en Arabie Saoudite qui a pour principaux centres de diffusion le Pakistan et le Royaume Uni. On ne sera donc pas étonné que le Bureau de prédication islamique de Ryadh, organe de prosélytisme du ministère des Affaires islamiques de l'Arabie Saoudite, disposant de moyens financiers colossaux, félicite la mosquée de Pontoise pour ses enseignements sur son site francophone Islamhouse.com : "Voici le programme de cours de la belle mosquée de Cergy-Pontoise qui vous donne rendez-vous toutes les semaines de l‟année, sauf contre-indications. Sachez qu‟une salle pour nos soeurs est disponible. Qu'Allah récompense les responsables de cette mosquée et préserve tous ceux qui s'appliquent à propager l'Islam !"

Le contenu du Boulough Al Marâm : châtiments et Jihad offensif

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   Manuel dont la version arabe-français comporte 600 pages, sa fonction est de classer en chapitres appelés "Livres" les Hadith formant la deuxième source de jurisprudence islamique après le Coran, correspondant aux propos de Mahomet rapportés par ses compagnons. Nous n'allons pas vous exposer les fastidieuses parties sur les purifications avant la prière, ou les indications sur le Hajj, le pèlerinage à la Mecque, mais nous pencher sur le droit pénal avec ses châtiments physiques et le gros chapitre sur le Jihad montrant qu'il est sans équivoque un devoir pour étendre l'islamisme dans le monde entier, et non une seule guerre défensive. Le champ lexical du "Livre du Jihad" est clair : "propagation" ; "attaque"; "faire triompher l'islam"; "conquête"; "expédition". Les femmes issues du butin de guerre peuvent être violées, même si elles sont mariées, et être licitement réduites en esclavage. Mahomet y est décrit installant des catapultes pour prendre d'assaut la ville de Tâ'if, Ibn Hajar expliquant que femmes et enfants peuvent être légalement tués dans ce type de "conquête" provoquant des victimes collatérales inévitables. Qu'en pense le préfet du Val d'Oise et le chef de l'UMP du département, Philippe Houillon ayant facilité et inauguré ce foyer de l'islamisme radical ?

Lire la suite de cet article dont la retranscription du "Livre du Jihad", suivi des traductions des prêches de la mosquée, dans Le Mensuel de l'Observatoire de l'islamisation, 7 euros (format PDF)

14:56 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM, 10 - MOSQUEES EXISTANTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

01/01/2012

L'islam "fantaisiste" vendu par les communicants Malek Chebel, Tariq Ramadan, Abennour Bidar etc.

Dominique Sourdel, un des plus éminents spécialistes de la pensée musulmane, commente les créations abstraites  des apologètes médiatiques de l'islam prêts à toutes les fantaisies pour rendre l'islam présentable. Quitte à le réinventer.

L'islam en mesure d'évoluer ?

"Rien de solide, rien de concret"

22:26 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

12/11/2011

La mauvaise foi des islamologues musulmans, par Yadh Ben Achour

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Yadh Ben Achour est professeur en droit public et philosophie du droit (Université de Carthage), spécialiste des idées politiques de l'islam, membre de l'Institut de droit international. Au lendemain de la révolution du jasmin, il a été nommé président de la Commission de réforme politique de la Tunisie. Nous citons ci-dessous son livre La deuxième Fâtiha, l'islam et la pensée des droits de l'homme paru aux Presses universitaires de France, collection Proche Orient dirigée par Gilles Képel. Très objectif et critique sur les fondements de l'orthodoxie sunnite (titre d'un de ses ouvrages de référence), il dénonce les islamologues militants qui refusent de rendre responsable l'islam des maux qui le caractérisent :

"La plupart des analyses écrites par des musulmans relèvent d'une apologétique animée par la défense d'une foi, fermement tenue par des dogmes. La plupart ne peuvent dépasser une perspective concordiste qui tente de réaliser un mariage difficile, sinon impossible, entre la pensée moderne des droits de l'homme et la philosophie du droit en islam. Certaines analyses peuvent atteindre les plus hauts degrés de la mauvaise foi. Il en est ainsi de toutes celles qui se livrent à des interprétations alambiquées du texte coranique pour nous enseigner que le jihâd ne vise nullement quelque forme de violence que ce soit, que "frappez-les" signifie autre chose que l'action de frapper, que la qiwama, prévalence des hommes sur les femmes, n'implique aucune infériorité de cette dernière, ou que la shûra (consultation) constitue le fondement même de la démocratie, sans compter toutes les tentatives de retrouver la laicité au coeur du premier islam. Ces tours de magicien ne font qu'aggraver les problèmes. Ils sont inventés pour plaire à tous les camps" page 15

Illustration parfaite de cet escamotage du débat dénoncé par Ben Achour, l'accusation de Malek Chebel envers le romancier Maurice G. Dantec qui selon lui commettait une erreur en attribuant au jihâd son sens guerrier:

"Vous employez le mot jihâd avec une confusion dans la langue, jihâd veut dire effort sur soi". De quoi relativiser l'aura de spécialiste de l'islam pour celui qui a écrit "L'islam pour les nuls", désinformant des milliers de lecteurs français... 

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09/10/2011

Tunisie : les salafistes attaquent une chaîne de télévision

 AFP 09/10 (extrait)

Quelque 300 salafistes ont tenté d'incendier dimanche le siège de la télévision privée Nessma à Tunis après la diffusion vendredi soir du film franco-iranien Persepolis et d'un débat sur l'intégrisme religieux, a-t-on appris auprès de la chaîne et du ministère de l'Intérieur.

"Trois cents personnes ont attaqué notre siège et tenté de l'incendier", a déclaré à l'AFP le président de Nessma Nebil Karoui, ajoutant que sa chaîne avait reçu des menaces de mort après la diffusion vendredi soir du film d'animation de Marjane Satrapi "Persepolis", qui décrit le régime iranien de Khomeiny à travers les yeux d'une petite fille. suite de la dépêche

Cette même semaine les salafistes ont tenté d'égorger un doyen d'Université mécontent de l'interdiction du niqab

 

Eclairage de l'Observatoire: Le Salafisme, un islam déviant, marginal et non représentatif ?

Le professeur de droit Yadh Ben Achour (Université de Tunis), spécialiste de l'islam politique, nous éclaire dans son ouvrage  La deuxième Fâtiha, l'islam et la pensée des droits de l'homme paru aux Presses universitaires de France, 2011 :

"L'erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre égaré dans l'histoire de l'islam. Cessons de croire à la théorie de l'aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l'islam ou que c'est l'enfant maudit de la famille. Il faut rappeler que ce dernier ne manque ni de cohérence, ni de force de conviction et de persuasion. Derrière lui, pour le soutenir, se profilent les armées du savoir religieux, avec des chefs remarquables: les 'Ash'arî, Shâf'i (lire ses textes), 'ibn Hanbal, Bâqillânî, Ghazâlî (note de l'Obs-i: loué par BHL), 'ibn 'Asâkir,Subkî, Fakh a-dine a-Râzi (loué par BHL aussi), 'ibn Taimiyya. Derrière lui, une tradition triomphant à travers les siècles de tous les adversaires, hérétiques, libres penseurs, poètes maudits, philosophes. Devant lui, sous sa bannière, sur tout l'espace de la planète, des peuples entiers se mobilisent pour la défense et l'intégrité de leur religion. Des Etats et des gouvernements se mobilisent pour le servir. La sainte alliance n'a jamais disposé d'autant de force" page 175

"La version intégriste représente une interprétation possible du texte fondateur lui-même ainsi que de son expression dans l'histoire. Ce point de vue serait même le plus proche de la vérité du texte. Mais le plus important est de garder à l'esprit que les différences entre les salafistes et les autres sont plus apparentes que réelles. C'est précisément de là que provient le malentendu le plus grave. Il convient, par conséquent, de rappeler l'existence d'accords fondamentaux, avec des divergences sur la seule action politique, entre cet islam intégriste et l'islam "de tout le monde". Sur le fond, les deux islams se retrouvent : la cité terrestre doit préparer la cité céleste, la parole incréee de Dieu définit les droits de Dieu et ceux des hommes, pour la restauration de l'ordre divin  et naturel le musulman est tenu par un "devoir de violence", qu'on ne peut nommer autrement et qui se manifeste notamment par la loi pénale (hudûd) et la théorie du djihâd. L'existence entière s'articule autour du culte et des prières qui rythment la vie, mais également autour des règles détaillées sur le licite et l'illicite moral et juridique. Le poid des anciens, salaf, pèse également sur les uns et les autres." page 179

 

15:43 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM, 23- TUNISIE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

12/09/2011

11/9 : les programmes scolaires saoudiens appellent toujours au meurtre

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Lu sur Poste de veille (extrait) :

La plupart des médias et commentateurs passent sous silence la dimension idéologique qui anime les terroristes. Elle est pourtant connue, et elle se répand dans le monde à partir de son épicentre, l'Arabie saoudite, y compris par les manuels scolaires saoudiens.

