26/03/2013
Magdi Cristiano Allam quitte l'Eglise, dégouté de son attitude face à l'islamisme
L'Eglise dont les évêques inaugurent les mosquées, refusent d'interdire la burka, défendent les prières de rues (Mgr Podvin), défendent les minarets en Suisse, refusent tout débat politique sur l'islam (CEF), récitent la Shahada (cardinal Barbarin), inaugurent des centres de propagande Wahhabitte à Vienne (cardinal Tauran) etc. ...est devenue l'Eglise collaborante avec l'islamisme.
Magdi Cristiano Allam (bio), ancien directeur de la rédaction du Corriere della Sera, égyptien et musulman d'origine converti par Benoit XVI en 2008, acte héroique mettant sa vie en danger, député européen, explique sa position dans le quotidien italien Il Giornale.
Extrait:"Ce qui m'a le plus éloigné de l'Église, c'est le relativisme religieux et en particulier la légitimation de l'islam comme vraie religion, d'Allah comme vrai Dieu, de Mahomet comme vrai prophète, du coran comme texte sacré, des mosquées comme lieux de culte. Et cette folie caractérisée et suicidaire qui a poussé Jean-Paul II à embrasser le coran le 14 mai 1999, celle qui a poussé Benoît XVI à mettre la main sur le coran et à prier en direction de la Mecque à l'intérieur de la Mosquée Bleue d'Istanbul le 30 novembre 2006, et qui a incité François à exalter les musulmans qui «adorent le Dieu unique, vivant et miséricordieux.» Lire l'article intégral.
Rome, le 14 mai 1999 : le pape Jean-Paul II reçoit une délégation irakienne composée de musulmans - dont un imam - et de catholiques. «À la fin de l'audience, le Pape s'est incliné devant le livre saint musulman, le Coran, présentée par la délégation, et il l'embrassa comme un signe de respect. La photo de ce geste a été projeté à maintes reprises à la télévision iraquienne et elle démontre que le Pape n'a pas seulement conscience de la souffrance du peuple irakien, mais qu'il a également beaucoup de respect pour l'Islam ».Témoignage du patriarche chaldéen catholique Raphaël présent ce jour-là dans la délégation.
L'Eglise ne voulant toujours pas comprendre, se vautrant dans la collaboration avec l'islamisme, ose s'étonner que les jeunes se dirigent de plus en plus vers les communautés traditionnalistes comme la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X qui reste la seule branche saine de l'Eglise refusant toute concession aux sirènes du politiquement correct. Voir notre dossier.
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25/11/2012
Mireille Valette : "La détestation de nos sociétés par les islamistes va jusqu'au crime."
Mireille Vallette, journaliste suisse, "socialiste féministe" rappelle Le Temps , vient de publier « Boulevard de l’islamisme L’essor du radicalisme musulman en Europe illustré par l’exemple.»* Pour elle, cet essor est un risque majeur pour les démocraties. Nous [la revue des rationalistes arabes qui a originellement publié cet entretien] lui avons posé quelques questions à ce propos.
Interview réalisée par Hamid zanaz / Essayiste algérien/ auteur entre autres de ‘ l’impasse islamique, la religion contre la vie » et « l’islamisme vrai visage de l’islam »
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18/10/2012
Malek Chebel gêné par Rémi Brague rappelant qu'il n'y eut jamais d'universités en terre d'Islam
Lors d'une conférence organisée à Science-po en avril dernier, le professeur de philosophie et de pensée arabe Rémi Brague (bio) a repris l'apologète de l'islam Malek Chebel (bio) quand celui-ci a voulu utiliser la terminologie habituelle islamique pour désigner les juristes de la charia ("savant"; "théologiens") et lui a rappelé au passage qu'il n'y avait aucune équivalence en terre d'Islam des universités européennes où on enseigne les sciences profanes (philosophie, sciences humaines, sciences dures) depuis le XIIIème siècle. Les dites "universités" du monde musulman, rappelle Brague, n'enseignaient que le droit islamique. C'est encore le cas aujourd'hui à l'université Abdelkader de Constantine, Qarawine à Fez ou Al-Azhar au Caire, où on apprend exclusivement le droit musulman, la Charia.
"Où et quand ?" demande le professeur Brague. Il reprend ensuite la définition toute personelle de Chebel voulant faire passer la medersa Al-Azhar pour une université.
"Où et quand y-a-t-il des universités où on enseigne les sciences profanes en dehors de l'Europe chrétienne à partir du XIIIème siècle?"
Chebel, acculé, est obligé d'admettre que l'enseignement de la philosophie et des sciences en terre d'islam durant le Moyen-âge était seulement un fait privé d'individualités et non un enseignement institutionnalisé.
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17/08/2012
Déclaration de Bruxelles de l'ICLA pour la sauvegarde des libertés civiles face à la charia
Le moment fort de la Conférence Internationale pour la Liberté d’Expression et les droits de l’Homme tenue le 9 juillet 2012 fut la lecture et la signature de la Déclaration de Bruxelles qui établit une ligne d’action stratégique contrant le programme islamique d’imposition mondiale de la Charia.
Alain Wagner (France) présente le document, Ned May (USA) lit le texte de la résolution.Elisabeth Sabaditch-Wolff (Autriche) lit les huit mesures exigées de nos gouvernements.
La signature de ce document marque de commencement du Processus de Bruxelles, une initiative inscrite dans la durée qui à pour but de protéger la Liberté d’Expression, les droits de l’Homme et la Démocratie des actions destructrices des promoteurs de la Charia.
Pour en savoir plus: http://www.libertiesalliance.org/
12:49 Publié dans 01 - COMMUNIQUES, 25- REFLEXIONS, ANALYSES, 30- RESISTANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
08/08/2012
Conférence d'Alain Chouet (ex directeur de la DGSE) sur les révolutions islamiques en cours
"Quand je suis allé pour la première fois en Syrie en 1966, le pays était encore politiquement dominé par sa majorité musulmane sunnite qui en détenait tous les leviers économiques et sociaux. Et les bourgeois sunnites achetaient encore – parfois par contrat notarié – des jeunes gens et de jeunes filles de la communauté alaouite dont ils faisaient de véritables esclaves à vie, manouvriers agricoles ou du bâtiment pour les garçons, bonnes à tout faire pour les filles."
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19/07/2012
Discours de l'eurodéputé Magdi Allam à la conférence de Bruxelles de l'ICLA
Discours du député européen Magdi Allam, ex directeur du quotidien italien Corriere della Sera, lors de la conférence de l'Alliance internationale sur les libertés civiles. (ICLA)
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Déclaration de Bruxelles pour la sauvegarde des libertés individuelles et des droits humains (ICLA)
L' Alliance Internationale des Libertés Civiles (ICLA), le 9 juillet 2012, tenait une conférence à Bruxelles où spécialistes et universitaires ont travaillé sur la défense de nos libertés fondamentales menacées par l'islam. Le site internet de l'ICLA se trouve ici.
"Déclaration de Bruxelles pour la sauvegarde des libertés individuelles et des droits humains
Conférence internationale pour la liberté d’expression et les droits humains :
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30/04/2012
Le moraliste BHL vit-il entouré de livres islamistes ?
(rediffusion d'une note de janvier 2011)
BHL voulait s'insurger contre les Assises sur l'islamisation en convoquant des grands penseurs musulmans comme preuve de "grandeur et douceur" de l'islam, sans les avoir lu de toute évidence. Car ses références lumineuses auraient aujourd'hui lapidé Sakineh, condamné les apostats, fait fermer les salles de concert et déclenché le djihâd contre les Etats non-musulmans...On ne s'improvise pas islamologue.
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08/09/2011
Le quotidien polonais Nasz Dziennik interroge Joachim Véliocas
Nasz Dziennik est un quotidien catholique polonais tirant à 200 000 exemplaires. La journaliste Anna Bałaban a longuement interrogé le directeur de l'Observatoire de l'islamisation sur les raisons de la progression de la présence musulmane en France. Un phénomène étonnant vu depuis la Pologne où la France reste la fille ainée de l'Eglise:
Anna Bałaban: La culture religieuse musulmane semble s’épanouir en France… Comment est-ce possible ?
Joachim Véliocas: C’est une question bien complexe. Il faudrait revenir dans le passé. Dans les années 60, sous la pression du patronat qui voulait être moins dépendant de la puissance des syndicats de gauche et sous-payer la main d'œuvre, l'immigration de travail a commencée à être soutenue sous le président Pompidou, puis cette immigration qui devait être passagère s'est installée durablement de par la loi du "regroupement familial" imposée par la charte sociale européenne du Conseil de l'Europe en 1973, Giscard d'Estaing fut contraint en 1976 par le Conseil d'État à renoncer à son projet de suspendre l'immigration familiale afin de se conformer au nouveau droit européen. Aujourd'hui, un travailleur Africain avec un salaire minimum peut faire venir toute sa famille, beau-père compris, la Convention européenne des droits de l'homme le garantie. En France, chaque année et ce depuis les années 80, 200 000 titres de séjours automatiquement renouvelables tous les 10 ans sont distribués. Autre porte d'entrée, les visas courts séjour, permettant aux migrants d'entrer légalement, mais de rester illégalement une fois leur droit expiré.
- Et les Français se rendent compte de cet état de choses ? L’acceptent-ils ?
- Les médias ne parlent que des titres longs séjours et occultent systématiquement les visas courts séjours (presque 500 000 par an pour le Maghreb et la Turquie). Si les Français lisaient ces chiffres dans les journaux ils seraient effrayés, mais ils sont soigneusement camouflés. Aujourd'hui, seul 7% des 200 000 titres de séjours distribués vont de paire avec un contrat de travail, et dans les cités de l'immigration le chômage atteint 40 %. Les volontaires pour aller travailler dans les chantiers sont surtout les Portugais et les Polonais.
- L’islamisation progresse, mais comment l’expliquer dans la situation où 90% d’habitants sont toujours des non-musulmans ?
- Il faudrait citer plusieurs facteurs. D’abord, c’est l'abandon de l'apostolat dans l'église de France, au nom d'un dialogue interreligieux mal compris. On sait bien que cela n’a pu qu’entraîner des abandons de l’Église par les fidèles. Puis, c’est l'impossible assimilation culturelle non pas d'individus, mais de groupes ethniques et musulmans concentrés territorialement. À cela s’ajoute l'excellent travail des missionnaires de l'islam. On ne peut négliger non plus la profusion de nouvelles mosquées, voulues, contrôlées et financées par le Maroc, l'Algérie et la Turquie. Enfin il faudrait mentionner aussi le maintien dans leur culture d'origine des jeunes dès l'école primaire, par les "ELCO", enseignement de langue et culture d'origine, par des enseignants dépêchés par les pays d'origine afin de transmettre l'arabe et l'islam dans nos écoles publiques...
- Voyez-vous une solution face au phénomène ?