Dans le cadre du 10e anniversaire du 11 Septembre, National Review Online a posé la question suivante à une série d'experts : qu'avons-nous appris ?

Ci-dessous, la réponse de Nina Shea, directrice du Hudson Institute’s Center for Religious Freedom à Washington. Mme Shea est également membre de la Commission sur la liberté religieuse dans le monde créée par le Congrès américain. Elle a participé aux manifestations contre l'académie islamique saoudienne de Fairfax en Virginie qui utilisait des manuels fournis par l'Arabie saoudite.

Elle est l'auteur d'un rapport sur le dossier lamentable de l'Arabie saoudite en matière de réforme de son système éducatif : Ten Years On-Saudi Arabia’s Textbooks Still Promote Violence (après 10 ans, les manuels saoudiens continuent de promouvoir la violence).


_______________

Nous avons appris qu’en Arabie saoudite, les élèves subissent depuis longtemps un endoctrinement qui, selon les hauts responsables du renseignement des USA, fournit la base idéologique du terrorisme.

Dix ans plus tard, les manuels scolaires saoudiens, qui sont diffusés sur Internet et traduits ici, n’ont pas encore été modifiés. Ils continuent à enseigner ce qui suit :

  • «Le djihad recouvre deux concepts ... [y compris] ce sens spécifique : consacrer des efforts dans le combat pour répandre et défendre l’islam, pour l’amour d’allah » (12e année)
  • «Les juifs et les chrétiens sont les ennemis des croyants.» (9e année)
  • «Le choc entre cette nation [musulmane] et les juifs et les chrétiens a perduré et il se poursuivra aussi longtemps qu’allah le veut. » (9e année)
  • «Dans sa sagesse, allah a prévu que la lutte entre les musulmans et les juifs doit se poursuivre jusqu'à l'heure [du jugement]. Pour les musulmans, la bonne nouvelle est qu’allah va les aider contre les juifs à la fin des temps » (8e année)
  • Les apostats et les blasphémateurs doivent être condamnés à mort (10e année)
  • «Le polythéisme majeur est une raison de combattre ceux qui le pratiquent [y compris les chiites, les hindous, etc.]» (12e année)
  • Les magiciens et ceux pratiquent la sorcellerie «doivent être tués» (10e année)
  • «L’homosexualité est punissable de mort» … en étant «brûlé par le feu» , «lapidé» ou «jeté du haut d’un endroit élevé» (10e année)
  • «Les grands singes sont les gens du sabbat, les juifs ; et les porcs sont les infidèles de la communion de Jésus, les chrétiens» (8e année)

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17:23 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

20/04/2011

Cycle de formation # 1 : La femme en islam

Début de notre cycle de formation sur l'islam sunnite majoritaire, par l'ex-imâm Abdelrahman Marhaba, diplômé de l'université islamique d'al-Azhar et de Fouad Ier (Le Caire). Ce docteur en Sorbonne, après avoir enseigné l'islam de nombreuses années et prêché dans des grandes mosquées arabes, s'est détourné de l'islamisme, doctrine de haine allant contre sa conscience. Son livre Confessions d'un imam, disponible en version française aux éditions de Paris, est une analyse scrupuleuse du Coran qu'il juge incohérent, de la Sunna et de la vie du "prophète", abordant tout les sujets qui fâchent.

Partie 1 : La femme (suite du scan en cliquant en bas à gauche)

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07/01/2011

Les classiques du droit musulman à l’Institut du Monde Arabe : le sens du Djihâd

 

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Dominique Baudis (UMP) assume-t-il héberger une littérature djihadiste dans son Institut ?

Pour comprendre le Djihâd en phase de revitalisation, nous publions à nouveau cette enquête de septembre 2007 exposant des morceaux choisis d'ouvrages présents à la bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe. En l'occurence les traités de droit musulman, disponibles dans toutes les bibliothèques musulmanes, appellant au djhâd contre ceux qui refusent de se convertir ou de se soumettre à l'Odre islamique. Qu'en pense l'euro-député Dominique Baudis (UMP) qui préside l'IMA ? Nous doutons qu'il ait lu les livres de la bibliothèque dont il est responsable...

 

1- La Risâla d’Al Qayrawânî

   La Risâla (L'Epître), d’Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî, est l’épître de référence chez les sunnites de rite malékite. Le rite malékite est officiel au Maroc et en Algérie, majoritaire en Tunisie et au Sénégal. Voir à ce titre la présentation de Al-Qayrawânî par le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques marocain. Le rite  malékite a été choisi par l’Institut de théologie de la Grande Mosquée de Paris, et les milliers de pratiquants en France, issus du Maghreb, suivent les prescriptions des « Savants » de cette école juridique.

   Considéré comme « L’Islam du juste milieu » le malékisme, pratiqué intégralement, est aussi dangereux que le Wahhabisme saoudien.

 

  Concernant le jîhâd voici la photo du chapitre 30, page 85, issu de l’exemplaire de l’Institut du Monde Arabe édité par l’Office des Publications Universitaires, Alger (code bibliothèque 244.221 IBN A).


Si les "infidèles" refusent l' "invitation" (le fameux appel) à embrasser l'islam, ou le statut de dhimmi, ils doivent être combattus par les armes :

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2- La Risâla de l’imâm Ash-Shâfî

    L’imâm Ash-Shâfi (767-820), est le fondateur de l’école chaféite. Contemporain et élève de l’imâm Malik Ibn Anas (710-795), fondateur de l’école malékite, les différences des deux écoles sont donc minimes, et relèvent plus de différences d’ordre méthodologiques que de divergences sur le fond de la charia. Le chaféisme restreint la place du jugement personnel (ray’) ainsi que le recours à l’analogie (qiyas) pour juger du comportement  présent, par rapport aux situations analogues trouvées dans les traditions (Hadith) fournissant les solutions jurisprudentielles. Le Chaféisme fut l’école officielle du Califat abbasside (750-1258). Il est pratiqué en Indonésie, Thaïlande, aux Comores, aux Philippines et en Inde et est religion d'État au Brunei Darussalam et en Malaisie.

    L’ouvrage majeur de Shâfi est sa Risâla. La traduction française de Lakhdar Souami chez Actes Sud est disponible à la bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe sous la référence 244.231.SAF.

   Ouvrage beaucoup plus volumineux que la Risâla de Al-Qayrawânî (qui est elle une simple synthèse à destination du peuple), la partie consacrée au jihâd est argumentée par de nombreuses citations du Coran et des Hadith, les deux sources du droit.

 Voir les extraits scannés des pages (248-249), (250-251), (252-254). Le djihâd  y est clairement offensif.

Bien d'autres ouvrages prônant la guerre offensive sont disponibles aussi bien à la bibliothèque qu'à la librairie de l'Institut. Nous avons des preuves vidéos en plus des scans d'au moins 5 ouvrages de référence. Tout cela est à la disposition de la justice française...

    On mesurera toute l’inanité des propagandistes qui essayent de faire passer le djihâd comme un simple recours de légitime défense ou comme avant tout un « effort spirituel contre ses mauvais penchants ». C’est le cas des médiatiques Eric Geoffroy et Malek Chebel. On remerciera le Monde des religions pour avoir fait appel à l’islamologue Marie Thérèse Urvoy dans son numéro de ce mois consacré au jihâd dans le Coran. La vérité est une denrée rare en France sur le sujet. Ici, nous nous contentons de la vérité des textes, sélectionnés par l’Institut du Monde Arabe.

Observatoire de l’islamisation, septembre 2007.

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24/11/2010

Fondements doctrinaux du mensonge légal en islam

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Afin de déterminer si la dissimulation [Taqiyaa '] autorisant le mensonge à destination des infidèles est une partie intégrante de l'Islam, il est bon de se pencher sur le traité de droit islamique appelée  La confiance du du voyageur , écrit par Ahmad ibn Naqib al-Misri (1302-1367). Le livre de l'auteur, juriste renommé de l'école de Shafi'i (le Shaféisme est une des 4 écoles juridiques de l'islam sunnite), traduit en langue anglaise en 1991 (Reliance of a traveller, Amana Corporation) porte le sceau d'approbation de l'université Al-Azhar au Caire. Dans ce manuel très complet, les pages 744-746 décrivent les circonstances dans lesquelles le mensonge est permis.

À la page 745, un Hadith Sahih  [propos de Mahomet certifié authentique] de Bukhari  et de Muslim citent Oum Kalsoum témoin d'un propos de Mahomet:

    "Je ne l'ai pas entendu permettre le mensonge chez quiconque, sauf pour trois causes : la guerre, le règlement des différends, et un homme qui parle à sa femme ou elle avec lui "

 Toujours à la page 745, le célèbre philosophe islamique Ghazali est cité pour appuyer cette analyse :

    "Parler est un moyen pour atteindre des objectifs. [...] Quand il est possible d'atteindre un but [louable] par le mensonge, mais pas en disant la vérité, il est permis de mentir, si l'objectif est permis, et obligatoire de se coucher lorsque l'objectif est obligatoire." Comme la propagation de l'islam (selon l'Islam) est considérée comme bénéfique ou obligatoire, cette évaluation s'applique à la question spécifique de mentir afin de faire avancer l'islam.

Ghazali (1058-1111) est connu en occident sous le nom de Algazel. A Paris  c'est son nom  qu'a choisi l'Institut de théologie de la Grande Mosquée de Paris...Ses livres sont parmi les meilleures ventes dans les rayons Islam des grandes librairies française. Dans son livre  La mesure des Actes (Albouraq, 2005)  il affirme que  la distinction entre petit et grand jihâd aurait été définie par Mahomet et ses compagnons, donc sacralisée:

« Combattre effectivement est aussi malaisé que de reprendre le souffle. Seul le connaîtra celui qui cherche à extirper l’appétit de son âme. C’est pourquoi les compagnons ont dit « nous revenons du « petit jihâd » pour aborder le « grand jihâd » ils ont donné à la lutte à l’épée contre les mécréants le nom de « petit jihâd ». C’est ainsi que quand on a demandé au prophète « quel est le meilleur des jihâd Ô envoyé de Dieu » il a répondu « Le combat contre tes passions».

Le petit jihâd est un préalable à l’accomplissement d’une société pacifiée et vouée sans entraves à l’islam, où il n’existe pas de groupes d’individus gênant l’application de son programme. A cet égard, la France en refusant la non-mixité dans les écoles, en interdisant le port du voile à l’école et dans la fonction publique, en enseignant l’évolutionnisme à ses enfants, peut être perçue par une frange radicale des musulmans comme entravant l’épanouissement de l’islam, raisons suffisantes pour déclencher un conflit. Le « grand jihâd », combat spirituel ne peut se réaliser pleinement que dans une société favorable à l’islam.
Ghazali, aussi surnommé l' « argument de l’islam »  ne dit pas autre chose dans son Livre du Repentir (éditions de la Ruche, 2003) :

« La cessation de l’inclination est due à la force de la certitude et à la sincérité de la lutte antérieure […] l’affirmation de celui qui estime cela n’atteint pas le mérite du combat spirituel puisqu’elle relève une incapacité à embrasser le sens plénier du mot jihâd (note de l'Obs-i: combat spirituel), car le but du jihâd (guerrier) n’est pas une fin en soi, il vise plutôt le fait de briser l’acharnement de l’ennemi pour qu’il ne t’entraîne pas vers ses désirs et s’il échoue dans sa tentative de t’entraîner ainsi, il ne peut plus t’empêcher d’emprunter la voie de la religion. »


La confiance du voyageur   présente également le fait d' exagérer comme étant acceptable, car Muhammad (dont la conduite est considérée comme exemplaire pour les musulmans) lui-même était connu pour exagérer dans diverses situations, apprend-t-on à la page 747.

Aussi la tromperie dans la forme de "Kitman", la dissimulation d'informations pertinentes, est préconisée.  .

En complément, lire cette remarquable étude sur la Taqiyya sur Bivouac-ID

Observatoire de l'islamisation-novembre 2010

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13/11/2010

Dominique Urvoy sur le concept de réforme islamique

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26/08/2010

Averroes aurait-il été censuré par le CSA ?

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(note initialement mise en ligne en mars 2010)

Alors que le club ethnique Averroes veut saisir le CSA quant aux propos d'Eric Zemmour sur la surdélinquance des "noirs et des arabes", il est bon de rappeler qui fut Averroes : d'abord un musulman voulant appliquer la charia, donc le djihad. 

Extrait de mon livre L'islamisation de la France (éditions de Bouillon), pages 41-42 :

" Pour Averroès, la charia ne se discute pas, celui qui aurait l’audace de le faire s’exposerait à des châtiments justifiés. La sagesse, selon lui, a pour principe de faire allégeance à la Loi en estimant aveuglément le législateur. Toute opposition aux prescriptions de la charia fait planer la menace de la division de la communauté des croyants, et à ce titre, sème le trouble, le désordre (fasâd), réprimandable par l’exécution. Ainsi, dans son livre Tahafut al-Tahafut, Averroès recommande de tuer les hérétiques. L’islamologue Dominique Urvoy[8], dans sa biographie d’Averroès[9], écrit que le philosophe aurait été obligé d’accepter la condamnation de Salman Rushdie s’il avait vécu à notre époque. Le jihâd, Averroès lui consacra un chapitre dans son livre Bidâyat al-Mudjtahid ainsi que dans la Paraphrase de la République de Platon dont est tiré l’extrait suivant : 

« Les nations de l’extérieur […] doivent être contraintes. Dans le cas de nations difficiles, cela ne peut se produire que par la guerre. Il en est ainsi dans les lois qui procèdent conformément aux lois humaines, comme dans notre loi divine. Car les chemins qui dans cette loi conduisent à Dieu […] sont au nombre de deux : le premier passe par le discours, le second par la guerre »[10]

 

Ainsi Averroès expose une version orthodoxe de la charia concernant les nations du territoire d’infidélité, la soumission par la conversion ou le combat. Son biographe Al-Ansârî al-Marrâkusî, s’appuyant  sur le témoignage d’un disciple Abûl-Qâsim b. at Taylisân (1179-1244), rapporte qu’Averroès, dans un prêche à la Grande Mosquée de Cordoue,  appela au jihâd offensif contre les royaumes chrétiens du Nord.[11]

 

Pour en finir avec le mythe d’un Averroès tolérant, il faut aussi rappeler ce qu’il avait en commun avec les théories nazies sur l’eugénisme : l’élimination des handicapés mentaux.

 

Le professeur  Rémi Brague[12], dans une contribution à l’ouvrage collectif « Enquêtes sur l’islam »[13], réalisa un chapitre sur le « jihâd des philosophes » dont les informations dispensées servent  à cet éclaircissement. Il conclut son article par un propos allant à l’encontre des idées reçues sur les philosophes estimés paisibles du monde islamique :

 

« Dans son approbation de la guerre, la falsâfa est encore plus radicale que la pratique islamique ordinaire. Celle-ci a pour but la conquête de l’Etat, non celle des esprits ; il s’agit de s’emparer du pouvoir. D’après la doctrine islamique ordinaire, la conversion à long terme des peuples conquis est hautement souhaitable, mais n’est pas une fin première.[…] La fin principale est la paix (salâm), c'est-à-dire, la domination islamique sur un domaine « pacifié » (dâr as-salâm). Les philosophes développent une doctrine d’après laquelle la guerre sainte peut conduire à la philosophie, ce pour quoi ils veulent aussi conquérir les âmes. »[14]

 

Questions : Si Averroes vivait à notre époque, le CSA accepterait-il qu'il intervienne sur Canal + ? Pourquoi ne pas saisir la Halde afin de demander la condamnation d'un club ayant choisi le patronnage d'un djihadiste, dont le nom peut être à lui seul considéré comme une "incitation à la haine à l'égard d'une religion déterminée" puni par la loi Pleven à 5 ans de prison et 45000 euros d'amende ?

Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation.

 


[8] Dominique Urvoy enseigne la pensée et la civilisation arabe à l’université Toulouse-Le Mirail, après avoir été professeur d’université à Damas, Beyrouth et Dakar. Il a écrit de nombreux ouvrages.

[9] Dominique Urvoy, Averroès. Les ambitions d’un intellectuel musulman, Flammarion,1998 p.146.

[10] Averroès, Commentary on Plato’s Republic, éd Ralph Lerner, Ithaca/Londres,1974, I,VII,11,p.26,14-18

[11] Voir J.Pui, « Materialon Averroes’Circle » in JNES,LI,1992,p.257.