- Je suis assez pessimiste, les médias sont verrouillés, il n'y a pas de représentation du peuple proportionnelle à l'assemblée nationale, les partis alternatifs au système actuel n'ont pas assez de crédibilité et de cadres sérieux. Seuls des évènements exceptionnels pourraient provoquer un sursaut. En tout cas, la seule manière d'inverser la vapeur est de sortir des institutions européennes qui nous imposent des demandeurs d'asiles, des regroupement familiaux, une ouverture des frontières et qui nous interdisent des expulsions groupées, cela nous conduisant à devenir une minorité sur notre sol dans moins de 50 ans.
- Suggérez-vous que la France doive sortir de l’Union européenne ?
- Il ne faut pas sortir de l'intégralité des institutions européennes, mais ne plus reconnaître des organismes étrangers comme la Cour de Justice de l’Union européenne qui par exemple dans un avis du 22 juin 2010 limite fortement, en vertu du système Schengen et de la libre circulation, la possibilité d’opérer des contrôles frontaliers dans une bande de 20 kilomètres pour lutter contre l’immigration illégale. La Cour européenne des droits de l’homme ne doit pas imposer non plus ses arrêts délirants à notre pays, comme par exemple l'obligation de maintenir sur notre sol des délinquants étrangers. Plus généralement, les politiques relatives à l'immigration doivent rester des compétences nationales, depuis les traités d'Amsterdam et de Lisbonne, les peuples de l'UE sont dépossédés de leur souveraineté en la matière.
- Une nouvelle évangélisation, pourrait-elle sauver la France ?
- Certes, mais les jeunes Français sont loin de renouer avec leur foi catholique. Ils se sont laissé posséder par le matérialisme, l'individualisme et l'hédonisme. on se regroupe par tribus sociales (se basant sur la musique, un style vestimentaire etc.), 90% des baptisés ne vont à la messe que pour les mariages et les enterrements... La France est aujourd’hui complètement laïcisée. D'ailleurs, il n'est pas possible d'entrer dans les banlieues musulmanes parler du Christ : le prosélytisme des "infidèles" est interdit en islam...des évangélistes viennent de se faire agresser la semaine dernière dans un quartier de Nice !
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31/08/2011
Alain-Gérard Slama enfin lucide sur l'islam et l'immigration
Lu dans Le Figaro du 31 août, chronique de A-G Slama intitulée "Islam-Occident: la nécessité d'une vision" :
"Des millions de musulmans attirés par la recherche de meilleures conditions de vie, sont devenus citoyens de plein droit en Europe. Ils revendiquent le même droit en Allemagne. Parmi eux, beaucoup, sinon la plupart, ne sont pas pour autant devenus des citoyens à part entière, compte tenu de leur attachement à une religion dans laquelle Dieu et César, le droit divin et l'Etat, la communauté et la société ne font qu'un. L'intégration à un modèle laique de fidèles qui se définissent par rapport à leur seule religion, et pour lesquels ceux qui ne partagent pas leur croyance sont des infidèles n'est certes pas une mission facile; elle reste pensable quand il s'agit de minorités éduquées, désireuses de se plier aux lois du pays d'accueil. Elle devient impossible quand elle se heurte au grand nombre"
Jusqu'en 1998, Alain-Gérard Slama a été le titulaire de la direction d'études de culture générale à Sciences Po (IEP de Paris). Jusqu'en 2007, il y a été professeur d'histoire des idées politiques et il y est toujours maître de conférences en Droit et en Littérature. Il a été par ailleurs directeur d'études au Collège interarmées de défense (École de guerre) de 1993 à 1996.
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26/07/2011
Oslo : la faute au "fondamentalisme Chrétien" (Guidière) ?
addendum 26/07 : Mathieu Guidière se contredit sur RMC : "(Avec Anders Behring Breivik) on n'est plus dans le fondamentalisme, on est dans le terrorisme"
::Communiqué de Joachim Véliocas, directeur de l'Observatoire de l'islamisation::
(actualisé 01:11 le 26.07.2011)
Ce matin, dans Le Figaro, j'ai lu l'article de Mathieu Guidière, titulaire de la chaire "islamologie et pensée arabe" à Toulouse II, dont j'apprécie habituellement les tribunes et entrevues qu'il donne dans les médias, et regrette de n'avoir pas encore eu le temps de lire ses ouvrages.
Avant de lire mes remarques, il est important de lire en entier son article.
Voici les passages qui m'ont fait bondir , tout comme beaucoup de lecteurs du Figaro dans les commentaires :
"Breivik représente, selon moi, un nouvel avatar du terrorisme global, celui du fondamentalisme chrétien né en réaction aux attaques du 11 septembre 2001. (...)Les années Bush ont mis le paradigme médiéval à la mode, c'est-à-dire qu'elles ont privilégié une approche religieuse et dichotomique du monde, une logique conflictuelle: la civilisation musulmane contre la civilisation chrétienne. Sauf que le fondamentalisme chrétien est le pendant du fondamentalisme islamiste. Les uns et les autres affichent la même terminologie, les mêmes concepts, les mêmes référents historiques, en l'occurrence l'époque des croisades."
Je comprends ce que veut dire Guidière: Bush a donné une orientation simpliste et dangereuse à la mouvance neo-protestante américaine, dont il a manipulé les émotions en ne lésinant pas sur la désinformation pour emporter l'adhésion de son peuple dans ses aventures guerrières. Il a commis la faute d'instrumentaliser le référentiel passé catholique des croisades pour légitimer ses guerres expansionnistes (propres à tout empire), dans une logique de "guerre juste" et "totale" qu'a très bien explicité le penseur Carl Schmitt (1888-1985). Mais pourquoi, pourquoi employer le terme ambivalent de "fondamentalisme chrétien", qui pourrait donc englober dans l'esprit moins clarvoyant des lecteurs des catholiques traditionnalistes ou même le Pape dont le conservatisme est plus que brocardé dans les médias ? Guidière aurait pu préciser qu'il ne parle que d'une partie des seuls protestants, plus précisemment sa tendance "évangélique/Born again" américaine (et encore sa frange dure) car c'est justement à cause de ce flou entretenu (souvent involontairement) que les Chrétiens d'Orient (Maronites, Coptes, Melkites, Assyro-Chaldéens) sont amalgamés aux va-t-en guerre Bushistes ! Les conséquences de cet amalgame ont des répercussions moins tragiques pour les catholiques d'Europe, Dieu soit loué, mais le fait est que la condamnation du Pape lors de l'intervention américaine en Irak a eu beaucoup moins d'echos que la déclaration tonitruante de "croisade" par Bush. Concernant la peur d'une -supposée ou réelle - invasion/islamisation du continent européen, même la très traditionnaliste Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X de Mgr Lefebvre (+1991) propose sur l'immigration des solutions équilibrées , évoquant une prudente limitation tout en posant la nécessité du co-développement par la plume de l'Abbé Cellier dans un ouvrage récent. Voilà pour la droite de la droite de l'Eglise !
Maintenant si on veut être rigoureux sur le profil de l'assassin il convient de préciser que :
1- Il n'allait JAMAIS à la messe ou au culte, ce qui fait désordre pour un fondamentaliste non ? Ses références à la Chrétienté sont uniquement culturelles et idéologiques. Ainsi on peut lire dans son mémoire que : "Puisqu'il s'agit d'une guerre culturelle, notre définition d'être chrétien n'implique pas nécessairement d'avoir une relation personnelle avec Dieu ou Jésus(...)Donc on n'a pas besoin d'avoir une relation personnelle avec Dieu ou Jésus pour se battre pour notre héritage culturel chrétien. Il vous suffit de vous considérer comme Chrétien-Agnostique ou Chrétien-athée" (SIC)
2- Par contre il fréquentait assidument sa loge maçonnique. Maître à la loge de saint Jean Saint-Olaf aux trois colonnes, Ivar A. Skar, grand maître de l’Ordre norvégien des francs-maçons (Grande Loge de Norvège) vient de l'en exclure. Breveik salue dans ses écrits le "rôle vital dans la société" de la maçonnerie. Et c'est là que la référence graphique et idéologique aux Chevaliers des Templiers devient limpide. En effet, des tendances non marginales de la Franc-maçonnerie ont depuis longtemps revendiqué l'héritage de l'Ordre décimé par Clément V, voyant dans la condamnation de son dernier chef (Jacques Molay, 1314) par l'Eglise une injustice à venger. Les premières traces de ce courant "neo-templier" sont apparues en Allemagne, considéré par les experts comme la quatrième source de la Franc-maçonnerie, ayant notamment alimenté la symbolique des rites supérieurs à la maçonnerie de base (dite bleue) , dès le grade "Rose-Croix" . Explicite, le grade du 17eme degré s'appelle "Chevalier d'Orient et d'Occident". Dans un discours du 8 avril 1839 l'officier du Grand-Orient de Bainville a dans la Loge des chevaliers de la Croix expliqué que" l'ordre maçonnique est une émanation de l'Ordre du temple , dont vous connaissez l'histoire et les malheurs, et il ne peut pas être raisonnablement autre chose" (désolé pour la datation ancienne mais il s'agit d'une illustration). Encore plus vérifiable (BNF) et officiel, on citera Le Globe, initiations maçonniques (Paris, 1839) où on lit " l'ordre maçonnique fut établi dans le XIV eme siècle par des membres de l'Ordre du Temple, d'obédience du grand-prieuré d'Ecosse". La maçonnerie se solidarise avec l'ordre proscrit par l'Eglise, dont les aveux des membres issus des procès verbaux présentés en son temps par Michelet (grand historien de l'Institut, FM) font apparaître des négations de la divinité de Jesus ou de sa crucifixion. L'incompatibilité totale de la Franc-maçonnerie avec la foi catholique s'exprime clairement dans le grade du Chevalier Kadosch (saint, purifié, consacré en hébreu), correspondant au 30 eme degré Ecossais ancien (aussi appelé chevalier de l'Aigle) où le rite prévoit un costume de chevalier templier que revêt l'initié (La revue de référence "Tuileur de l'Ecossisme" édité chez Delaunay en 1821 parle de ce grade comme "le nec plus ultra de la Maçonnerie Templière"), poignard en main, où il doit prononcer le mot Nekam ("vengeance" en hébreu à l'encontre de la papauté) et répondre à l'injonction " Foule au pieds cette image de la superstition, brise la" ...correspondant à un crucifix placé à même le sol...voilà pour le rapport avec le catholicisme qui a par ses papes condamné l'appartenance à la Franc-maçonnerie dans pas moins de douze encycliques.
"Breivik s'est d'ailleurs qualifié de «templier»" Guidière, Figaro du 25.07.2011
Représentation imaginaire de Jacques de Molay datant du XIXe siècle, référence obsessionelle de la Franc-maçonnerie... le site internet de Franc-maçonnerie Magazine fait de la publicité pour un ouvrage maçonnico-ésotérique sur les Templiers. Et pour les démagogues qui voudraient établir un parallèle entre les Croisés d'hier (logique initiale de défense d'un territoire occupé) avec les Djihadistes de tout temps (logique de conquête), on les orientera vers les travaux de René Grousset de l'Académie fançaise ou ceux du professeur Jacques Heers, un des meilleurs médievistes contemporain.
Pourquoi Guidière occulte toute cette facette de l'existence de Breveik qui devait l'occuper plusieurs fois par mois, qui a dû alimenter son imaginaire symbolique et surtout idéologique ? Guidière en balayant d'un revers de main une telle manne explicative laisse pantois...
3- Faire un parrallèle symétrique entre un "fondamentalisme Chrétien" qui renvoit au fondement des textes de l'Evangile emplis d'amour (y compris pour ses ennemis !) et un "fondamentalisme islamiste" (Guidière n'a pas le courage d'écrire "fondamentalisme islamique" ou musulman) qui renvoit au texte coranique et à la Tradition du hadith dont on n'ose relever le nombre d' occurences du mot combat (qital) contre les Juifs et Chrétiens (versets de l'épée, abrogeants) et où on chercherait en vain le mot "amour" de Dieu pour les hommes, dénote au mieux un manque de rigueur intellectuelle, au pire une sournoise christianophobie...
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation, 25 juillet 2011
Dernier livre paru : Ces maires qui courtisent l'islamisme, Tatamis, 2010
08:24 Publié dans 01 - COMMUNIQUES, 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guidière, mathieu, mathieu guidière | | Facebook | |
14/02/2011
Les musulmans ont-ils le droit d’apostasier en France ?
Lu sur Enquête et Débat (extrait) :
"Apostasier signifie changer de religion, soit pour une autre religion, soit pour devenir athée. Il est très consensuel aujourd’hui en France de défendre la liberté de conscience, donc le droit à tout être humain de passer librement d’une religion à une autre, voire d’abandonner sa religion. Or personne ne semble être au courant que ce droit fondamental et intrinsèque de notre République est nié officiellement aux musulmans, qui se retrouvent enfermés, qu’ils le sachent ou non, dans l’islam, dès lors qu’ils sont nés musulmans ou même s’ils se convertissent à l’islam. Une information qui remet fondamentalement en cause la relation de la République avec l’islam.
Tout est parti d’un passage d’un livre paru aux Presses Universitaires de France en 2004, et qu’aucun observateur n’a relevé :
« Ce n’est pas un hasard si la mention du droit à changer de religion, dans la charte donnée à signer aux parties prenantes de la Consultation mise en place par Jean-Pierre Chevènement pour créer une instance représentative de l’islam, a suscité une vive réaction de la part de l’UOIF qui en a obtenu le retrait.
[note de bas de page] Déclaration d’Alain Billon, conseiller de Jean-Pierre Chevènement, Islam de France n°8, 2000 : “Le maintien de la mention initiale explicitée et isolée au “droit de changer de religion” a été considéré par eux comme inutile et blessant. Cette objection a été jugée fondée. [fin de la note] [...]
[note de bas de page 25] Le Conseil européen de la fatwa et de la recherche recommande ainsi aux musulmans d’Europe “d’œuvrer inlassablement en vue d’obtenir des pays dans lesquels ils résident la reconnaissance de l’islam en tant que religion, ainsi que l’exercice – pour les musulmans en tant que minorité religieuse à l’instar des autres minorités religieuses – de tous leurs droits relatifs à l’organisation de leur statut personnel en matière de mariage, de divorce et d’héritage. Il justifie ainsi la condamnation à mort pour celui qui “affiche son apostasie” : “Sa mort vise en fait à protéger la religion et la société [il faut entendre : communauté] de ses méfaits. [...] Les intérêts de l’Etat et de la société [communauté] prévalent sur l’intérêt individuel personnel. Cette question est en vérité similaire à ce que les lois modernes qualifient de “haute trahison”, à la suite des préjudices qui en découlent pour l’intérêt général.” (Recueil de fatwas, série n°1, Youssouf Al Qaradawi, préface et commentaire de Tariq Ramadan, Tawhid, 2002). Le Conseil européen de la fatwa et de la recherche, basé à Londres, a été créé en 1997 à l’initiative de l’UOIE, équivalent européen de notre UOIF, dont Youssouf Al Qaradawi est le maître à penser. »
L’islam en France, PUF, 2004, pp.24-25Enquête et Débat a interrogé un responsable de la Grande Mosquée de Paris sur cette question importante VOIR
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23/01/2011
Entretien avec Masri Feki sur la situation des Coptes en Egypte
Masri Feki, natif du Caire, est chercheur en géopolitique à Paris 8 et auteur de plusieurs ouvrages sur le Moyen-Orient.
- Joachim Veliocas : Masri Feki (son site), vous êtes le fondateur du Middle East Pact, un groupe de pression basé à Paris œuvrant au rassemblement des communautés du Moyen-Orient, en particulier les minorités, autour d’un pacte politique régional. Pouvez-vous nous en dire plus ?
- Masri Feki : Notre projet associatif a pour origine une conviction dans la diversité de la région moyen-orientale. En effet, le Moyen-Orient est loin d’être un bloc monolithique arabo-musulman. Il constitue, au contraire, une mosaïque de cultures et d’ethnies, néanmoins fortement dominée par l’islam arabo-sunnite depuis quatorze siècles. Dans chaque pays de la région, il existe des minorités. Elles peuvent être ethniques : les Kurdes ou les Turkmènes en Irak et en Syrie. Elles peuvent être religieuses : les chrétiens en Syrie ou en Jordanie. Elles peuvent être à la fois ethniques et religieuses : les Assyriens en Irak et en Turquie, les Arméniens au Liban, et d’une certaine manière les Coptes en Egypte. Si l’on tente d’établir des constantes entre toutes ces minorités, on constatera que quelque soit leur taille ou leur proportion, elles subissent globalement un certain nombre de discriminations et elles sont sous-représentées dans les administrations de leurs pays respectifs. Lorsque j’ai expliqué cela au cours d’une conférence donnée à Londres, un journaliste du Guardian m’a reproché d’être excessif dans un article publié le lendemain (1). Il s’est justifié en mentionnant des cas exceptionnels où les Arabes sunnites sont minoritaires mais leur rôle reste prédominant (comme à Bahreïn ou en Irak avant 2003) pour dire que les minorités ne sont pas toujours opprimées au Moyen-Orient. Or, les Arabo-sunnites, même s’ils sont légèrement minoritaires dans ces deux pays (30-40%), sont ultra-majoritaires à l’échelle régionale et leur pouvoir n’aurait pu y perdurer sans l’appui de puissances régionales, et en premier lieu de l’Arabie saoudite et de l’Egypte. Ces cas, très rares et particuliers, ne peuvent être représentatifs de l’état des minorités dans la région, plus que déplorable.
J’ai connu plusieurs pays du Moyen-Orient, notamment l’Egypte où je suis né, et j’ai toujours été frappé par la ressemblance des revendications de leurs minorités, des discriminations auxquelles elles font face et des défis qui pèsent sur elles. Le principal objectif du MEP est de réunir périodiquement des représentants de minorités du Moyen-Orient, pour coordonner leurs actions en diaspora. Il ne s’agit pas de faire bloc contre la majorité musulmane, mais de rapprocher des communautés connaissant les mêmes difficultés et ayant des aspirations semblables. A terme, nous espérons que notre action contribuera, ne serait-ce que très modestement, à un rapprochement plus global entre toutes les composantes de la région.
- Le Monde a interrogé un directeur de recherche au CNRS spécialiste de l’Egypte, Jean-Noël Ferrié, qui affirme que « le gouvernement égyptien est très attentif à ce qui pourrait arriver au Coptes », qu’il est une « erreur de dire que les autorités égyptiennes négligent la menace qui pèse sur les Coptes », quelques jours après que deux policiers aient tué deux Coptes manifestant en faveur de la construction d’une église dans la banlieue du Caire. Ces policiers vont donc être sanctionnés lourdement par les autorités, non ?
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16/06/2010
Apéro pinard interdit : l'échec médiatique du système
Quand le système préfère la manifestation de soutien aux inculpés-flingeurs de Villiers-le-Bel du 19 juin (autorisée) plutôt que l'apéro de Sylvie François...
Dans toute cette histoire, les grands perdants sont les pouvoirs publics, et donc en première ligne le gouvernement. Cette histoire d'apéritif n'est que le point d'orgue d'une longue montée en puissance de la vérité, et le système est dépassé par l'émergence d'internet la rendant incontournable.
Le premier échec pour le système fut celle du camouflage d'une réalité -"pas vu pas pris"- révélée par un journaliste amateur et riverain du 18ème arrondissement, Maxime Lépante, qui dans de nombreuses vidéos (vues 800 000 fois!) a démontré que :
- Des milliers de musulmans occupent les rues chaque vendredi, empêchant jusqu'à la circulation des voitures.
- Un service d'ordre musulman, brassard au bras, installe des barrières privatisant ces rues, au grand mépris des lois françaises et des riverains, qui n'ont en somme qu'à habiter ailleurs.
L'idée de l'apéritif ne fut qu'un révélateur, car cette vérité aurait pu trouver d'autres supports de médiatisation. L'emballage fut il est vrai très séduisant : une jeune riveraine, madame tout le monde, qui (ça devait arriver, le quartier compte des milliers d'habitants) décide de l'ouvrir en reprenant la mode du moment.
Accompagnée par des mouvements républicains de gauche ou identitaires qui ont mis en musique l'opération, Sylvie François disposant alors de nombreux militants, de médias puissants sur la toile (Fdesouche, Novopress...) n'avait plus qu'à garder son naturel pour exprimer son raz-le-bol devant des médias trop heureux d'avoir un sujet potentiellement "buzzable".
Le second échec pour le système fut celui de sous-estimer la sympathie des français pour l'apéritif, les différents sondages donnant un taux de soutien d'environ 80% à Sylvie François. Les Français ne se reconnaissent guère dans Fadela Amara (dont la maîtrise de notre langue est approximative), SOS-Racisme ou Delanoe, mais connaissent en revanche très bien la situation du pays : zones de non-droits, islamisation, etc.
Le système est acculé face à deux options devant lesquelles il ne peut que sortir perdant : une autorisation qui aurait déchainé les bien-pensants controlant les médias, provoqué des émeutes et permis une belle opération de communication pour les organisateurs, ou une interdiction renforçant l'idée que les résistants sont persécutés et que le 2 poids 2 mesures règne au détriment des français de souche.
Le troisième échec du système est donc la défaite de la bataille des réprésentations :
- Les pouvoirs publics autorisent les islamistes à privatiser des rues entières chaque semaine et toute l'année, mais refusent un apéritif sympathique et symbolique de quelques heures : la différence de traitement n'a pas échappé à nos compatriotes.
- Internet est un média qui redistribue les cartes : les partisans de l'apéro ont laminé leurs adversaires, du groupe facebook approchant les 10 000 membres, aux articles ficelés et autres vidéos pédagogiques démontrant facilement la situation.
- Les médias traditionnels, ne pouvant que parler du phénomène vu sa proportion sur la toile, ont été des relais efficaces (malgré eux) dès qu'ils ont donné la parole aux organisateurs.