[12] Rémi Brague est professeur de philosophie médiévale à Paris-I Sorbonne et à Munich.

[13] Anne Marie Delcambre, Collectif, Enquêtes sur l’islam, Desclée de Brouwer, 2004. Les meilleurs spécialistes de l’islam français ont collaboré à cet ouvrage: Edouard-Marie Gallez, Dominique Urvoy, Gérard Troupeau, Samir Khalil Samir, Maurice Bormanns.

[14]Op.Cit, p262

22:28 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eric zemmour, averroes | |  Facebook | |

17/08/2010

Les vérités islamiques du roi du Maroc Hassan II

Il s'en suit naturellement que l'intégration des immigrés musulmans pose problème :

« Je n’aimerais pas du tout que les Marocains fassent l’objet d’une tentative d’intégration car ils ne seront jamais intégrés. Ce seront de mauvais français. » Hassan II, 7/7, TF1, 16 mai 1993. 

A rapprocher d'autres citations de chefs d'Etats musulmans :

"On ne peut pas être musulman et laïc en même temps (...). Le milliard et demi de musulmans attend que le peuple turc se soulève. Nous allons nous soulever. Avec la permission d'Allah, la rébellion va commencer" Recep Tayyip Erdogan , actuel Premier ministre turc et ex-président, devant une caméra de télévision en 1992. 

 

”L’expression ‘islam modéré’ est laide et offensante,  il n’y a pas d’islam modéré. L’Islam est l’Islam.” Erdogan, Kanal D TV, août 2007

"On changera définitivement le système laïc. La République vit ses derniers temps". Abdullah Gül, actuel président de la République. Source : Nevzat Bölugiray, AKP degisiyor mu? [ L'AKP change t'il?], Tekin Yayinevi, Istanbul, 2004,p.78. 

« La mondialisation en constituants de grands ensembles régionaux entraîne partout la diminution de l’Etat-Nation. Plus la mondialisation s’accroit, plus l’Islam se propage ». Ömer Dinçer, un proche conseiller politique de Tayip Erdogan  

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05/08/2010

Le problème de la réforme en islam par le Dr. Sami Aldeeb

Sami Aldeeb Abu Salieh est professeur des Universités et directeur du Centre de droit arabe et musulman. Palestinien, arabe et chrétien, résident en Suisse, il est un des meilleurs spécialistes actuels de la Charia (le droit musulman). Ses ouvrages font référence. Nous reprendrons quelques uns de ses articles didactiques tirés de son blog "Savoir ou se faire avoir", qui pourrait être l'adage de l'Observatoire de l'islamisation.

Il nous parle aujourd'hui de l'épineux problème de la réforme en islam, et du travail délicat des réformistes libéraux dans le monde arabe :

"Nous l'avons dit dans le billet 7, le droit musulman est assimilé à un arbre. Il y a d'un côté les racines (ussul), et de l'autre côté les branches (furu').

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Les critiques qui sont adressées au droit musulman concernent principalement les branches: inégalité entre l'homme et la femme, inégalité entre croyants et non-croyants, absence de liberté religieuse, cruauté des sanctions pénales (lapidation, amputation d'un membre, etc...), son expansionnisme et sa doctrine de la guerre sainte qui vise ouvertement à conquérir le monde pour imposer l'application du droit musulman sur l'ensemble de la planète.

Les intellectuels libéraux musulmans, les mouvements féminites et les minorités religieuses dans les pays musulmans relèvent avec insistance ces problèmes. Mais leurs protestations et leurs critiques ont peu de chance à aboutir. Vous avez beau enlever les feuilles malades, d'autres feuilles malades ne tarderont pas à pousser. Vous pouvez couper quelques branches sèches, mais les nouvelles branches tombent malades â leur tour. On se retrouve en fait dans un cercle vicieux. On se rend vite compte que le problème n'est pas celui des feuilles ou des branches qui sèchent, mais c'est le problème des racines. Ce qu'on voit sur les feuilles et les branches n'est que le symptôme d'une maladie profonde qui ronge les racines.

Prenons un autre exemple. Les murs de votre maison se fissurent et le toit menace de vous tomber sur la tête. Vous allez tenter en premier lieu de mettre quelques planches et quelques clous. Mais vous vous rendez compte que les planches et les clous sont de peu d'utilité et que l'état de la maison se dégrade de plus en plus. Vous allez alors voir les fondations de la maison et examiner s'il n'y a pas une infiltration d'eau qui rongent la maison. Il vous faut alors assainir les fondations et les consolider, sans cela vos efforts sur les murs extérieurs seront vains.

C'est ce que font généralement les intellectuels libéraux musulmans, en s'attaquant non seulement aux branches et aux feuilles malades (symptômes extérieurs), mais aux racines du mal, à savoir les fondements du droit musulman. Il s'agit donc de mettre en question le concept même de la révélation, le Coran et la Sunnah, les deux sources du droit musulman. Évidemment, une telle mise en question n'est pas simple. Déjà si vous critiquez les symptômes (en dénonçant par exemple l'inégalité ou le manque de liberté religieuse), vous risquez votre tête. Que dire alors de la mise en question des fondements du droit musulman? On vous accusera de vouloir non pas guérir l'arbre, mais l'abattre. Et dans ce cas, on estimera qu'il est préférable de vous assassiner pour vous faire taire définitivement. Pour cette raison, les intellectuels libéraux musulmans agissent avec beaucoup de précaution.

Je me rappelle d'une discussion que j'ai eue avec un intellectuel arabe de passage en Europe. Il m'a affirmé avec conviction que tant que les musulmans croient dans le Coran comme parole de Dieu, aucun progrès social n'est possible dans les pays musulmans. Ce libéral a écrit de nombreux ouvrages. Je lui ai demandé de m'indiquer dans quel ouvrage il a dit cela. Et la réponse était la suivante: "Nulle part. Mais vous voulez ma mort? Celui qui oserait l'écrire dans les pays musulmans risque de se faire tuer, et sa famille sera réduite à la misère. Il faut encore cinquante ans pour oser le dire". Lire la suite

Pour aller plus loin : 

21:07 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réforme islam, droit musulman | |  Facebook | |

09/07/2010

Les Egyptiens convertis au chritianisme menacés de mort par l'Etat et les Cheikhs.

Sous-titrages aisément lisibles.

Ce qu'il faut retenir :

- L'islam officiel ordonne la mise à mort des apostats.

- Le ministère de l'Intérieur égyptien a rappellé dans la presse la justesse et la légalité de cette sanction. (min 2:12)

- Refus catégorique par les autorités de changer la religion des citoyens sur leur carte d'identité ("interdit pas la constitution").

- Les criminels accomplissant la sinistre besogne ne sont pas poursuivis par la "justice".

- Aucune fille née musulmane ne peut se marier avec un Chrétien.

15:11 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

04/06/2010

Chantal Brunel (UMP) a posé la première pierre de la mosquée de Roissy-en-Brie... parrainée par un islamiste notoire

Article actualisé le 6 juin 2010 à 23h09 -reportage réalisé à Roissy-en-Brie le 5 juin par Joachim Véliocas

 Said Ramadan Al-Bouti, est un "Grand savant" selon la député UMP Chantal Brunel qui soutient et finance sur sa "réserve parlementaire"  (source: Le Parisien du 06 février 2002) le "centre socio-culturel" de la mosquée de Roissy-en-Brie. Cette mosquée est justement parrainée par ce célèbre cheikh Syrien bien connu des spécialistes de l'islamisme. Le président (marocain) du Conseil Français(sic)  du Culte Musulman (CFCM) Mohamed Moussaoui présent également (à droite sur la 1ère photo) a remis un cadeau (un vêtement traditionnel) ) au cheikh Al-Bouti, qu'il n'a pas manqué de saluer avec respect. Des délégués consulaires du Liban, de la Syrie et du Pakistan -pays où l'islam est loin d'être modéré- étaient également présents. Qui parle "d'islam de France" ? Le président de l'association musulmane ACMRB, Mr Naserredine a remercié Al-Bouti pour son aide  ( "il a donné") , ainsi que de généreux donateurs étrangers qui veulent "rester anonyme"...

La collusion du CFCM avec l'islamisme moyen-oriental est dorénavant limpide et décomplexée : sa dissolution relève  de la sécurité publique tout autant que de notre souveraineté nationale : le géniteur du CFCM, Nicolas Sarkozy devra s'en expliquer.