Le quatrième échec du système est son aveu d'impuissance face à l'islamisation de quartiers entiers, n'osant envoyer la police faire son travail de peur d'une "bavure". Pour preuve l'Intérieur n'ose interdire une tournée à la gloire de criminels :
Car pendant ce temps là, une tournée de concerts organisée par un collectif de défense des inculpés de Villiers-le-Bel ayant blessé 30 policiers, sera suivie d'une manifestation publique de solidarité à Pontoise samedi 19 juin prochain. Cette manifestation dans la ville du Député-maire UMP Philippe Houillon est curieusement autorisée, alors qu'elle va réunir tous ceux qui soutiennent les fous de la gachette bientôt devant monsieur le juge le 21 juin prochain dans la même ville.
En résumé, mieux vaut afficher son soutien à ceux qui veulent tuer des policiers représentant l'état qu'afficher son attachement aux traditions françaises.
Incroyable, sidérant, écoeurant.
Manifestation autorisée le 19 à Pontoise (cliquer sur le logo) :
Joachim Véliocas, directeur de l'Observatoire de l'islamisation membre du comité de soutien de l'apéro "Saucisson Pinard"
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21/12/2009
Comment fonctionne l'islamiquement correct ?
Par Alexandre del Valle*
L'affaire des Minarets suisses, comme avant elle les désormais célèbres "affaires du voile", ou affaires des "caricatures de Mahomet", sans oublier le discours du Pape à Ratisbonne en 2006, ont toutes en commun de relever de l'islamiquement correct, version la plus radicale et la plus nettement anti-occidentale du Politiquement correct.
On peut définir cette idéologie moderne invalidante comme un "système d'autodénigrement et de culpabilisation de masse", un "virus collectif d'auto-destruction et d'auto-flagellation" qui a comme caractéristique, comme tous les virus, de prospérer sur un terrain favori. Lire la suite sur le blog de l'auteur.
Alexandre del Valle est géopolitologue, auteur de nombreux articles et ouvrages dont "Le Totalitarisme Islamiste" et "Le Dilemme Turc" parus aux éditions des Syrtes.
13:17 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alexandre del valle | | Facebook | |
05/12/2009
Minarets: Alexandre del Valle remet les pendules à l'heure
Le chercheur Alexandre del Valle (site), spécialiste de l'islamisme, professeur à l'Université européenne de Rome, chercheur associé à l'Institut Choiseul, dénonce l'islamophilie du milieu journalistique parisianiste :
Lu sur le blog de la Droite Libre :
" Depuis le référendum sur les minarets tenu en Suisse, on entend s'élever partout en Europe et dans le monde des voix moralisatrices et islamiquement correctes qui condamnent non seulement la consultation populaire par laquelle les électeurs helvètes ont rejeté les Minarets mais aussi le peuple suisse souverain lui-même, accusé de faire le jeu des partis de droite populistes ou « racistes », d’être devenus intolérants et « islamophobes », etc, « rejeter l’Autre », de remettre en questions les droits de l’Homme, etc.
Quelques observations sur l’indignation à sens unique
La première observation que cet évènement médiatisé à outrance éveille en moi est la suivante : Lorsque le dictateur ou « Guide » de la Jamahariyya socialiste libyenne Muammar Khadafi et son fils ont appelé ces derniers mois à « démembrer la Suisse » (cf discours de Khadafi à l’ONU) ou de « d’atomiser puis rayer de la carte ce pays » (dixit Hannibal Khadafi) sous prétexte que la justice suisse a osé envisager d’appliquer la loi helvétique à Hannibal Khadafi qui avait séquestré et battu des employés de maison (il fut en fait libéré et le Président suisse en personne dut présenter ses excuses officielles…), AUCUNE des voix actuellement tant indignées à propos des minarets interdits en Suisse n’a osé s’élever contre l’une des grandes dictatures du monde, parraine de maints attentats, organisations terroristes et même complice du génocide des Chrétiens et musulmans du Soudan et du Darfour voisins. De même, et il ne s’agit pas là que de mots, lorsque chaque jour des Chrétiens d’Egypte, d’Irak, du Liban, du Soudan, d’Indonésie, du Pakistan et même de la soi-disant laïque et tolérante Turquie sont brimés, humiliés, persécutés ou assassinés par des groupes islamistes, nationalistes ou paragouvernementaux, nos indignés professionnels et autres « anti-racistes » de profession ne brillent pas particulièrement par leur réactivité. Curieusement, lorsque maintes dictatures rouges ou vertes (Cuba, Corée du Nord, Iran, Arabie saoudite, Pakistan, Zinbabwé, etc) trucident leurs minorités ethno-religieuses et les membres de l’opposition lorsque qu’elle peut encore s’exprimer, les médias et les autorités morales de la vieille Europe si vigilante par ailleurs en ce qui concerne les moindres réactions identitaires en Suisse ou en Italie (diabolisation du Gouvernement Berlusconi par exemple) ne bronchent pas. suite
14:14 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
04/12/2009
Abdelwahab Meddeb: «90% des musulmans actuels sont bêtes»
Abdelwahab Meddeb, franco-tunisien, enseigne la littérature comparée à l'Université Paris X. Il est aussi professeur invité dans de nombreuses universités (dont Yale et Genève). Il anime l'émission Cultures d'islam sur France Culture. Il s’est exprimé jeudi matin sans langue de bois sur les ondes de la «Première» pour expliquer pourquoi les Suisses ont voté oui à l’interdiction des minarets et pourquoi près de 50% Français seraient prêts à voter oui à une telle loi.
Auteur de l'étude très remarquée La maladie de l'islam (Seuil), il n'hésite pas à affirmer que la violence de l'islam dont en premier lieu le jihâd offensif, provient des sources mêmes de la Charia (Coran+Sunna). Bien que de culture musulmane, Meddeb n'est pas pratiquant et ne saurait donc être représentatif d'une pensée libérale toujours introuvable chez les sunnites pratiquants. Penseur nietzchéen, ses références intellectuelles sont plus les philosophes allemands de la modernité que les oulemas, cadis et autres cheikh incultes...
Il a dépeint sur la chaîne première, sans état d'âme, les musulmans : «90% des musulmans actuels sont bêtes». Il blâme également la burqa qu’il trouve tout simplement «abominable» et ne veut surtout pas voir les femmes circuler dans les villes dans ces «cercueils verticaux».
Parmi d'autres citations, nous pouvons citer Meddeb dans Libération du 23.9.2006 :"Nous avons à faire à un Prophète qui a été violent, qui a tué et qui a appelé à tuer. La guerre avec les Mecquois fut une guerre de conversion. Il y a eu aussi la guerre avec les juifs et le massacre des juifs à Médine, décidé par le Prophète (...)L'islamisme est, certes, la maladie de l'islam, mais les germes sont dans le texte lui-même. "
Sur la oumma en terre d'islam, dans le Nouvel Observateur du 17.1.2008 : "La crainte que suscitent les femmes et les étrangers est le signe d'une communauté grégaire fermée sur elle-même, empêtrée dans l'endogamie, la réclusion des femmes, la xénophobie"
Sur la dangeurosité de la Charia: "Chaque fois qu'il y a contradiction flagrante entre les droits de l'homme et la charia, prééminence doit être donnée aux droits de l'homme. En tous les cas, il importe de faire constater l'incompatibilité et de dénoncer surtout les compromis qu'aucune ruse juridique ne peut soutenir."
Il fut invité cette année dans un débat télévisé face à Tariq Ramadan :
00:41 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
29/11/2009
Minarets: Sami Aldeeb VS Tariq Ramadan
Débat très interessant aujourd'hui entre Tariq Ramadan qu'on ne présente plus et Sami Aldeeb, universitaire palestinnien spécialiste du droit musulman, directeur du Centre de droit arabe et musulman. Sami Aldeeb est professeur invité dans de nombreuses universités européennes. Nos lecteurs savent qu'il a été signataire de la lettre ouverte aux autorités italiennes concernant la conquête de Rome évoquée au dernier congrès de l'UOIF.
Le journaliste de la RSR: Sami Aldeeb vous étiez favorable à cette initiative contre les minarets, aujourd'hui victoire pour vous ?
Sami Aldeeb: " non c'est victoire pour la paix confessionelle dans ce pays, les minarets ne sont pas du tout nécessaire pour la liberté de culte. La preuve, Al-Aqsa, la belle mosquée de Jérusalem, troisième lieu saint de l'islam n'a pas de minarets, et pourtant on y prie. Donc les minarets sont quelque chose de tout à fait superflu, provocateur, comme on l'a vu avec [le minaret de] Wangen, 70 recours, 4 ans de procédure, et en plus un drapeau des Loups Gris devant la mosquée, qui est quand même un mouvement terroriste turc, et la police n'arrive pas à enlever ce drapeau !"
Le journaliste: Sami Aldeeb, vous dîtes que c'est bon pour la paix confessionelle, ce n'est pas ce qu'on entend depuis deux heures là, c'est tout le contraire !
Sami Aldeeb: "Alors ils se trompent de language, je pense que les politiciens qui ont combattu cette initative doivent revoir leur raisonnement. Il est construit sur une erreur, une faute. Ils ont prétendu qu'interdire les minarets violait la liberté religieuse, ce n'est pas du tout le cas. Les musulmans pratiquent librement leur religion en Suisse, leurs lieux de culte n'ont jamais été attaqués. Ils ont plus de 160 lieux de culte !"
Le journaliste : "Binaire et dogmatique, voilà ce que dit Tariq Ramadan. Sami Aldeeb, la réciprocité on en a souvent parlé dans cette votation. Est-ce que les Chrétiens on du souci à se faire dans les pays musulmans ?
" Ecoutez, les Chrétiens portent la croix de l'islam depuis 16 siècles, ce n'est pas d'aujourd'hui. Je vous rappelle, depuis plus de 4 ans en Egypte il y a des attaques chaque semaine contre les lieux de culte, je vous rappelle que l'Arabie séoudite depuis 16 siècles interdit toute liberté religieuse sur son territoire, ils n'ont pas attendu cette initiative pour le faire. Je pense que ça doit plutôt les faire raisonner, eux veulent des droits, ils doivent également accorder des droits aux autres"
Le journaliste de RSR: L'imâm de Fribourg aurait tenu des propos anti-occidentaux, anti-chrétiens, cette initiative interdisant les minarets ne règle absolument rien concernant la formation des imâms
Sami-Aldeeb: " Ecoutez les minarets c'était une question, vous ne pouvez pas l'éluder. Ces questions sont liées et vous ne devez pas exclure les minarets. Je suis évidemment pour la formation des imâms, contrairement à l'UDC. Moi je dis qu'on ne peut pas laisser la communauté musulmane sans imâms. Ils ont le droit à la liberté religieuse, et le droit d'avoire des imâms mais des imâms qui connaissent les normes suisses, qui respectent les normes suisses, et qui ne viennent pas avec les normes de l'Arabie Séoudite ou de l'Egypte"
" toutes les questions sur l'islam doivent être posées aujourd'hui. Par exemple est-ce que quelqu'un a le droit de changer de religion en islam ? Est-ce qu'une femme musulmane a le droit d'épouser un non-musulman ou pas ? La burqa doit être interdite non pas au nom de la religion, mais au nom de la sécurité nationale !"