Photos exclusives du 5 juin 2010 (utilisable avec mention de la source) :

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 Madame Brunel doit savoir que le Djihad est offensif en islam, car selon son "Grand savant' :

 

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Qui est-il  ?
                        

Muhammad Said Ramadan al-Bûti, né en Turquie en 1929, diplômé de l’université islamique de Al-Azhar, fut doyen de la faculté de loi islamique de Damas. A l'heure actuelle, il est le directeur du département des Croyances et Religions (Al-`Aqâ'id wal-Adyân) à l'Université de Damas. Autant dire que ses prises de positions font autorité dans le monde sunnite. Ses avis juridiques (Fatawas), consultables en arabe ou en anglais sur son site Internet, sont lus avec une grande attention chez les musulmans ayant fait souche en Europe.

                           
Dans son livre Islamistes, apologistes et libres penseurs ( Presses universitaire de Bordeaux, 2006) Ghassan Finianos -lui aussi syrien- professeur de pensée arabe à l’université de Bordeaux, présente de manière synthétique les principaux positionnements de Muhammad Said Ramadan al-Bûti à la page 71 :

« Comme chez les islamistes, l'islam, selon al-Bûti, est valable en tout temps et en tout lieu [1] ; il est facteur de force, car il est dogme (‘aqîda), éthique et code ( nizâm)[2] et non un phénomène social. Il est l’avenir de l’humanité[3], ce qui signifie qu’il n’est pas un legs (turât) [4] La sûrâ se substitue, chez lui, à la démocratie. Malgré son importance, il n’est pas, pour le gouvernant, une obligation stricte[5]. De plus, il ne concerne pas les masses populaires qui doivent obéir, sans jouir pourtant d’aucun rôle dans la vie politique[6]. Cela est contradictoire avec le libéralisme et le pluralisme politique[7]. Donc la souveraineté n’appartient qu’à Dieu, ou peut être à son représentant terrestre[8]. Al-Bûti justifie la violence en vue de la conquête du pouvoir et, par conséquent, de la propagation des valeurs de l’islam[9] 

 

Certains livres de Al-Bûti ont été traduits en français et ne laissent aucun doute sur la dangerosité de l'homme. A l'instar de son livre Fiqh as-Sîra édité par Dar-al-Fiker en 1995. A la page 187 nous pouvons lire:

 "Le Jihad désigne en son sens exact, la lutte pour la cause de Dieu et l'établissement d'une société islamique; le combat constitue en lui-même un aspect de cette lutte; il vise à fonder une nation islamique authentique. Quand à ses étapes: Le Jihad, comme nous l'avons vu, était au début de l'ère islamique, un appel à l'Islam impliquant la nécessité de résister aux difficultés et aux épreuves par la voie pacifique, cet appel s'accompagna au début de l'Hégire par le combat défensif rendu légitime, autrement dit par l'autorisation de répondre à la force par la force. A une étape suivante, l'Islam rendit légitime le combat de tous ceux qui empêchent la constitution d'une société islamique; en particulier les athées, les idolâtres et les polythéistes à cause de leur impossible intégration à l'Islam. Quand aux gens du livre, Ils peuvent coexister avec les musulmans à condition de se soumettre aux lois qui gouvernent la société musulmane et de s'affilier à la nation islamique en payant au gouvernement un tribu, l'équivalent de la zakat imposée aux musulmans. Cette dernière étape consacra la nécessité du Jihad dans l'islam sous la forme définitive en tant qu'un devoir imposé aux musulmans à toute époque, au cas où ils disposent d'une force armée suffisante. Dieu dit à propos de cette dernière étape du jihad 'Combattez ceux des incrédules qui sont près de vous. Qu'ils vous trouvent durs. Sachez que Dieu est avec ceux qui le craignent' [Coran Sourate IX ]Le prophète parle de cette étape du jihad en ces termes: "J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils disent: Il n'y a qu'un seul Dieu professant leur foi en un seul Dieu. Alors seulement auront-ils la vie sauve. Mais s'ils sont coupables, Dieu jugera de leur sort." 

 Sur son site Internet[10], al-Bûti répond aux questions des visiteurs voulant le consulter sur toutes sortes de sujets. A l’un d’entre eux il répond :

   « Si vous voulez dire que les masses doivent se gouverner par elles-mêmes, cela rentre en contradiction avec les règles de l’islam, car celui qui fixe les règles est seulement Allah et les lois islamiques[11] »

  A un autre, se présentant comme un étudiant étranger en France ne sachant si la charia l’autorise à pratiquer du sport avec des filles en short, al-Bûti répond :

  « Le consensus de la majorité des juristes sur la question est que la partie située entre les anches et les genoux est privée. Ainsi, si le pantalon recouvrant le genoux est permis, il n’est pas permis qu’un pantalon s’arrête au dessus [12]»

  Révélateur de l’abysse culturel séparant culture occidentale et islamique, le juriste interdit à toute personne non mariée d’écrire… des lettres d’amour.

Question d’un internaute : « Si vous essayez de vous marier avec quelqu’un, est-il permis de lui écrire des lettres d’amour ou des poèmes d’amour (exprimant vos sentiments ?) :

Muhammad Said Ramadan al-Bûti : «Ecrire des lettres d’amour avant le contrat de mariage n’est pas permis »

   A un autre, ne sachant quoi dire à sa sœur ne voulant pas porter le voile au prétexte que, selon elle, cela serait facultatif en islam, al-Bûti répond :

« Le chemin de la persuasion est de lui réciter les commandements d’Allah sur le voile pour les femmes dans les sourates (coraniques) Al-Nour et Al-Ahzab » 

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Trouvé sur le site officiel de Chantal Brunel :

                                  

: "J'étais présente, le dimanche 10 janvier, à la rencontre-débat organisée par l'Association Culturelle Musulmane de Roissy-en-Brie, devant plus de 1000 personnes, autour du Grand Savant (sic) El Sheikh Mohamad Saïd Ramadan EL BOUTI et en présence de l'Ambassadeur de Syrie en France (re-sic).J'ai ainsi pu livrer deux messages de fraternité et de confiance à la Communauté Musulmane."

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DISCOURS LANCEMENT PROJET CONSTRUCTION MOSQUEE ROISSY EN BRIE

 

 

Je suis heureuse d’être parmi vous cet après midi autour du projet de la mosquée de Roissy et je souhaite saluer les personnalités présentes :

                                                 

-         Monsieur le Président du CFCM, Mohammed MOUSSAOUI

-         Monsieur le Recteur de la Grande Mosquée de PARIS, Dalil BOUBAKEUR

-         Monsieur le grand savant, El Sheikh Mohamad Saïd Ramadan EL BOUTI (...)

                              

Le Président NASEREDDINE et la communauté musulmane de notre territoire savent combien je me suis impliquée pour la construction de notre mosquée.C’est un combat fort de mon 2e mandat. Lire le discours intégral

 

                                

Nous invitons les lecteurs de l'Observatoire de l'islamisation à faire part de leur indignation (35 000 visiteurs uniques en mai dernier) :

Bureau de Chantal Brunel :  6 rue Konrad Adenauer, 77 600 Bussy-Saint-Georges (pour une lettre courtoise, elle n'est pas censée connaitre Mr Al-Bûti et nous lui accordons le droit à la naiveté) tel : 01 60 06 35 27  fax : 01 60 06 58 97  mail : chantal_brunel@yahoo.fr

Enquête réalisée par Joachim Véliocas, directeur de l'Observatoire de l'islamisation- auteur de L'islamisation de la France. éditions Godefroy de Bouillon, 2006 et Ces Maires qui courtisent l'islamisme, éditions Tatamis, octobre 2010

 

20:59 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chantal brunel | |  Facebook | |

21/12/2009

Hani Ramadan confirme la nature totalisante de l'islam

Interrogé au cours de l’émission, Hani Ramadan (le frère) déclare :
« L’islam est une religion qui touche tous les domaines de la vie, y compris politique et économique, et ces principes, ils sont essentiels. Il n’y a pas cette séparation que l’on connait en Occident. Donc la globalité du message de l’islam est une réalité »

Rappel 1: Le 10 septembre 2002, Hani Ramadan avait publié dans Le Monde une tribune libre intitulée « La charia incomprise» où il affirmait que la lapidation « constitue une punition, mais aussi une forme de purification». Ses propos lui avaient valu une mise-à-pied par le tribunal administratif genevois.

Rappel 2 : Hani Ramadan avait affirmé en 2002 : " Tariq et moi sommes les deux faces d'une même pièce". Une face destinée à la communication externe, séductrice, l'autre affectée à la communication interne, garante de l'orthodoxie.

Rappel 3: Lire notre article L'axe Tariq Ramadan - Qaradawi , sur les liens idéologiques entre Tariq et le plus influent islamiste contemporain.

16:32 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hani ramadan, tariq ramadan, totalitarisme islamique | |  Facebook | |

08/12/2009

Epuration religieuse au Maroc : ça continue

Le rêve des Chrétiens au Maroc : débattre un jour de la présence ou non de clochers sur leurs églises.

LCI- dépêche 17h53  :

"Cinq ressortissants étrangers ont été expulsés récemment du Maroc pour "réunion non déclarée et prosélytisme évangéliste", selon la préfecture de police d'Oujda, dans le Nord-Est du pays. L'intervention des services de police a eu lieu "suite à des informations faisant état d'agissements douteux en relation avec le prosélytisme évangéliste, de nature à porter atteinte aux valeurs religieuses du royaume", a précisé un communiqué du ministère de l'Intérieur. Les perquisitions effectuées sur place "ont permis la saisie de plusieurs supports de prosélytisme, dont des ouvrages et des CD en arabe et en langues étrangères", ajoute le communiqué. En mars dernier, cinq missionnaires étrangers (quatre Espagnols et une Allemande) avaient été également expulsés alors qu'ils tenaient une "réunion de prosélytisme avec des ressortissants marocains", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur."

Maroc Hebdo rapportait l'année dernière le dernier cas évoqué :« Deux touristes français ont été arrêtés, le 31 mars 2008, dans un camping à Zagora, au sud du Maroc, en possession d’un nombre important de livres et de CD Rom en français et en arabe sur le christianisme. Ces étrangers sont soupçonnés de vouloir convertir la population locale. Selon la loi marocaine, ils risquent une peine de six mois à trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 à 500 dirhams pour avoir ébranlé la foi d’un musulman. »

Rappel 1 : l'article 220 du code pénal marocain interdit tout prosélytisme autre que l'islamisme.

Rappel 2 : un Chrétien ne peut obtenir la nationalité marocaine, c'est...constitutionnel. Quant au droit du sol, il est évidemment inexistant.

Rappel 3le conseil des Oulémas du Maroc condamne l’interdiction des minarets en Suisse, la considérant comme « une forme d’extrémisme et d’exclusion » et «contraire à l’image civilisée que les Musulmans se font de la Suisse».

Rappel 4 : Le Maroc ne reconnait pas la double nationalité. Chaque individu de la diaspora marocaine est un sujet du Roi.

« Je n’aimerais pas du tout que les Marocains fassent l’objet d’une tentative d’intégration car ils ne seront jamais intégrés. Ce seront de mauvais français. » Hassan II, 7/7, TF1, 16 mai 1993.                               

20:36 Publié dans 02- COMPRENDRE L'ISLAM, 23- MAROC | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maroc, évangélisme | |  Facebook | |

02/12/2009

Mohammed Moussaoui ambigu sur la burqa

"Aller maintenant dire que le port de la burqa est un signe d'asservissement ou d'abaissement, en tant que président du Conseil français du culte musulman, je me réserve le droit de ne pas me prononcer" (sic)

Déjà,  le Parisien dans son édition du 18.06.2009 rapportait :  "Le président du CFCM (Conseil français du culte musulman) Mohammed Moussaoui se dit «choqué» par le projet de commission d'enquête parlementaire sur le port du voile intégral" (resic)

Mohamed Moussaoui est membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH). (reresic)

  Ce professeur de mathématique de nationalité marocaine, président du Rassemblement des musulmans de France (plutôt des musulmans marocains en France) s'est vu propulsé à la tête de l'antinomique Conseil français du culte musulman. Pour tenter de masquer l'absurdité de l'intitulé d'un tel conseil regroupant des fédérations turques (Milli Gorus, CCMT,) algériennes (GMP) et marocaines (RMF), Mohamed Moussaoui va se faire naturaliser français de papier en catastrophe par la Ripoublique nous indiqua Le Monde du 23 juin dernier . C'est un peu gros mais aucun politique n'ose élever la voix contre cette mascarade, le terrorisme intellectuel de l' « anti-racisme » idéologique tétanisant les esprits.

  Le nouvel ambassadeur des injonctions de Mahomet (voir bio) conservera la nationalité marocaine et demeurera sujet du Roi Mohammed VI, comme le prévoit la législation du royaume chérifien…Alors qu'au Maroc, la constitution interdit toute naturalisation pour les Chrétiens, qui ose encore le rappeller ? Quant au code pénal marocain, son article 220 punit ceux qui viendrait promouvoir une autre religion que l'islam !

  Le nouvel homme fort de l'islamisation vient d'annoncer sa première mesure: recourrir à un Institut de formation d'imams marocains pour former les imams "de" France.

 

   Lorsque l'on connait l'islam officiel enseigné au Maroc, le malékisme, et ses ouvrages fondamentaux ( voir ce traité de droit, la base de l'école malékite marocaine, et cet épître enseignant le Jihâd offensif, tous deux enseignés dans les écoles islamiques de France) il y a de quoi s'inquiéter...

 

   Mohammed Moussaoui était, avant sa prise de poste à la direction du CFCM, l'imam de la mosquée El-Bukhâri à Avignon. Or, El-Bukhâri est une référence pour les islamistes (et tous les musulmans pratiquants) : il s'agit d'un des traditionistes ayant compilé les propos du "prophète" Mahomet rapportés par ses compagnons, dans des "Hadith Sahîh", soit des "traditions authentiques" ayant autant de valeur que les prescriptions du Coran chez tous les sunnites...ces hadiths "Authentiques" (Sahîh) n'ont jamais et ne seront jamais remis en cause par les juristes musulmans : il s'agit du coeur nucléaire de l'islam, y toucher reviendrait à créer une nouvelle religion, à créer une innovation blâmable (Bida').

A leur lecture, on comprend pourquoi l' "islam modéré" est une construction destinée à tromper les occidentaux :

« Celui qui abandonne sa religion islamique, tuez-le. » (Al Bukhâri , Al Sahîh  Volume 4, Livre 52, Numéro 260) 

« Si on vous ordonne de sortir faire le Jihâd, exécutez donc l’ordre. » ibidem Al-Bukhârî (1834)

                    

Les premières places du paradis vont aux djihadistes : "II y a au Paradis cent degrés que Dieu a préparés à ceux qui combattent à Son service. Entre l'un de ces degrés et l'autre se trouve la distance qui sépare le ciel de la terre" selon le même Sahîh de Bukhâri.                            

 

Sur la pédophilie et les mariages forcés :

 

Hadith, Sahih Bukhari 7:62:64
"Le prophète (Mahomet) l'a épousé (Aisha) quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."


Hadith, Sahih Bukhari 1:4:229

"Aisha a relaté : J'avais l'habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du prophète (Mahomet) et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."

Hadith: Volume 8, livre 73, N° 151
"Aisha relaté : J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du prophète (Mahomet), et mes amies (des petites filles de l'âge d'Aisha) avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"

Rapatrier  Mohamed Moussaoui dans son pays, fermer toutes les mosquées de sa fédération (RMF), sont des nécessités d'ordre public. Nous attendons les réactions des associations féministes.

Joachim Véliocas. Observatoire de l'islamisation.

13/07/2009

La mosquée selon Wikipédia

 

Maquette de la future Grande Mosquée de Strasbourg 

 Wikipédia est la plus grande encyclopédie mondiale, exclusivement basée sur un partage de connaissances en réseau, alimentée et surtout modérée par des spécialistes ou passionés, toute information erronée est corrigée rapidement...

Mosquée : "(...) Une mosquée est devenu plus qu’un lieu de culte ; elle sert d'institution sociale, éducative et politique : elle peut, ainsi, être accompagnée d’une médersa, d’un centre de formation, voire d’une université. Elle sert aussi de lieu de rencontres et d’échanges sociaux."

  Or quel est justement le terme qualifiant une religion ayant des prétentions politiques ? L'intégrisme.

  L'intégrisme n'est effectivement pas une dérive de l'islam, il en est une des principales caractéristiques. Ainsi toute compatibilité avec un système différent basé sur des consultations démocratiques et non théocratiques, sur un principe souverain monarchique ou républicain, sur un système communiste ou tout autre mode de gouvernance est inconcevable.

Autrement dit, la solubilité de l'islam en Europe est impossible.