Le journaliste: Tariq Ramadan vous voyez l'opposition continue, peut-être une réaction à ce que vient de dire monsieur Sami-Aldeeb ? Il faut aller plus loin encore ?
Tariq Ramadan: "le problème que j'ai avec Sami Aldeeb c'est qu'il y a une confusion de tous les ordres et une importation de problèmes. etc.(...) Le gouvernement ne doit pas contrôler la formation des imâms(...) Monsieur Aldeeb au nom de l'état de droit veut entrer, pénétrer dans les références des différentes religions pour dire ce qui est vrai et ce qui est faux, il outre-passe le droit des sociétés laïques où l'état n'a pas à entrer dans les pratiques personnelles"
Selon Tariq Ramadan, condamner les peines canoniques islamiques condamnant à mort l'apostat, la femme adultère, le blasphémateur, l'homosexuel, n'est pas recevable dans les sociétés laïques car ces normes sont fixées par une religion, et que l'état n'a pas à s'en mêler ! Ebourrifant quand il s'agit de normes criminelles.
Comme si le totalitarisme islamique n'était pas une idéologie politique dont chaque société a le devoir impérieux de se protéger...
Joachim Véliocas.Observatoire de l'islamisation, 29.11.2009
21:12 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
02/11/2009
« Dans les mosquées, on ne fait plus de religion mais de la politique »
Entretien avec l’écrivain canadien d’origine algérienne D. Benhabib – Extraits choisis
« Dans les mosquées, on ne fait plus de religion mais de la politique. J’étais à La Courneuve la semaine dernière, dans une petite mosquée, il y avait tellement de monde que les rues étaient bloquées. Occuper l’espace public est d’une illégalité absolue. (…) Je préfère que l’on construise des théâtres que des mosquées. Tous les attentats perpétrés en France, ils se sont préparés où ? Dans les mosquées.
Je viens en France depuis 15 ans. J’ai constaté une prolifération de voiles islamiques que je n’avais jamais vue. Le voile, moi, en Algérie, à l’école, jusqu’à mes 15 ans, personne ne le portait. Ici, ça se banalise ! A Saint-Michel j’ai vu des burqas, c’est du délire !
C’est par les femmes, par le voile que le projet islamiste s’empare de la société. Notre classe politique préfère se réfugier dans ces discours politico-religieux réconfortant de victimisation. En arriver à avoir des gens qui disent « je suis musulman » et non pas « je suis français » c’est effrayant.» (Midi Libre)
13:10 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
27/09/2009
Tariq Ramadan : "l'association lapidation-femme est plus chrétienne que musulmane"
" Les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère, ... Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Or dans la Loi Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? ... Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol. ..." Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre!" ... Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu. Alors, se redressant, Jésus lui dit : " Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? " "Elle dit : " Personne, Seigneur. " Alors Jésus dit " Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. "
L'adultère selon l'islam, dans le Coran et la Sunna :
"La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l'exécution de la loi d'Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu'un groupe de croyants assiste à leur punition. " (Coran 24:2)
Dans la Tradition musulmane (Sunna), les propos de Mahomet sont rapportés par ses compagnons et rassemblés dans le Hadith . Les suivants sont considérés comme Authentiques (Sahîh) par l'islam sunnite, il est impossible de les remettre en cause :
"Omar Ben al-Khattab (qu’Allah lui offre Son Agrément) était un jour sur le prêchoir et a prononcé un long discours : "Allah a envoyé Muhammad (bénédiction et paix sur lui) par la vérité et a fait descendre sur lui le Livre et parmi ce qu'Allah a fait descendre, le Verset sur la lapidation. Nous l'avons récité et nous l'avons bien compris et assimilé. Le Messager d'Allah a lapidé et nous avons lapidé après lui. Je crains que si le temps passe, certains diraient : "Par Allah, nous ne trouvons pas le Verset sur la lapidation dans le Livre d'Allah." Ils vont ainsi s'égarer pour avoir délaissé une obligation révélée par Allah. La lapidation est, dans le Livre d'Allah, la sanction légale infligée à la personne mariée qui fornique, qu'elle soit un homme ou une femme, à condition d'avoir une preuve évidente, une grossesse ou un aveu" (rapporté par les imams Bukhari et Muslim). Ce discours a été prononcé devant tous les compagnons du prophète et personne n'a fait objection.
Abou Houraira et Zayd Ben Khaled al-Johami ont rapporté qu'un homme est venu demander au Messager d'Allah (bénédiction et paix sur lui) : "Je te demande, par Allah, de juger entre nous selon le Livre d'Allah. Son adversaire s'est mis debout - et il était plus fort en matière de jurisprudence que le premier - et a dit : "Oui ô messager d'Allah ! Juge-nous selon le Livre d'Allah et permets-moi de commencer" Le prophète lui a demandé alors de parler. Il a dit : "mon enfant était domestique chez cette personne et il a forniqué avec sa femme. Pour le dédommager, je lui ai proposé 100 ovins et un domestique. Mais je me suis renseigné auprès des érudits qui voient que mon fils mérite 100 coups de fouet et un an d'exil et que la femme de cette personne mérite la lapidation". Le prophète a dit : "Par Celui qui détient mon âme, je vais juger entre vous selon le Livre d'Allah : tes 100 ovins et ton domestique sont rejetés et ton fils aura 100 coups de fouet et un an d'exil. Ô Aniss ! Vas interroger la femme de cette personne, si elle avoue, alors lapide-la" La femme a avoué et est lapidée (rapporté par les imams Bukhari et Muslim : Allo'lo' wal Marjane, 423-424). C'est un récit authentique qui met en évidence le jugement du Coran au sujet de la fornication. Notez bien la parole du prophète : "Par Celui qui détient mon âme, je vais juger entre vous selon le Livre d'Allah." Le Livre d'Allah n'est autre que le Coran révélé au Muhammad (bénédiction et paix sur lui). suite
15:15 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tariq ramadan, ruquier, zemmour, lapidation | | Facebook | |
03/07/2009
Yvan Rioufol, un homme lucide.
Extrait du bloc note du chroniqueur du Figaro Ivan Rioufol de ce jour (03/7/2009) "Ceux qui font tout pour réveiller l'extrême droite" :
" L'insouciance de l'État face à l'immigration de peuplement fait partie de ces attitudes incomprises par une partie de l'opinion. Celle-ci, souvent retranchée dans l'abstention, reste un possible renfort pour une extrême droite dédiabolisée par Marine Le Pen. Quand al-Qaida menace de se venger de la France parce qu'elle stigmatise la burqa, tandis que les violences se multiplient dans les cités, ces faits soulignent des défaillances publiques persistantes. Dans la nuit de mardi, le conseiller du président, Henri Guaino, qui accompagnait incognito une patrouille de police en Seine-Saint-Denis, a vu sa voiture prise au piège et caillassée : "J'ai eu la sensation d'une violence énorme." Mardi, Libération décrivait l'accablement de Grecs qui, après avoir cru à la société multiculturelle avouent, comme cette femme de gauche parlant de son quartier à Athènes et de "l'emprise de la religion musulmane sur notre quotidien" : "La situation n'est plus tenable (...). C'est au quotidien que nous vivons ce "choc de civilisation"."Ceux qui, en France, fuient les banlieues ne disent pas autre chose. Qui les écoute?
Il est des situations qui, aujourd'hui, ressemblent parfois à des répétitions de guerre civile. Mais où sont les "opérations coup de poing dans les cités", annoncées par Nicolas Sarkozy il y a un mois? Lorsque Éric Besson parle d'immigration au nom de son ministère, c'est pour en vanter les seuls mérites et expliquer que "la crise ne doit pas transformer les migrations de travail en menace" (Le Monde, mardi). Les refus d'intégration, symbolisés par l'expansion des burqas (Le Figaro, mercredi) et par la multiplication des intifadas, ne semblent pas ébranler ce ministre d'ouverture. Il se dit opposé à une loi interdisant le voile intégral, mais estime: "Il est de notre devoir de mieux intégrer les immigrés et leurs enfants en luttant en particulier contre toutes les formes de discrimination." Ce constant angélisme, marque de fabrique de la gauche, est le meilleur allié du FN." lire l'intégralité.
09:15 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
10/04/2009
Quand un philosophe sonne le tocsin
Présentation de l'éditeur
Toutes les démocraties égalitaires, détribalisées et sécularisées d'Occident sont confrontées aux mêmes défis du communautarisme et de la réislamisation d'une partie de l'immigration - accrus par un continuel afflux de " clandestins " : le problème de l'intégration se pose donc moins en termes franco-français de " République " que plus globalement de " société ouverte ". Dans la perspective de Kart Popper (La Société ouverte et ses ennemis) et en usant de la liberté d'esprit et de parole chère à Jean-François Revel, il s'agit ici, à partir des faits, de montrer que cette situation critique résulte d'abord de la forfaiture morale et parfois juridique de politiques qui n'ont pas voulu faire respecter le droit commun démocratique. Mais, surtout et en amont, de l'emprise d'une idéologie prétendument " antiraciste ", " sans-frontiériste " et acquise au relativisme multiculturel qui a perverti les valeurs de tolérance et d'ouverture : en elle se retrouvent les véritables et paradoxaux nouveaux ennemis de la société ouverte. Faisant grand cas de l'émergence d'une résistance intellectuelle de tradition anti-totalitaire (aux antipodes de l'extrême droite) à cette bien-pensance et du combat émancipateur des " musulman(e)s libres ", cette réflexion pointe le pathos masochiste qui fait œuvrer les sociétés ouvertes contre elles-mêmes. Sans oublier d'explorer les conditions d'une ouverture raisonnée à l'altérité.
Biographie de l'auteur
Philosophe et essayiste, Alain Laurent est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les questions de l'individualisme et du libéralisme. Il dirige la collection " Bibliothèque classique de la Liberté " aux éditions Les Belles Lettres.
Dans son prologue, Alain Laurent met directement les pieds dans le plat : "la République française est effectivement confrontée à de graves problèmes en relation avec l'implantation d'un islam conquérant et sûr de lui et une immigration extra-occidentale de masse et de peuplement en partie ni économiquement ni culturellement intégrée " page 10
Imaginons que cette phrase ne soit pas écrite par un des plus grands philosophes libéraux actuels mais par un homme politique classé "extrême-droite", on imagine aisément l'avalanche de réactions scandalisées et le procès qui en suivrait. Mais Alain Laurent va encore plus loin, il prend la défense de Geert Wilders à partir de la page 137, dont il démontre le profil authentiquement libéral (Wilders étant contre toute préférence nationale et discrimination), accusé à tort de xénophobie par les journalistes français ne l'ayant jamais lu...
21:50 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
03/02/2009
Orthodoxes musulmans et juifs : le choc des intégrismes
Si nous avons montré dans de nombreux articles la nature totalitaire et violente du Hamas, afin d'être tout à fait objectif, nous nous devons de noter qu'en face, également, l'orthodoxie religieuse des plus pratiquants débouche sur l'intégrisme et la pratique de l'amalgame entre gouvernement/armée/civils, devenant une unique cible.
Tout comme en islam, le judaïsme possède ses tribunaux jugeant des aspects sociaux et politiques, à la différence d'un christianisme distinguant le spirituel du temporel.
Voici une déclaration récente d'une grande autorité juive, se révélant être un miroir de la violence aveugle du camp d'en face :
« Selon l'éthique juive, une ville entière doit répondre du comportement immoral de certains de ses individus. A Gaza, c'est toute la population qui est responsable, car ils n'ont rien fait afin d'empêcher les tirs de fusées Qassam » écrit l'ancien Grand Rabbin sépharade Mordechai Eliyahu dans une lettre adressée au Premier ministre israélien Ehud Olmert, distribuées dans toutes les synagogues d'Israel. On n'ose imaginer ce qu'il serait advenu des civils modérés, musulmans ou chrétiens, s’ils avaient osé s'opposer au Hamas !
« L'autorité religieuse a également édicté qu'il n'y avait strictement aucune prohibition morale contre l'assassinat indiscriminé de civils au cours d'une offensive militaire potentielle contre Gaza » précise le Jerusalem Post, qui indique que dans ce courrier, Eliyahu se justifie en citant les Psaumes: « Je poursuivrai mes ennemis et je les éliminerai. Et je ne renoncerai pas, tant que je ne les aurai pas éradiqués »
Il faut insister sur le fait que Mordechai Eliyahu est loin d'être un marginal chez les Séfarades orthodoxes. Plus jeune juge religieux (dayan) d'Israël à ses débuts, il exerca durant 4 ans le « poste » de Grand Rabin de Beersheba, avant -excusez du peu- d'intégrer la Cour Suprême du Rabbinat de Jérusalem, puis de devenir le Grand Rabbin d'Israël (de1983 à 1993)...Son fils, Shmuel Eliyahu, est actuellement le Grand Rabbin de Safed.
Durant son mandat, sioniste fervent, il harangua de par le monde la diaspora afin qu'elle ne s'assimile pas aux sociétés d'accueil, qu'elle procède au retour (alya) à Israel. Au pays, il consacre beaucoup de temps à convaincre les Juifs sécularisés de retourner à une pratique rigoriste...
Lors du plan de retrait de la bande de Gaza, il fit des communiqués conjoints avec Avraham Shapira, Grand Rabbin ashkénaze afin de notamment demander aux soldats de Tsahal de refuser les ordres d'expulsion.
Plus cocasse, il attribua les causes du tsunami asiatique de 2004 à une « punition divine » contre les Etats ayant soutenu le plan de retrait...
N'oublions pas que des milliers de Chrétiens vivent en Palestine, qu'ils sont tous comme le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, la cible de l'horrible amalgame du Grand Rabbin voulant exterminer tout le peuple Palestinnien.
Mgr Fouad Twal a préconisé lui "une résistance qui rentre dans la logique de l'amour chrétien", "non violente mais capable d'amener les deux peuples à jouir d'une manière égale de leur liberté, de leur souveraineté et de leur sécurité".
"Pour résister, obtenir justice et faire la paix, il faut en outre que la victime ne se laisse pas transformer en oppresseur ou en terroriste".
Le successeur du Mgr Sabbah, Mgr Fouad Twal, est né le 23 octobre 1940 à Madaba en Jordanie dans une tribu chrétienne bédouine. Ordonné prêtre à Jérusalem en 1966, il a fait des études à l'Académie pontificale ecclésiastique. Docteur en Droit Canon (jurisprudence ecclésiastique), il est affecté pour une première mission diplomatique au Honduras en 1975. Il travaillera également quelques années comme diplomate au Caire, à Bonn et à Lima. En 1992, il est nommé par Jean-Paul II évêque de Tunis.
Si le Vatican était aussi chatouilleux que les autorités Juives mondiales lorsqu'un évêque prononce des stupidités, il aurait au moins demandé des explications sur l'affaire Eliyahu, au plus cessé toute relations diplomatiques avec de tels fous dangereux. Mgr Williamson s' il est totalement désinformé sur des questions historiques, n'a lui pas demandé à ce qu'on touche le moindre cheveux d'un Juif...
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation.
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31/01/2009
« De la guerre sainte à la guerre des banlieues »... au Fouquet's on débat sérieux !
Afin de débattre de l'échec de l'intégration des allochtones musulmans, étaient conviés :
Albin Chalandon, ancien ministre de De Gaulle et Pompidou. Député des Hauts de Seine
Roland Dumas, ancien ministre socialiste
Dominique Jamet, journaliste à France-Soir et chroniqueur à Marianne
Béatrice Robert, Principale du collège Edouard Vaillant de Gennevilliers
André Bercoff, écrivain et homme de presse
Claude de Kermoularia, ancien conseiller de Paul Reynaud, ancien représentant au Conseil de sécurité de l'ONU sous Mitterrand
Jean Piat, comédien, accessoirement catholique traditionnaliste
Roumania Ougartchinska, journaliste spécialiste des pays de l'est.
Pascal Thomas, réalisateur.
Les interventions des participants n'ont guère donné dans le politiquement correct :
Béatrice Robert, principale du collège Edouard Vaillant : « On voit des bandes de gamin de 12-13 ans qui se donnent rendez-vous par l'intermédiaire de leur blogs. Ils attendent nos élèves à la sortie avec des bâtons et des couteaux. Il arrive que ce soit devant le collège. Hier, quand vous m'avez appellé, un élève avait enfoncé son couteau dans la fesse d'un autre. »
« j'ai beaucoup de parents illettrés qui parlent à peine et parfois pas du tout le français »
Michel Clerc : « Est-ce que le genre de personne que vous êtes est adapté au genre de travail que vous faîtes? Comment vos élèves vous reçoivent-ils? Vous n'avez pas l'air d'émerger des banlieues. Vous devez être une sorte d' extra-terrestre au sein de votre établissement. Comment cela se passe-t-il? Vous vous déguisez pour entrer? »
André Bercoff: « Elle met une burka »(Rires )
André Bercoff, à propos du film Entre les murs : « A un moment du film, c'est extraordinaire, les élèves critiquent la France et le prof abonde dans leur sens. »
Claude de Kermoularia : « C'est tout le problème dramatique des population d'Afrique du Nord ou d'Afrique noire que nous avons souhaité (SIC) pour propager notre civilisation et qui aujourd'hui se retournent en partie contre nous. J'ai entendu quelque chose de très frappant à la radio l'autre soir: Bernard Laporte, disait que la grande masse des jeunes quis e trouvaient au Stade de France pour le match France/Tunisie, où la Marseillaise avait été huée, avait été choisie, invité et amenée. »
André Bercoff, parlant des journalistes ayant révélé la radicalité des mosquées anglaises grâce à des caméras cachés, sujet d'un documentaire de la BBC qui fit l'effet d'une bombe dans l'opinion : « A cause de l'omerta en France, on en parle pas ! »
Pascal Thomas: « Dans l'ancienne société française, on confiait l'éducation aux Jésuites. Etr c'était bien mieux comme cela. Et plus tard, ça s'est transformé en instruction publique. La faiblesse, aujourd'hui c'est qu'on a une éducation nationale et qu'on a plus de service militaire »
Albin Chalandon : « L'islamisme met un pavé dans la marre. Les choses se passaient très bien et voilà tout à coup que les musulmans aujourd'hui sont happés par l'influence de l'islamisme. Or l'islamisme est la négation de la civilisation à laquelle nous prétendons appartenir, mais dont nous ne pensons pas être les promoteurs. C'est un nouveau défi qu'il faut franchir. A cela s'ajoute une espèce de détestation. J'ai été frappé de levoir chez les noirs africains. Il faut prendre en compte ces deux facteurs. »
« Vous n'imaginez pas le nombre d'attentats qui ont été préparés dans ce pays au cours des dernières années et qui ont pu être déjoués au dernier moment »
Claude de Kermoularia: « Je suis très attaché au monde arabe. J' y vais régulièrement. Je serai encore après demain en Oman. Et si vous me le demandez, coeur ouvert, dans l'intimité, y-a-til une chance d'assimilation? Je vous dit qu'elle sera difficile ! Et je le dis avec tristesse. »
Roland Dumas, socialiste non repenti : « Je désapprouve totalement ce qui vient d'être dit. Ce n'est pas un échec total comme je l'ai entendu. La France a partiellement réussi l'intégration. Regardez dans les hôpitaux, les banques, les affaires »
Lire l'intégralité du débat dans Entreprendre du mois de février, chez votre marchand de journaux.
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20/01/2009
Les éditions Tatamis vont éditer Elena Tchoudinova, auteur de La mosquée Notre-Dame de Paris
Et imaginée par une grande romancière Russe jusqu’alors ostracisée en France…cela donne :
Communiqué: sortie du livre La Mosquée Notre-Dame de Paris
Les éditions Tatamis ont été créées en mars 2006 pour publier des livres présentant un grand intérêt mais ayant été refusés par les maisons auxquelles ils avaient été soumis. Des refus motivés par de mauvaises raisons, allant de l’incompétence à la mauvaise foi, en passant par le politiquement correct et le risque économique.
En novembre 2008, Elena Tchoudinova décidait de publier gratuitement sur Internet son roman « La mosquée Notre-Dame de Paris », son best-seller russe qu’elle avait fait traduire elle-même en français. En effet, après trois ans de travail acharné pour trouver un éditeur en France, les efforts de son agent s’étaient révélés vains. C’était donc une bouteille à la mer qu’elle envoyait par Internet, et c’est ainsi que les éditions Tatamis prirent connaissance de l’existence de son livre.
Roman d’anticipation puissant et bien écrit, succès énorme en Russie (près de 100 000 exemplaires vendus depuis sa parution en 2005), ce livre projette le lecteur dans une France de 2048 devenue musulmane. Un voyage que seule la littérature permet, et qui, par delà les aventures humaines narrées dans le récit, pose des questions importantes qui concernent tous nos compatriotes.
Le contact avec Mme Tchoudinova fut dès le début très cordial, et nous sommes rapidement parvenus à un accord sur les droits français et mondiaux de son livre (hors Russie, Serbie et Norvège où le livre est déjà paru).
Tant que ce roman restait refusé par les éditeurs en France, on pouvait croire que nous étions en 2009 déjà proches de la réalité volontairement caricaturale que décrit Elena dans son roman. C’est sans doute la première raison pour laquelle Tatamis a décidé de publier ce récit d’anticipation, bien que d’habitude la maison publie des essais. Fort heureusement, l’Islam en France peut donc encore faire l’objet de romans.
Le roman doit sortir en avril 2009, mais ceux qui le souhaitent peuvent le pré-commander dès maintenant.
Les 100 premiers acheteurs sur le site des éditions Tatamis recevront en cadeau un exemplaire du livre Les Chemins de la puissance, écrit par un collectif d’universitaires spécialisés dans l’intelligence économique.
Toutes les informations sur cette offre se trouvent sur :
http://www.tatamis.fr/sites/journalisme/article/article.p...