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06/06/2009

Al-Azhar, l'université de l'islamisme mondial qui a aceuilli Barack Hussein Obama

 

   L’Université islamique d’Al-Azhar, institution multiséculaire formant des dizaines de milliers d’imams, confirma l’effectivité de la peine de mort pour les apostats dans  une fatwa (sentence religieuse) du 21 août 2007 . Cette sentence  condamna à mort un jeune de 25 ans, Mohamed Hegazy, et sa femme, qui ont embrassé le christianisme. La fatwa fut lancée par le recteur de la faculté d’études islamiques de la prestigieuse université, Mohammed Tantaoui...

Extrait du discours de Barack Obama le 4 juin à l'université du Caire :

   " Je vous remercie. Bonjour à tous. C’est pour moi un honneur de me trouver dans cette ville intemporelle qu’est le Caire et d’être reçu par deux institutions remarquables. Depuis plus de mille ans, Al-Azhar est un haut lieu de transmission du savoir dans le monde musulman et, depuis plus d’un siècle, l’université du Caire est une source de progrès pour l’Égypte. Ensemble, vous représentez l’harmonie entre la tradition et le progrès(...) Féru d’histoire, je sais aussi la dette que la civilisation doit à l’islam. C’est l’islam - dans des lieux tels qu’Al-Azhar -, qui a brandi le flambeau du savoir pendant de nombreux siècles et ouvert la voie à la Renaissance et au Siècle des Lumières en Europe." Le discours intégral.

  Dans mon étude L'islamisation de la France ( éditions de Bouillon, 2007), j'ai consacré un chapitre entier à exposer le contenu des enseignements de la plus prestigieuse université islamique sunnite du monde, qui n'a point été la cause de la Renaissance européenne...mais bien plutôt la cause de l'arriération du monde musulman : suite

Lire la suite

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05/04/2009

Confessions d'un Imam

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Recension par le blog  Nesher Riposte :

 

« Voilà enfin un grand érudit musulman qui se réveille et se révolte. Ancien diplômé de l’université islamique d’al-Azhar, docteur ès Lettres de la Sorbonne, Abdelrahman Marhaba ose bien briser le silence et condamner la dissimulation et la supercherie.

Dans ce livre, il confesse « ses tourments avec le Coran et avec le dieu du Coran ». Avec audace et probité il décortique « les vérités et les contre vérités qui empoisonnent et asphyxient la communauté musulmane depuis le VIIe siècle ».

Ce nouveau Voltaire de l’islam dénonce les contradictions, les horreurs ainsi que la barbarie dans le Coran. Cette rare voix, qui surgit enfin de l’intérieur de l’islam, augure un mouvement de sensibilisation sans précédent dans l’histoire de cette croyance. Il plaide pour une cure de désintoxication mentale de la communauté musulmane, si celle-ci souhaite sortir de sa sclérose et rejoindre la modernité et le progrès humain.

Politiquement incorrect, cet ouvrage constitue sans doute un événement majeur dans la contestation qui secoue l’islam. « Je ne fais, dit-il, que témoigner au moment où les vrais témoignages se font rares. Il faut que j’annonce ma vérité avant le départ, sans tenir compte des protestations, des injures et des accusations gratuites. »

L’auteur voudrait ouvrir la porte devant les chercheurs afin que les rênes échappent des mains de ceux qui les détiennent et que les libres penseurs puissent enfin sortir de leur mutisme sans craindre les forces de l’obscurantisme. Il voudrait surtout faire face aux prétendus prédicateurs zélés qui incitent le plus souvent les masses à assassiner des gens simples et des auteurs de bonne intention »

 

On notera dans la table des matières les chapitres et sous-chapitres suivant : 

Chapitre premier - Mon itinéraire : de la foi au doute
La période de la foi
2. La période de l’épreuve
3. La période de la contestation (ou la tornade)
4. La période de la recherche
5. La période de la rupture

Chapitre IV - Le caractère inimitable du Coran
I - Les musulmans et l’inimitabilité du Coran
II - Quel est ce caractère inimitable ?
i) Ibn al-Râwandî (mort 198 h./910 A. D.)
ii) Abd al-Masîh al-Kindî
iii) Abou Bakr al-Râzî
III - L’éloquence du Coran
IV - Où est l’éloquence dans le Coran ?
 
XV - La barbarie dans le Coran
1. Le Coran dénigre la confiance en soi
2. Le Coran méprise la dignité de l’homme
3. Le Coran détruit la liberté individuelle
5. Le Coran établit un statut esclavagiste de la femme
6. La barbarie à l’égard d’Allah
a. Le Coran place Allah au service de Mahomet
b. Le Coran divinise Mahomet
7. La barbarie du Coran s’étend aussi à d’autres domaines

Voir la table des matières complète, achat directement chez éditeur.

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17/11/2008

L'"interprétation" spécifique du Coran

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La violence abrogeante du Coran

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10/05/2008

"Nous conquerrons Rome"

Une information Bivouac-ID :

L’ancien ministre jordanien Ali Al-Faqir jure de conquérir l’Espagne et Rome et déclare: bientôt, l’Amérique et l’Union Européenne ne seront plus...

    Il y a trois semaines, nous vous présentions la vidéo d’un député du Hamas qui appelait à la conquête de Rome, par le prosélytisme ou par les armes. Aujourd’hui, c’est celle d’un ancien ministre jordanien qui appelle également à la conquête de Rome, de l’Occident, et du monde. Dans les deux cas, il ne s’agit pas d’illuminés sortis de nulle part, mais d’érudits musulmans exerçant ou ayant exercé des fonctions politiques, c’est donc à dire qu’il s’agit de gens respectables aux yeux de leurs concitoyens. Lire la suite
                                                                 
                                                            
    Et voici la vidéo du député du Hamas (organisation soutenue par "les Indigènes de la République") appelant à conquérir Rome :
                                                                       

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04/05/2008

Comprendre le Jihâd

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Collection Studia arabica ; n° 6
                               
Le mot jihâd, qui évoque souvent à lui seul tout le problème de la violence en islam, renvoie à l’un des obstacles majeurs de l’intégration de la religion musulmane à nos sociétés modernes. Mais qu’en est-il précisément de ce terme qui revient régulièrement à la une de l’actualité ?
   C’est à cette question complexe et passionnante que Johan Bourlard a tenté de répondre dans ce livre qui, tout en étant le produit de recherches effectuées dans le cadre universitaire, se présente dans un langage accessible au non-spécialiste.
   L’auteur dresse d’abord un aperçu du problème : définition du concept du jihâd, bref historique des mouvements musulmans intégristes, réactions occidentales face aux attentats terroristes perpétrés au nom de l’islam. Il présente ensuite une analyse du thème du jihâd dans les textes fondateurs de l’islam : le Coran (parole d’Allah), la Sunna (tradition musulmane fondée sur l’exemple de Mahomet) et la Sîra (biographie de Mahomet).
   Johan Bourlard jette enfin un œil critique sur quelques-unes des solutions apportées par les intellectuels contemporains pour tenter d’intégrer au mieux l’islam et plus particulièrement le jihâd dans la modernité.

   Johan Bourlard est licencié en traduction (Écoles d’Interprètes Internationaux - Université de Mons-Hainaut), licencié en histoire (Université Libre de Bruxelles) et détient un master en sciences des religions, orientation islam (Université Libre de Bruxelles).

Table des matières.

Prix : 20 €
Parution : mars 2008
ISBN : 978-2-85162-217-4
Description : 194 pages

                                      

 

Dans la même collection STUDIA ARABICA :
Le messie et son prophète (n° 1 & 2)
L’Orient chrétien dans l’empire musulman (n° 3)
Relations islamo-chrétiennes : bilan et perspectives (n° 4)
Pluralisme religieux, quelle âme pour l’Europe ? (n° 5)

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25/04/2008

Alexandre del Valle sur le marketing islamique

                             

   Alexandre del Valle lors de l’émission de Frédéric Taddei, « ce soir ou jamais », expliquant comment le positionnement extrémiste et jusqu’au boutiste des djihadistes terroristes, minoritaires,  produit par contraste l’image d’un islam modéré dans sa grande majorité (débouchant sur la conclusion hâtive d'un islam véritable parfaitement soluble dans nos démocraties).

                                 

   Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, il faut lire Alexandre del Valle. Ses ouvrages sur les guerres des balkans, la Turquie, le totalitarisme islamique, sont des mines d’informations, clairs et dont les prévisions se sont avérées -jusqu’à présent- justes.