Précision importante, le roman d’Elena Tchoudinova est préfacé par Anne-Marie Delcambre, docteur d’Etat en droit, docteur en civilisation islamique, professeur d’arabe.
Enfin, l’actualité du livre pourra être suivie sur un blog, où figure déjà la 1ère partie de la 1ère interview donnée en France par Elena Tchoudinova :
http://mosquee-notre-dame.blogspot.com/
Bonne lecture à tous !
Les éditions Tatamis http://www.tatamis.fr
Commentaire de l’Observatoire de l’islamisation :
Nous avions mis en ligne en téléchargement gratuit ce livre, qui dorénavant est soumis à droits d’auteur. N’ayant fait que le parcourir, je porte pour ma par un regard encore prudent. Mais, déjà, j’ai été impressionné par la culture historique de l’auteur, qui est très bien documentée sur les subtilités des débats qui secouent l’Eglise catholique depuis le concile Vatican II. Deuxième remarque « à chaud », il est clair que si des chapelles ont en France déjà été transformées en mosquées, de même que des temples protestants en Angleterre et aux Pays-Bas, Notre-Dame de Paris sert de force symbolique, car avant de conquérir ce lieu, il faudrait passer par d’innombrables étapes, dont la disparition des catholiques de conviction en France, qui seront encore quelques dizaines de milliers en Ile-de-France en 2046. Roman d’anticipation intéressant, dont le thème a déjà été traité par des auteurs Français confidentiels (Henri de Fersan par exemple), mais anticipant sûrement de quelques décennies trop tôt.
Je reviendrais plus longuement sur ce livre après avoir fini sa lecture. Saluons l'éditeur pour permettre à ce que la liberté d'expression résiste en France.
Joachim Véliocas.
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23/11/2008
Comment justifier une guerre civile
- Le ramassage de poubelles n'existerait pas dans les cités.
- Les jeunes n' auraient accès à aucune éducation...l'école n'existerait donc pas non plus.
- Les jeunes « n'ont accès à aucune respectablilité » (SIC)
- « On les parque dans les gymnases quand ils sont casse-couille » (???)
« Il n'y a pas de discussion possible, la France a tort. »
« on s'indigne quand ces gens se révoltent, on les insulte » bigre, les Français osent protester quand leur véhicule part en fumée...
« Je suis d'accord avec eux. Au bout d'un moment c'est normal qu'ils se révoltent (...) la seule manière qu'ils ont de s'exprimer est de jeter des boules de pétanque »
Des policiers ont déjà été gravement blessés suite à des boules de pétanques jetées par des insurgés. Les syndicats de police se doivent de porter plainte contre le soutien de Ségolène Royal pour incitation au meurtre. Une boule de pétanque jetée d'un étage, ça n'a pas la même dangerosité qu'un Flash-ball.
Qu'aurait dit le CSA si un vrai raciste avait appellé à utiliser des armes par destination sur les arabes devant des millions de téléspectateurs, en se justifiant "il n'y a pas de discussion possible, les arabes ont tort" ?
S' il est possible de justifier les émeutes anti-françaises sur les plateaux de télévision, sans encourir de poursuites, alors il est temps que les français se préparent à affronter une guerre civile.
S'il est abusif de faire le lien entre Islam et émeutes urbaines, il n'en demeure pas moins que des franges des minorités musulmanes d'Europe fomentent des émeutes depuis quelques années, dirigées contre tout ce qui représente l'Occident et les Etats-impies. Voir notre article énumérant toutes les insurrections récentes en Europe : Emeutes musulmanes, la théorie du prétexte. Les faits sont têtus...
23:57 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Redécoupage électoral : les pompiers pyromanes
Le Figaro a révélé la liste des 32 circonscriptions, qui, en 2009, vont être redessinées ou supprimées par ordonnance -23 ans après le savant découpage de 1986- permettant au parti au pouvoir de mieux aborder les prochaines élections.
« Quarante départements seront soumis au redécoupage. Quinze vont gagner un ou deux sièges, vingt-cinq doivent en perdre un, deux ou trois. Paris et le Nord sont les grands perdants avec trois circonscriptions en moins chacun. La Seine-Maritime, la Seine-Saint-Denis et le Pas-de-Calais, fiefs de gauche, cèdent deux sièges chacun. A contrario, l'Hérault, la Haute-Garonne, la Seine-et-Marne et la Réunion disposeront de deux sièges de plus » suite.
La Seine-Saint-Denis et Le Nord, deux des plus grands pôles de concentration de population musulmane en France.
Pour comprendre ce chamboulement, il faut déjà avoir en tête deux informations :
1- le vote musulman :
Un sondage Ifop publié le 1er septembre 2008 dans La Croix a confirmé que les musulmans votent à une écrasante majorité pour la gauche, à 73% et plus de 80% en incluant le Modem de François Bayrou. Seuls 9,2% des musulmans se sentent proches de l'UMP contre 28,4% pour l'ensemble des Français. Le 22 avril 2008, un sondage du CSA cette fois-ci, avait donné des chiffres encore plus unanimes : 1% seulement des musulmans auraient voté pour Nicolas Sarkozy contre...64% pour Ségolène Royal et 19% pour François Bayrou au premier tour des élections présidentielles !
2- la démographie :
L'UMP mène une politique de naturalisations massives d'étrangers : environ 150 000 chaque année...(128 092 en 2002; 144 640 en 2003; 168 826 en 2004; 150 000 en 2005 jusqu'à aujourd'hui, ce même chiffre rond étant donné depuis cette date, notamment par le fameux rapport censuré Immigration et présence étrangère en France en 2006.)
Les conditions des procédures de naturalisations sont excessivement facilitées pour les ressortissants de pays issus des ex-colonies. Normalement, il faut 5 ans de résidence légale en France pour déposer un dossier de naturalisation, mais ces derniers peuvent obtenir un délai écourté en vertu d'accords spécifiques avec l'Afrique francophone.
Selon le ministère de l' Intérieur, 49% des étrangers naturalisés sont issus d'un des trois pays du Maghreb.
Rares sont les analystes politiques qui, comme Eric Zemmour, sonnent le tocsin devant la folle politique d'immigration de l'UMPS :
"L’intégration devient totalement impossible - l’assimilation n’en parlons même pas - puisque la majorité ethnique de quartiers ou de villes entières ne correspond plus à la majorité ethnique qui a fait la civilisation française" (...)"on va avoir en Seine-Saint-Denis des majorités musulmanes, c’est évident. C’est déjà écrit, comme ça l’est pour Bruxelles, qui sera dans quinze ans une ville à majorité musulmane, ou comme ça l’est pour Amsterdam". Eric Zemmour lors d'un débat sur Arte le 13 novembre dernier.
A partir de là, on peut regarder avec étonnement l' UMP créer des centaines de milliers d'électeurs potentiellement hostiles d'un côté, et s'ingénier à mutiler les circonscriptions où s'établissent ces personnes afin de défendre son existence électorale. (La Seine-Saint-Denis, le Nord avec Lille, Roubaix etc. et à Paris certainement dans les 18ème et 20ème arrondissements)
La droite la plus bête du monde, définitivement.
Joachim Véliocas.
21:15 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
14/11/2008
Lettre ouverte à Yves Calvi et Antoine Sfeir
Au cours de l’émission C dans l’air , consacrée à la question de Jesus , Mahomet : les frères ennemis, qui faisait suite au numéro spécial de l’Express « Jésus vs Mahomet » , on a pu entendre le présentateur, Yves Calvi, demander avec conviction à ses participants , dans les 8 dernières minutes de l’émission:
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1014
« Yves Calvi : Je vous le dis autrement , est-ce que ça serait nécessaire que Benoit XVI par exemple ait dit : « je reconnais que Mahomet est un grand Prophète », je sais pas, … peut être que cela mettrait un peu d’huile dans le … vous voyez …
- Frédérique Lenoir directeur du journal Le Monde des religions: ce que l’Eglise n’a jamais fait.
-Antoine Sfeir: mais bien entendu !
- Yves Calvi : mais c’est pour cela que je vous pose la question ! Ca fait 10 minutes que je tourne autour.
- Le journaliste du Monde : Il y a un silence , au niveau officiel, il y a un silence total … Vous avez beaucoup de théologiens chrétiens qui vivent dans les pays musulmans qui le disent.
-Antoine Sfair: mais bien entendu !
- Frédérique Lenoir : mais vous n’avez pas au niveau officiel, effectivement, jamais un Pape n’a dit …
- Yves Calvi : ça coûte pas cher, non ?
- Frédérique Lenoir : … Mahomet est un grand prophète. Il y a une sorte de silence par rapport à cela, mais en même temps, jésus dans le Coran est non seulement un Prophète mais c’est le plus grand …
- Yves Calvi : voilà ! »
Propos hallucinants , proprement délirants dans la bouche d’un « journaliste » qui fait parler des « spécialistes » sur les questions religieuses, historiques et géopolitiques depuis de nombreuses années et qui visiblement n’a jamais rien appris d’autre que ce qu’il avait envie d’entendre …
Comment en est-on arrivé là?
Car visiblement Yves Calvi n’a même pas lu le numéro de l’Express, qui aurait pu au moins lui apporter une partie de la réponse à sa question .
Qui lui aurait fait comprendre cette question là comme particulièrement débile au moins pour toute personne un tant soit peu intellectuellement honnête …
Mais tout le long de l’émission on a pu assister à toute la panoplie d’omissions et de mensonges sur l’islam et Mahomet. Seul le musulman Abdennour Bidar qui bien que tenant d’un islam existentialiste (???!!) délirant, ne manquait pas de noter les difficultés de vie des non-musulmans en terre d’islam… et qui semblait lucide sur le sens donné aux mots « amour du prochain » … du côté musulman …
Une émission à regarder afin de bien comprendre comment toutes les questions qui fâchent sont gommées au fur et à mesure du débat et comment on y répond à côté … avec au final, logiquement, la version officielle : Mahomet est à l’égal de jésus, un grand prophète et la religion islamique, elle, au moins, reconnaît jésus …..
Cette manière d’effacer le personnage historique Mahomet se retrouve sans surprise dans le livre Lettre ouverte aux islamistes aux Edition Bayard Culture , de Ghaleb Ben Cheick (un autre musulman soft et délirant), et … Antoine Sfeir.
Pour la photo du livre :
http://www.laprocure.com/livres/ghaleb-bencheikh/lettre-o...
Livre dans lequel sur la vie du Prophète il y a peu de choses , c’est-à-dire rien.
Heureux hasard qui permet de dissocier l’interprétation supposée des écrits islamiques de la Lettre et l’Esprit des actes de Mahomet lui-même.
En virtualisant les actes et la vie de celui qu’ils appellent le Prophète à quelques lignes - mensongères qui plus est-, les auteurs refusent de s’accorder le droit à autre chose qu’un panégyrique de propagande.
En interrogeant les textes eux-mêmes et l’interprétation de l’interprétation des textes pour ne vouloir en tirer que le « meilleur », ils dépouillent ceux-ci de leur caractère historique, et juridique impératifs et le système politique mis en place par Mahomet de sa nature théocratique et totalitaire.
Voici en quelque lignes comment les auteurs résument la vie de Mahomet :
(…)
En 623 Mahomet part donc à Médine, la ville du Prophète. C‘est un tournant dans la mission. Chacun se dispute l’honneur de recevoir le Prophète dans sa maison. Il a laisser sa chamelle errer et, là où elle a baraqué, il construit sa toute première maison-mosquée. L’ère musulmane débute ainsi. Les hostilités, les conflits ouverts avec les Mecquois commence alors. Les batailles les escarmouches, les rencontres entre le Prophète et ses partisans d’un côté et les Mecquois de l’autre vont durer une dizaine d’années et ce n’est que vers 630 ou 631 qu’il revient sans effusion de sang, et leur dit : « Et maintenant, que pensez-vous que je vais faire de vous? ». Ils répondent : « Nous t’avons toujours connu généreux, fils d’un homme généreux ». Et le Prophète leur dit alors : « Partez, vous êtes libre ». C’est ainsi que la Mecque est islamisée. (…)
Il fait le tour de la Kaaba et détruit les idoles, récitant : « Dis que la vérité est venue, et que l’erreur a disparu car l’erreur encline à disparaître ». Encore un parallèle avec Jésus, dans le temple, ou encore Abraham. Ceux qui sont férus de prophétologie soutiennent qu’il y a quasiment une version univoque, un profil type de mission prophétique- Seules les contingences humaines, la réalité du milieu, imprimeraient certaines spécificités.
Vers 632 le Prophète s’éteint à Médine. Le problème de sa succession se pose alors."
Voilà ce texte dit tout.
Et Antoine Sfeir déçoit définitivement. Bien plus. Un dhimmi , lui au moins, se serait tu. Par ces mensonges et ces omissions, Antoine Sfeir se transforme en agent de propagande de la progression de l’islam en Europe; Un islam-light présenté comme acceptable aux européens.
Des européens qui se réveilleront d’ici à la fin du siècle avec le vrai islam, l’islam réel, l’islam qui une fois en passe d’être majoritaire affirmera sa Loi , elle et elle seule.
Un exemple de ce mensonge sur la nature de l’islam par rapport à ce seul court extrait ?
L’assertion « ..ce n’est que vers 630 ou 631 qu’il revient ( à la Mecque) sans effusion de sang… ».
Mensonge grossier qui sans expliquer la progression militaire de Mahomet, les batailles, pillages, massacres , réductions en esclavages qu’il a commit pour dominer ses adversaires, ne raconte pas non plus ce que tout musulman qui a lu les textes connaît :
Faut-il le rappeler les nombreux assassinats que Mahomet commandite contre de simples poètes, « chansonniers » ou tout autres s’exprimant contre lui ?
Et faut-il rappeler à Antoine Sfeir ce qui se passa au moment de son entrée militairement victorieuse dans la Mecque ?
Autres assassinats commandités, lors de la conquête de la Mecque: ceux de 'Abd Allâh b. Sa'd ( pour cause d'apostasie), 'Abd Allâh b. Khatal ( pour apostasie et meurtre de son esclave musulman) et ses deux esclaves chanteuses : Fartanah et sa copine (qui avaient pour seul tort de chanter pour leur maître des satires contre Mahomet...), al-Huwayrith b. Nujayh b. Wahb b. 'Abd Qusayy ( Pourquoi ? Le coupable « avait fait voyager Fâtimah et Umm Khulthûm – les deux filles de l'Envoyé d'Allâh – de Makkah en direction d'al-Madînah. Al-Huwayrith piqua leur bête et elles tombèrent par terre »), Miqyas b. Hubâbah (« L'Envoyé d'Allâh avait ordonné de le tuer parce qu'il tua le 'Ansâri qui avait tué son frère par erreur et revint à Quraysh et redevint polythéiste »), Sârah, (« une domestique de quelqu'un des Banû 'Abd al-Muttalib. Elle fut parmi ceux qui lui nuisaient à Makkah »), 'Ikrimah b. Jahl.
Sur ces 8 personnes 4 furent effectivement exécutées, les autres n'échappèrent à la mort que dans la fuite puis trouvèrent des intercesseurs auprès de Mahomet qui leur imposa de se convertir pour sauver leur vie. Bien que cela ne soit pas toujours de gaîté de coeur :
Ainsi de 'Abd Allâh b. Sa'd qui se réfugia chez 'Uthmân b. 'Affân qui était son frère de lait. 'Uthmân le cacha jusqu'à ce qu’il allât avec lui chez l'Envoyé d'Allâh après que les gens et les habitants de Makkah se sont sentis en sécurité; il pria l'Envoyé d'Allâh d'accorder la sécurité à 'Abd Allâh b. Sa'd. On prétend que l'Envoyé d'Allâh se tût longtemps puis il la lui accorda.
Lorsque 'Uthmân partit de chez lui, l'Envoyé d'Allâh dit à ses compagnons qui étaient autour de lui :
« Je me tus afin que quelqu'un d'entre vous se lève et lui coupe le cou. »
Alors un homme parmi les 'Ansârs dit:
« Pourquoi tu ne m'as pas fait signe, Ô Envoyé d'Allâh ? »
L'Envoyé d'Allâh répondit:
« Un prophète ne tue pas par signe ».
En fait l’assassinat fait partie des moyens utilisés par Mahomet pour émerger dans cette politique tribale et arriver à être suffisamment puissant pour qu’on ne songea pas à tirer vengeance de lui et de ses fidèles. Des partisans fanatiques entourent le prophète, prêt à exécuter les basses besognes. Mais c’est Mahomet qui « lance le contrat ». Faire peur, si peur que personne n’osera plus rien tenter contre lui, c’est la stratégie du prophète de l’Islam. Faire peur mais seulement quand il faut.
Alors Monsieur Calvi, toujours prêts à vous étonner que le Pape n’ait pas encore reconnu Mahomet comme un « grand » Prophète ?
Et vous monsieur Sfeir, vous qui savez, à quoi jouez-vous ?
Enki40 pour l'Observatoire de l'islamisation. Diffusion libre. Pour tout droit de réponse de messieurs Calvi et Sfeir, m'écrire sur joachim.veliocas@hotmail.fr
En complément, lire notre biographie de Mahomet basée sur les sources officielles islamiques (Sîra et Hadith)
13:10 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
05/11/2008
Obamania : les bonnes questions de Guy Millière
Extrait d’un article du professeur Guy Millière publié sur Metula News Agency :
« Comment se fait-il qu’un homme né musulman, comme tous les documents disponibles le prouvent, puisse dire si aisément qu’il a toujours été chrétien, sans que quiconque, hormis quelques intellectuels courageux mais minoritaires, tels Daniel Pipes ou Edward Luttwak, n’en parle ? Sans que personne n’envisage même les conséquences potentielles de ce mensonge, alors que dans plusieurs pays musulmans, l’apostasie reste considérée comme un crime majeur ? Dans ces pays, on admet par ailleurs que la takyia, le mensonge pieux, est une pratique légitime pour un membre de la umma en situation délicate.
Comment est-il possible qu’un homme qui a eu pour guide spirituel, au temps de son adolescence, un pornographe, stalinien de surplus, Frank Marshall Davis, et qui a passé ensuite le plus clair de son temps en compagnie d’un terroriste gauchiste non repenti (William Ayers), d’un pasteur antisémite et radicalement antioccidental et antiaméricain (Jeremiah Wright), et d’un assortiment de gens, qui vont de l’escroc lié à l’ex-régime de Saddam Hussein (Tony Rezko), au chantre du terrorisme palestinien (Rashid Khalidi), et, pendant quelques mois, au dirigeant d’une secte islamiste, le zélateur d’Adolf Hitler Louis Farrakhan, puisse ne jamais se trouver questionné sur tout cela ? Comme s’il s’agissait de rencontres de fortune avec des gens sans importance ? » Lire la suite sur Metula News Agency.
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22/10/2008
Nos soldats meurent pour un Afghanistan islamiste et tortionnaire.
Nous savions déjà, par une dépêche AFP, que l' UE finançait des écoles coraniques en Afghanistan avec l'argent des contribuables européens. Nous savons déjà que nos soldats se battent pour soutenir un gouvernement Afghan corrompu jusqu'à la moelle, et sous le commandement des Américains dont les « dommages collatéraux » sont aussi performant que 10 ans plus tôt en Serbie. Sans parler que les experts militaires sont unanimes pour décrire cette guerre comme étant ingagnable, et aux buts « humanistes » utopiques dans l'univers mental islamique : la démocratie par suffrage direct risquerait d'amener des islamistes au pouvoir...
Nous savons maintenant que la justice Afghane, si elle est peut être plus manse que sous le régime taliban, est toujours une justice islamiste, Sayed Perwiz Kambakhsh, étudiant et journaliste afghan, vient d'en apporter l'illustration flagrante.
Notre ami Yves Daoudal vient de résumer l'affaire sur son blog :
« Condamné à mort en janvier pour blasphème contre l’islam, Sayed Perwiz Kambakhsh, étudiant et journaliste afghan, a été condamné à 20 ans de prison en appel.
Kambakhsh avait été arrêté le 27 octobre 2007 pour avoir distribué à ses camarades d'université un article "insultant pour l'islam et interprétant de manière erronée des versets du Coran", selon l'acte de condamnation.
Membre de la minorité chiite, il était employé par une publication locale, Jahan-e Naw (Nouveau Monde), tout en poursuivant des études universitaires. avait imprimé des articles sur une interprétation de l'islam, en particulier sur la condition des femmes, récupérés sur un blog iranien.
Il avait plaidé non coupable à l'ouverture de son procès en appel le 18 mai, niant avoir blasphémé et affirmant: "Je suis musulman et je ne me permettrais jamais d'insulter ma religion. J'ai été forcé de signer les documents d'accusation. J'ai été torturé, je n'avais pas d'autre choix que d'accepter les accusations."
Les procureurs ont affirmé qu'il avait perturbé les cours en posant des questions sur les droits des femmes dans l'islam. »
Lire en complément tout le dossier constitué par Reporters sans frontières.
Aimant mon pays et donc son armée, ayant de la famille très proche y ayant fait carrière, ce n'est pas mon genre de vouloir démoraliser les troupes. Mais ces faits circulent dans la presse et je ne vois pas comment nos marsouins ne pourraient se poser de graves questions. Il est un chef des armées, se vautrant sous une tutelle impériale, conduisant nos paras au casse nez après avoir instrumentalisé l'armée comme variable budgétaire, qui arrive encore à se regarder dans la glace...
Comme je l'avais déjà écrit, nous ferions mieux de nous occuper de nos islamistes. Mais comme dit le chef des armées "Les partisans d’un islam plus épicé ont leur place à l’intérieur du Conseil Français du Culte Musulman" ( Nicolas Sarkozy, discours du 19 septembre 2005 à l'Académie des sciences morales et politiques...)
Joachim Véliocas, directeur de l'Observatoire de l'islamisation. Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon)
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