 

   Le géopoliticien spécialisé dans l'islam politique réalise en ce moment un grand travail de sensibilisation en Italie, où vient de paraître une version italienne du "Totalitarisme islamiste à l'assaut des démocraties" adapté pour l'occasion.

 

   Sans ce chercheur, dont j'ai commencé à digérer les copieux ouvrages en 2001, il n'y aurait  sans doute pas eu d' Observatoire de l'islamisation. Pour autant, nos opinions peuvent diverger sur certains points et nous ne nous connaissons pas.

 

Joachim Véliocas.

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20/03/2008

Soufi ou Mufti?

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Présentation de l'éditeur
L'Islam se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Il lui faut choisir entre la figure emblématique du mufti, symbole d'une religion légaliste qui enferme le croyant dans les carcans des préceptes, et celle du soufi, animé davantage par la quête spirituelle, par une foi qui valorise davantage l'expérience du divin. Mais une telle mutation ne peut s'accomplir de manière immédiate et suppose de profonds changements des mentalités. Elle rencontre bien des oppositions et se heurte aussi aux textes sacrés eux-mêmes. A quel prix, à quelles conditions, la foi musulmane peut-elle vivre une forme d'adaptation, une inculturation dans la modernité ? Anne-Marie Delcambre examine ici les questions qui font problème, avec rigueur et compétence.

Biographie de l'auteur
Anne-Marie Delcambre, professeur d’arabe littéraire, docteur en civilisation islamique, primée par l’université Al-Azhar,  a publié notamment Mahomet, la parole d'Allah (Découvertes Gallimard), L'Islam (La Découverte) et aussi L'Islam des interdits et La Schizophrénie de l'islam, chez Desclée de Brouwer.

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13/02/2008

Al-Dhimma : le statut des juifs et des chrétiens en islam

   Rachid Yahou, chroniqueur sur le très intéressant site (kabyle) afrique-du-nord.com, nous éclaire sur le statut de dhimmi. Extraits :

                                         

 

   « La dhima est un accord conclu entre les gens du livre (les dhimis), chrétiens et juifs et les musulmans. Celui-ci accorde hospitalité et protection. Toutefois, une contrepartie est conditionnée. En effet, les juifs et les chrétiens doivent respecter la domination des musulmans.[…] lorsqu’un différent surgit entre un musulman et un juif, on fera appel à un notaire qui signifiera au deuxième cité qu’il est dans le tord le plus total et qu’il doit reconnaître son erreur car le musulman ne se trompe...jamais ! » Lire l’intégralité

                                                                  

 

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19/01/2008

Verset abrogeant (nâsikh), verset abrogé (mansûkh)

Très bonne synthèse d'une des clés essentielle de compréhension de l'islam, réalisée par le Blog Le chant du coq :    

"Pourquoi revenir sur cette règle de l’abrogation, dont j’ai déjà parlé précédemment ? Parce qu’elle constitue une clé absolument indispensable pour la compréhension du Coran et donc de l’islam. Si on ne connaît pas le sens de cette règle fondamentale, on ne peut qu’être déconcerté ou découragé devant les nombreuses contradictions présentes dans le livre saint des musulmans ; on risque également de se faire « rouler dans la farine » lors de discussions avec des musulmans rusés et/ou malintentionnés.

  Anne-Marie Delcambre consacre un bref chapitre de son dernier livre
[1]  à ce thème. Elle rappelle que « dans le cas de deux versets qui se contredisent, pour les spécialistes, le verset révélé en dernier abroge le verset révélé en premier ».

   Etant donné que dans le Coran les sourates ne sont pas classées dans l’ordre chronologique mais par ordre de grandeur décroissante (de la plus longue sourate à la plus courte, à l’exception de la première sourate), une question se pose inévitablement : en cas de contradiction entre deux versets, comment savoir quel est le verset révélé en dernier ?

   Réponse : « Il faut (…) se référer aux études des savants de l’islam pour connaître l’ordre chronologique ». Ceux-ci distinguent les sourates mecquoises (révélées à La Mecque entre 610 et 622) et les sourates médinoises (révélées à Médine entre 622 et 632).

   Le principe du verset abrogeant (nâsikh) et du verset abrogé (mansûkh) est contenu dans le Coran lui-même[...] Les premiers (tolérants) appartiennent à la période mecquoise, les seconds (violents) à la période médinoise."

Lire l'article complet 

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17/01/2008

L'Arabie Saoudite...finance nos mosquées

                                                                 

     «Soit on demande à des riches Saoudiens de nous construire des minarets, soit on modifie la loi de 1905 » Didier Leschi chef du bureau des cultes du ministère de l'Intérieur, cité dans Libération, 5 mai 2007.

                            

 

    Nous avions dénoncé cette alternative piégée, ce chantage odieux du "monsieur Islam" de l'UMP dans une note

                                          

 

Le mardi 8 octobre 2002 Nicolas Sarkozy recevait officiellement le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Abdallah Turki. Voici un extrait du communiqué officiel de l'Intérieur commentant le rendez-vous :

"les soutiens financiers apportés par la Ligue islamique mondiale pour aider à la pratique du culte musulman sont possibles"

 

Lire notre article sur La Fondation des oeuvres pour l'islam de France...dont le financement va être réalisé en partie par les monarchies du Golf.

 

                                                                                                   

   Lire aussi cet extrait  tiré de L’Arabie Saoudite ou le premier Etat islamiste, par le géopolitologue Alexandre del Valle :
                                   
   « L’Arabie est ainsi revenue en force depuis quelques années, principalement en région parisienne, notamment à travers les Mosquées d’Evry et surtout de Mantes-la-Jolie, gérée par l’imam Ali Berka soutenues par le Bureau de la Ligue Islamique Mondiale. En dehors de la Région parisienne, Riyad est à l’origine de la grande mosquée-centre islamique de Lyon, la plus grande de France, avec une capacité de 2600 places. Riyad a récemment présenté aux autorités françaises de très gros projets de mosquées dans la Région parisienne et dans le sud de la France, où les responsables saoudiens étudient un projet de grande mosquée-capitale comparable à celle de Lyon. La monarchie wahhabite est également présente à travers les mosquées d’Hérouville-Saint-Clair, dans le Calvados, Lille-Sud, Al-Huda à Bordeaux, etc, et est à l’origine de “ l’Institut Européen des Sciences Humaines ” (IESH) de Saint-Léger-du-Fourgeret, inauguré en octobre 1992, l’un des principaux centres de formation d’imams fondamentalistes en Europe. La plupart des professeurs de l’IESH est issue de la mouvance des Frères, exemple typique de la collaboration entre le pôle saoudien et celui des Frères-musulmans.
L’Arabie saoudite finance également, conjointement, avec le Maroc, la Mosquée d’Evry, la mosquée de Mantes-la-Jolie, et appuie une autre institution gérée par des Marocains, et fondée en décembre 1985, sous les auspices de la Ligue islamique mondiale, la Fédération Nationale des Musulmans de France (FNMF), principale composante, avec l’UOIF des Frères musulmans, de l’actuel Conseil Français du Culte musulman. »
Lire l’intégralité de l’article
                                           

   Pour aller plus loin, lire le chapitre IX du livre L'islamisation de la France (éditions de Bouillon) "L'islamisme Saoudien à l'assaut de la France". Outre une analyse du Wahhabisme, de ses réseaux associatifs et ramifications françaises, s'y trouve une description détaillée des intérêts financiers français en Arabie Saoudite. 

Joachim Véliocas, janvier 2008.

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23/12/2007

Les circonstances atténuantes du viol en islam : un tabou à 10 000 euros

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    Alors que Philippe Vardon vient d’être condamné à 10 000 euros d’amende pour avoir fait un lien entre la recrudescence des agressions verbales et sexuelles à l’encontre des françaises et l’islamisation, dans un tract édité par les Jeunesses identitaires, réaliser une mise au point objective sur la question parait nécessaire.

  A moins d’habiter les beaux quartiers de Paris,  ne pas avoir connu dans son entourage des filles insultées ou agressées par des allochtones relève du mystère statistique. Il est de notoriété publique que les filles vivant en banlieue ne peuvent s’habiller « à la française », soit en jupe, sans risquer de se faire au mieux traitées de « putes » (kahda), au pire d’être agressées.

    Ce phénomène, général en Europe dans les pays colonisés, prend ses sources directement dans l’islam radical. Le lundi 17 décembre 2007, Rima Elkoury, journaliste canadienne au magazine La Presse, dans un article intitulé Du voile et du viol s’étranglait de ce qu’on enseigne dans les « centres culturels musulmans » :

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